Étiquette : lutins

  • Le Dolmen des Petits Fradets en l’île d’Yeu

    La Vendée a bien entendu aussi ses lutins farceurs, égareurs, tresseurs de crinière de chevaux. Ces petits Fradets tantôt chapardeurs, tantôt rendant moult services comme la poursuite des tricots par exemple, habitent des rochers particuliers, témoins de nos ancêtres comme ce Dolmen des petits Fradets sur l’ïle d’Yeu datant vraisemblablement du IVe millénaire. La légende prétend qu’envore de nos jours il est possible de voir danser les farfadets en ce lieu…

  • Agenda du Merveilleux – Edouard Brasey, Sandrine Gestin – Le Pré aux Clercs

    Agenda du merveilleux 2010
    Edouard Brasey
    Sandrine Gestin
    Le Pré aux Clercs
    Septembre 2009
    16,90 €

    Présentation éditeur :

    Edouard Brasey et Sandrine Gestin  vous invitent à passer une année enchanteresse en compagnie des fées, des elfes, des lutins, et autres créatures merveilleuses. Un objet pratique et précieux.

    Saison après saison, mois après mois, semaine après semaine, Édouard Brasey vous entraîne à la découverte de toutes les légendes et traditions du Petit Peuple.

    Découvrez la saveur magique des crêpes « recette lutin » à la chandeleur, partez à la chasse à la licorne en compagnie des elfes au mois de septembre, traquez les fées dans les bosquets d’aubépine au mois de mai, ouvrez les portes de l’autre monde le soir d’Halloween (Samain pour les celtes), ou apprenez à vivre au rythme de la lune tout au long de l’année.

    Les illustrations très personnelles et sensibles, aussi bien les dessins en couleurs que les nombreux crayonnés, de Sandrine Gestin donnent à cet agenda 2010 une atmosphère particulièrement féerique.

    Notre avis :

    Très belle réussite que cet agenda féerique ! D’abord car c’est un bel objet muni d’une couverture cartonnée solide et d’un fermoir aimanté qui lui donne son originalité. Le tout décoré des illustrations de Sandrine Gestin qui nous accompagneront au fil des semaines illuminant nos regards de ses lutins, fées et autres personnages envoûtants. On trouve juste un peu dommage que les côtés des pages soient décorés du même dessin répété. La perfection aurait voulu qu’on modifie cela au moins par saison, quelques détails sur la même base auraient pu illustrer hiver, printemps, été et automne…

    Ensuite, il s’agit d’un objet pratique : un véritable agenda avec les lunes, les fêtes des saints et même les fêtes nationales d’autres pays francophones… Sans oublier bien sûr les propos érudits d’Edouard Brasey qui là aussi, au fil des saisons, des mois et des semaines vous permettront d’enrichir votre savoir féerique tout en croisant légendes, dictons et faits remarquables de ces personnages que sont la Befana, Guingamor, Marcius Cornator, Dame Holle… Un agenda qui ne vous fera pas oublier enfin le pourquoi du Carnaval, la Saint-Patrick, Lugnasad ou encore la Saint-Cochon !

  • Rencontre avec Faun, légendaire groupe Pagan Folk et son leader Oliver Sa Tyr

    Encore invité dernièrement en Oregon au mythique Fairyworlds Festival, FAUN s’apprête à sortir un nouvel album qui vous plongera à nouveau dans un univers spirituel et hanté de trolls, elfes et dragons. Nous avons recueilli les propos d’Oliver Sa Tyr et nous les partageons de suite avec vous…


     

    Comment le projet FAUN est-il né ?
    oliver s. tyr:
    Nous avons débuté comme un groupe de médiéval acoustique. Nous jouions sur les marchés médiévaux, dans des châteaux. Nous exécutions également des danses du feu. Mais très vite s’est installée l’idée d’élargir notre jeu, surtout à cause de l’importance des chants et des paroles…

    Vous jouez d’instruments médiévaux combinés à d’autres. Votre univers est-il majoritairement inspiré de çà ?
    oliver s. tyr:
    Ce serait dommage de se limiter à la musique et aux textes médiévaux à cause de cela. Nous fonctionnons aussi à partir des textes d’Homère, de charmes magiques et très anciens venus du Grand Nord ou encore d’anciennes prières. Ce n’est pas toujours des histoires, mais cela a souvent un contenu fortement imprégné de spiritualité, de Nature et de mythes.

