Étiquette : illustration

  • Des illustrations de dragons !

    Les éditions Spootnik viennent de sortir un reccueil de 80 pages d’illustrations de dragons. Déjà, le livre est luxueux, papier couleur ivoire où s’étalent les créatures dragonesques, le tout enveloppé d’une couverture cartonnée jouissant d’un beau vernis sélectif. On apprécie.

    Ensuite, les illustrations étant le fait d’une cinquantaine d’auteurs différents, il y en a pour tous les goûts et le résultat est vraiment « spectaculaire ». Comment l’être moins lorsqu’il s’agit du dragon, certainement la créature la plus extraordinaire qui soit. Bref, on se complaît dans ces interprétations diverses et variées, on se perd dans ces images de dragons toutes plus belles les unes que les autres. Quiconque s’intéresse tant soit peu aux dragons se doit de posséder absolument cet ouvrage.

    FICHE EDITEUR:

    Dragons, Art book vol. 1 réunit plus de 50 illustrateurs de toute la planète qui donnent leur interprétation du dragon. Tantôt mythiques, tantôt fantasy ou même humoristiques, les dragons se dévoilent au fi l des pages pour le plus grand plaisir des amateurs de belles images et de beaux dessins. Un recueil exceptionnel de part sa diversité graphique et la force des images. Cette collection est dirigée par Christian Lesourd, directeur de publication du magazine Khimaira.

    «Découvrez les Dragons à travers la vision d’artistes internationaux.»

    Illustrateurs : 3.1415, A.Dan, Jonathan Aucomte, Charline, Mirko Benotto, Elia Bonnetti, Michel Borderie, David Cerqueira, Chandre, Anthony Cocain, Xavier Collette, Mathieu Coudray, Laurent Coupet, Alexandre Dainche, Thomas De Bona, Annick De Clercq, Fabrice Del Rio Ruiz, Sophie Desfougeres, Guillaume Doremus, Elandryl, Pierre Estoppey, Max Gartner, Daniel Gattone, Jeff Trauttmann, Devan, Sébastien Grenier, Vivien Gros, Danilo Guida, Hamo, Pascal Izac, Christian LeSourd, Fabien Linard, Stéphane Louis, Jérémy Masson, Alain Mathiot, Mike, Nine, Jeff, Maeva Pierre, Ood Serrière, Eric Thériault, David Thierrey, Tomislav Tikulin, Joel Van Aerde, Magali Villeneuve, Gawain, Wills, Yoz.

    Le recueil peut directement être commander sur le site des éditions Spootnik.

  • Carnet de croquis – Archives de Féerie tome II – Jean-Baptiste Monge

    Carnet de croquis
    Archives de Féerie
    Tome II
    Jean-Baptiste Monge

    Archives de féerie T2 de Jean-Babtiste Monge

    Le désormais célèbre illustrateur français de la féerie nous livre dans ce deuxième volume de ses Archives de Féerie nombre de croquis et illustrations inédites. Dans un beau livre de 72 pages pour 25 euros se succèdent croquis et notes de l’auteur qui nous en apprennent beaucoup sur ses dessins. Le tout sur un très beau papier faisant de ce grand livre un bel objet. On y trouve notamment les recherches pour la couverture des Contes de Crimes de Pierre Dubois mais également les recherches sur Minus, un petit garçon nain, héros d’un projet de livre jeunesse qui malheureusement ne verra pas le jour. De page en page, on découvre donc tous ces projets et parfois la surprise de voir Jean-Baptiste Monge dans un registre différent de ce qu’on lui connaît comme cette guerrière sexy ou ce Conan, héros-phare de l’heroic fantasy.
    Tous ceux qui rêvent de dessiner un jour comme Monge se précipiteront à coup sûr sur ce carnet de croquis !

  • Arcanes féeriques

    Arcanes féeriques

    Carnet de voyage de Sinane l’enchanteur

    Arcanes féeriques
    Arcanes féeriques

    Lorsqu’une fée illustratrice rencontre un conteur de fantasy, le projet qui naît alors ne peut que séduire les amoureux de beaux voyages en terres d’Imaginaire. Nous avons posé notre regard sur cet ouvrage à paraître aux éditions La Mascara.

    Le projet est-il né de votre rencontre ou la rencontre du projet ?

    Mathieu Gaborit : Il y a quelques mois, un soir, je m’en souviens parfaitement, je me suis assis devant mon ordinateur avec une idée simple en tête : je vais surfer sur internet et tâcher de trouver un illustrateur dont j’aime le travail. Un seul, à qui j’enverrai un mail pour prendre contact. J’ai toujours aimé cette idée de bouteille à la mer. Je crois beaucoup aux coïncidences de la vie et celle-ci en est une, sans aucun doute possible. Je suis tombé par hasard sur le site d’Amandine. Certaines illustrations m’ont ensorcelé et je lui ai envoyé ce mail. La suite est un écho entre deux imaginaires. J’ai eu beaucoup de chance, je l’avoue. Elle connaissait un peu mes univers et nous avons commencé à correspondre en confiance. Alors, oui, le projet est né de notre rencontre.

    Que sont les arcanes féeriques qui donnent le titre à l’ouvrage ?

    Elles représentant les différentes fées qui inspirent la magie du monde. Chaque fée est née sous le signe d’une manifestation naturelle comme la pluie, la neige, l’orage ou les rivières. Pour correspondre avec elles et utiliser leur magie, les mages ont créé un jeu de carte : les arcanes féeriques.