    On utilise beaucoup le terme « Pagan Folk » pour qualifier votre musique. D’où vient-il, que veut-il dire ?
    oliver s. tyr:
    Nous avons toujours été impossible à cataloguer dans un genre musical particulier. Comme nous tenons beaucoup à cette liberté, nous ne désirons pas être placé dans un tiroir musical. Notre musique est à l’image de nos vies : toujours changeante. Mais on nous a souvent demandé de qualifier FAUN. Nous nous sommes alors concentrés sur notre philosophie plutôt que sur notre musique pour donner un nom à ce que nous faisions. Religion naturelle, paganisme et Nature, juste cette force qui nous donne l’inspiration pour créer notre musique. C’est pourquoi nous l’appelons « Pagan Folk ».

     

     

    Votre musique est réellement de la « world music ». Elle nous fait voyager des pays nordiques jusqu’au Sud avec des influences arabes… Comment expliquez-vous vos choix ?
    oliver s. tyr
    : Quand on veut toucher au plus ancien et avoir de réels sons instrumentaux en adéquation, c’est souvent plus authentique d’opter pour une musique folk arabique ou nordique plutôt que de proposer un son plus moderne. Malgré cela, si un poème ou une mélodie nous inspire, on se met à travailler dessus.

    Vous empruntez également de nombreux sons directement à la Nature, à la vie de tous les jours…
    oliver s. tyr
    : Car nous sommes toujours guidés par notre muse.
    Non, plus sérieusement, vous pouvez me croire, le monde est plein de magie si on garde l’esprit ouvert. D’étranges choses surviennent constamment et nous surprennent chaque jour. Nos albums sont d’ailleurs comme un reflet, un « agenda » de ce qui nous arrive, de ce que nous avons vécu ou rencontré. Après quoi, il nous suffit de trier ce qui peut se transmettre dans un album ou pas, qui colle à l’atmosphère voulue. Si vous écoutez attentivement votre environnement, vous verrez qu’il est rempli de musique, le bourdonnement d’une abeille, le chant des oiseaux, l’eau, le vent… Nous aimons beaucoup insérer ce qui nous entoure et nos voyages dans notre musique pour la rendre encore plus vivante.

     

     

    Les chants sont également très présents dans votre musique. Les voix sont-elles plus que de simples mots chantés ?
    oliver s. tyr:
    Parfois les voix sont tellement belles qu’il devient même difficile d’écouter les paroles, le contenu. Et parfois, certains mots, très anciens, fonctionnent comme des Mantras. Ceux-ci ne peuvent être traduits car ils fonctionnent comme des batteries. Au fil des siècles, ils se sont chargés d’énergie. Et vous pouvez vraiment ressentir cela lorsque vous les chantez ou les écouter.

     

    Plus de 400 concerts depuis 2002 ! Est-ce là que FAUN existe vraiment ? Dans les rencontres avec le public ?
    oliver s. tyr:
    J’aime les deux. Les concerts pour partager un soir d’été ou une chanson avec des esprits familiers. Mais il existe aussi un temps pour nous, dans les mois sombres de l’hiver, où nous sommes seuls et où nous nous enfonçons profondément dans la musique, à la recherche des chants et mélodies… Où nous travaillons nos albums…

     

    Finalement, il y a beaucoup d’amour dans vos chansons. L’Amour est-il la clé ?
    oliver s. tyr
    : L’amour est un des sujets qui a toujours existé au fil des siècles de l’humanité. Mais il ne doit pas être seulement perçu comme l’amour entre deux êtres humains. Au Moyen-Âge, il y avait aussi quelque chose qu’on nommait l’union mystique, l’amour de Dieu, ne faire plus qu’un avec Dieu au travers de nos actes d’amour.

     

     

    Pensez-vous que votre musique peut réellement contribuer à aider les gens à respecter la Terre Mère ? Avez-vous le sentiment d’appartenir à un mouvement qui se lève ?
    oliver s. tyr:
    Si je ne le pensais pas, j’aurais bien du mal à faire ce que je fais. Nous gaspillons tant de pétrole, nous perdons tant d’énergie et de temps à voyager partout, si cela n’était pas fait dans un but plus noble, nous serions vraiment des gens superficiels. Non, je crois fermement en l’humanité mais très fort en la scène médiévale, féerique et fantasy où l’intérêt pour la spiritualité est très présent. Il y a une nouvelle conscience qui est occupée à grandir aujourd’hui et c’est l’un de nos buts que d’y amener les gens.

    Croyez-vous aux fées, aux lutins ?
    oliver s. tyr:
    Bien sûr ! Cette planète est vivante. Chaque plante, chaque arbre, chaque pierre sont pleinement vivants. Si nous ne comprenons pas cela, nous sommes capable de détruire notre planète. C’est pourquoi il est vraiment important de comprendre que nous faisons partie d’un organisme vivant. En racontant des mythes et des contes de fées aux gens, ils recommencent à voir la magie tout autour d’eux. Si vous croyez qu’une plante possède un deva ou un esprit féerique en elle, vous en serez d’autant plus conscient.

    Quelle est votre créature préférée ?
    oliver s. tyr:
    Oh, c’est très difficile à dire. J’ai fait beaucoup de jeu de rôle il y a quelques années. À l’époque, j’étais toujours attiré par les elfes et jouais des rôles d’elfes. Mais aujourd’hui, il y a tant de choses intéressantes à vivre. Fées, nymphes, satires et mêmes certains humains peuvent se révéler très intéressants, croyez-moi !

     

    Pensez-vous que les gens d’aujourd’hui soient de plus en plus intéressés par la féerie ?
    oliver s. tyr:
    Notre planète est sur le point de changer dans les quelques années à venir et nous en faisons partie peu importe notre degré d’attachement ou de conscience de cela. Croyez-moi, de plus en plus de gens prendront conscience de l’Autre Monde. Il n’y a qu’à regarder les médias, quelles grandes influences ont le Seigneur des Anneaux ou Harry Potter aujourd’hui. C’est comme une avalanche. Au plus il y aura de personnes qui s’y intéresseront, au plus fort deviendra notre lien avec l’Autre Monde. Et croyez-nous, il est important que cette planète s’ouvre au monde des fantômes et des esprits, pour toutes ces choses qui sont sur le point d’arriver.

     

    Quelle est votre actualité ? Viendrez-vous en France en 2009 ?
    oliver s. tyr:
    Nous venons de terminer une tournée acoustique très réussie dans des églises et lieux spéciaux en Europe. On a adoré ça, partager des soirées avec un public dans des lieux particuliers. Nous y avons raconté beaucoup d’histoires de fées et chanté principalement des chansons à propos de trolls, fées, lutins, sirènes et dragons. Tellement bien que nous avons décidé de retenir les meilleurs morceaux de cette tournée pour en faire un album acoustique en studio. Nous le sortirons au mois de Novembre. Il s’intitulera le Livre des Ballades (Buch der Balladen). Un album qui contiendra juste de vieilles ballades allemandes et des contes de fées. Ajouté à cela, il y aura un livret de 44 pages avec les partitions de guitare et les paroles en anglais.

    Propos recueillis par le Peuple féerique en août 2009

     

    Toutes les infos sur FAUN sur leur site web: www.faune.de

  • Cartes esprits de la Nature – Editions du Souffle d'or

    Fabrice TONNELLIER
    Alexis SZWED
    Editeur : Le Souffle d’Or
    Collection : Cartes de méditation
    ISBN : 3660341220696
    Format : 40 cartes 61 x 100 mm – boîte cloche 165 x 115 mm
    Prix : 20 €

    Présentation de l’éditeur:

    La nature est un monde bien plus riche qu’on ne l’imagine ! Elle est peuplée de nombreux esprits – Dragons, Elfes, Lutins, Fées, Sylphes, Gnomes… – hélas, pour le commun des mortels, totalement invisibles. Entrez en relation avec les esprits de la nature !
    Pour devenir le héros de sa légende personnelle, le joueur doit restaurer les liens magiques oubliés qui le relient à aux esprits de la nature et vivre en meilleure harmonie avec la nature.
    Les 40 cartes sont rassemblées en 4 familles : Peuple de l’élément Terre, Peuple de l’élément Eau, Peuple de l’élément Air et Peuple de l’élément Feu.
    L’apparence des personnages et leur caractère stimulent l’imagination.
    Chaque esprit de la nature, décrit dans le livret, devient un allié.
    Les cartes font émerger les aspects matériels, émotionnels, spirituels et cachés de votre quête. Elles s’utilisent comme tremplin de réflexion, source d’inspiration.
    Plusieurs modes de tirage et jeux possibles :en solo ou avec des complices ; au cours d’une formation, d’un stage ou séminaire…

    Ce jeu plein de bonne humeur réjouira petits et grands, amateurs d’univers féeriques, amoureux de la vie.
    Sa profondeur surprend et pousse à l’action !

    Notre avis:

    Difficile de se positionner par rapport à la conception de ce jeu de cartes. D’un côté, il y a l’aspect spirituel et le rapport aux élémentaux. De l’autre un aspect plus ludique dans son approche. Une approche originale donc, qu’il faut tester avant d’en trouver l’efficacité. A noter que notre petite expérience s’est révélée assez drôle puisque par deux fois et à quelques jours d’intervalle, c’est exactement la même carte que nous avons tirée et le message semble bien nous correspondre. A vérifier… Bref, une expérience à tenter mais un petit regret côté « noms » donnés aux élémentaux, certains comme « Sorcière cauchemar » ou  » Djiinator » font assez tâche. D’ailleurs les noms sont empruntés de ci de là avec de réelles inventions ce qui donne au tout un côté enfantin pour une matière qui ne l’est pas. Les auteurs eux-mêmes semblent manquer d’expérience féerique pour avoir élaborer ce jeu de cartes même si scénaristiquement, ce sont de jolies histoires. Reste que les cartes demeurent un medium comme un autre pour tenter de dialoguer avec les fées ou de percevoir leurs messages, alors, pourquoi pas ?

  • La Grande Enquête féerique: les résultats !

    En mai dernier, le Peuple féerique vous a proposé de répondre à quelques questions. Un tout grand merci de votre participation ! Vous avez été 218 à répondre aux questions. Voici donc les résultats…

    1. Croyez-vous en l’existence réelle des fées et lutins ?

    OUI : 84 %
    NON : 16 %

    2. Croire aux fées, pour vous, c’est :

    En premier lieu, cela ressort du rêve, de l’imaginaire, de la magie. On y décèle donc une opposition à la réalité, au rationnel.
    La réponse citée le plus souvent venant ensuite est la « beauté » en opposition avec la dure réalité, la laideur du monde. On est dans un registre d’espoir.
    Viennent ensuite la « nature » (dans le sens d’un retour à la nature), l’« enfance » (naïveté, état paisible de l’enfance) et enfin, vient l’idée d’un monde parallèle, d’autres êtres, monde invisible…

    3. Depuis quand vous intéressez-vous à la féerie ?

    Moins de 25% des personnes interrogées disent que c’est plus ou moins récent, les autres répondent depuis toujours ou depuis leur enfance.

    4. Trouvez-vous que la féerie est revenue depuis peu à la mode? Si c’est le cas, quelles en sont les raisons ?
    OUI : 52%
    Non : 15%
    Ne se prononce pas : 33%

    Première raison, les oeuvres de fiction, Seigneur des anneaux principalement, Harry Potter ensuite, que ce soit au cinéma ou en littérature.

    La deuxième raison qui talonne de très près la première est une réaction à la modernité, un besoin de respirer, de croire (faillite des religions traditionnelles).

    Très loin derrière avec seulement chacun 2 réponses : l’écologie et la présence de boutiques féeriques.

    5. Citez trois livres indispensables sur la féerie

    Les grands gagnants sont : Ouvrages d’Edouard Brasey (34); Romans de Tolkien (23); Livres illustrés de Brian Froud (22); Ouvrages de Pierre Dubois (19); Livres illustrés de Jean-Babptiste Monge (11); Peter Pan (9); Livres illustrés de Sandrine Gestin (8); Romans de Fetjaine (6); Romans Marion Zimmer Bradley (6); Livres illustrés d’Amandine Labarre (5); Contes de grimm (5); Livre illustré Songes d’une nuit de fées : (5); Histoire de fées de Doreen Virtue (4); Bible des fées de Teresa Moorey (3); Livres illustrés d’Olivier Ledroit : (3); Romans jeunesse Artemis Fowl (3); Livres illustrés Moguerou (3); Roman Faerie de Feist (2); Ouvrages de Katherine Briggs (2); Encyclopédie des elfes d’Edouard Kloczko (2); Fairy Tradition in Britain de Lewis Spence (1); Marie-Charlotte delmas : (1)

    6. Vos parents vous parlaient-ils des fées? Si OUI, à quelle(s) occasion(s) ?
    Lorsqu’on répondait oui, c’était principalement dans les contes et histoires contées tous petits. Une toute petite minorité par la croyance des parents ou grand-parents. La croyance la plus répandue est celle de la fée des dents (petite souris).

    7. La féerie, vous la retrouvez principalement (plusieurs réponses possibles)
    sur Internet : 55%
    dans les livres illustrés : 65%
    dans les romans de fantasy : 58%
    dans les images, photos, peintures… : 67%
    dans la nature et les jardins : 75%

    8. Choisissez un terme que vous trouvez très proche de féerie dans la liste suivante :
    écologie : 0%
    nature : 77%
    croyance : 17%
    fiction : 6%

    9. Quelle est votre créature féerique préférée et pourquoi ?
    Les grandes gagnantes sont les Fées, suivies des Elfes, des Lutins et des Dragons.

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