    Parlez-nous un peu du héros, Sinane ?

    Sinane est un farfadet. Il est né dans un arbre, comme tous ceux de son peuple. Seulement, alors qu’il était encore un fœtus sous l’écorce, un humain a été tué contre l’arbre. Le sang de cet humain s’est mêlé à la sève et fait naître Sinane avec une âme métisse. Sinane incarne ce métissage entre l’homme et la nature, entre le monde des humains et le monde « merveilleux » né des rêves gaïens. Nous avons voulu raconter l’histoire d’une réconciliation entre ces deux mondes, nous avons voulu que Sinane, fort de ce métissage, s’accepte lui-même comme un trait d’union, un artisan d’une paix fragile entre l’homme et les merveilles de la nature.

    Pour une illustratrice, un tel ouvrage, de par la diversité des choses à dessiner, représente un sacré défi, non ?

    Amandine Labarre : En fait pour moi le défi le plus difficile consisterait au contraire à dessiner toujours sur le même thème sans se répéter ou susciter l’ennui… La diversité et la beauté des thèmes abordés avaient quelque chose de passionnant, et les textes de Mathieu m’ont forcé à peindre des images dont je ne me serais pas cru capable, comme le monastère de cristal, l’oiseleur ou les paysages du périple de Sinane… Il fallait suivre le récit sans tricher pour que le livre soit cohérent, et la confiance de Mathieu m’a vraiment donné des ailes.

    Votre ouvrage s’inscrit en féerie ? Comment expliquez-vous cette passion toujours grandissante pour les fées ?

    MG : La fée demeure l’incarnation première du merveilleux. Dans l’imaginaire collectif, il me semble qu’elle représente la magie au sens le plus pure, une forme d’innocence qui fait écho à notre enfance. Sa fragilité la rend d’autant plus attirante.

    AL : Comme Mathieu les fées m’attirent notamment pour la pureté qu’elles symbolisent, une sorte d’harmonie juste et profonde avec la nature mythique, comme celle qui est tissée entre un animal et son environnement, et que bien souvent les hommes semblent avoir perdu. Je suis également sensible à la tension qui peut en surgir : la nature saigne, et les fées qui partagent leur essence avec elle peuvent être brisées, entravées ou mourantes, et pas seulement en train de sautiller gaiement autour d’un arbre.

  • Rencontre avec Krystal Camprubi

    Rencontre avec Krystal Camprubi

    C’était en 2004… Quelques questions posées à une jeune illustratrice qui faisait ses débuts dans le monde de l’ilustration féerique…

    Pouvez-vous nous parler du pourquoi de votre passion pour l’Imaginaire ?

    Enfants, nous avons tous une imagination extrêmement fertile. La plupart des gens perdent cette faculté et ce regard en grandissant. Je ne sais pourquoi, le désir de cultiver des rêves au jour le jour, et de cohabiter avec, est resté intact chez moi. Ce qui bien vite, s’est heurté à mon monde environnant. J’ai la sensation d’être souvent un anachronisme, comme si j’étais venue au mauvais endroit ou au mauvais moment. Quand j’ai découvert l’art de l’Imaginaire, au travers de grands noms de la peinture ou de l’illustration, comme Siudmak, Alan Lee, ou Brian Froud, mais aussi par le biais de Tolkien, je me suis reconnue dans leurs oeuvres et dans leurs aspirations. J’ai compris que l’art de l’imaginaire me permettrait d’ouvrir des fenêtres dans ce monde clos, de toucher mes rêves sans restriction, comme dans l’enfance. Et peut-être de pouvoir partager ces rêves avec d’autres, ce qui est une des plus grandes chances d’un l’artiste.

    Quel a été votre parcours pour en arriver à être artiste-peintre en Fantasy ?
    J’avais pris une orientation tout à fait différente, puisque j’ai fait des études en lettres et en musique, tout d’abord. Mais je n’ai jamais lâché les pinceaux. C’était mon oxygène.

    En peinture, je suis autodidacte, mais ce qui m’a tenu lieu de professeur, c’est principalement un profond désir d’observer intimement le monde environnant. C’est ainsi que, petit à petit, j’ai appris un alphabet visuel pour transcrire mon monde intérieur, un monde plus confus sans doute, mais plus dense et plus important à mes yeux. C’est en observant beaucoup que j’ai commencé à pouvoir jeter sur le papier, les premières visions qui me traversaient. Le paysage d’un artiste peintre est infini. Quand on a la chance d’avoir cet outil à disposition, on a envie de faire partager nos paysages intérieurs. C’est ainsi que, sans penser à une éventuelle possibilité d’en faire mon métier, j’ai commencé à rassembler un bon nombre de tableaux, parallèlement à mes études. Au final, j’ai fait d’heureuses rencontres… La première, la plus décisive peut-être, fut celle avec Wojtek Siudmak, en novembre 2001. Après une mémorable conversation dans le train qui nous ramenait du festival des Utopiales, j’ai pris le parti de suivre son conseil et de me lancer dans le métier.

    Vos oeuvres expriment une grande douceur et parfois de la tristesse. Qu’essayez-vous de transcrire: au travers de vos tableaux ? Un regard porté par le Petit Peuple sur les hommes ?
    Je crois qu’il s’agit surtout d’une nostalgie venant d’un sentiment de perte. Je ressens la même tristesse quand je vois un arbre coupé, une forêt mutilée pour faire place au béton. A la vue de ces spectacles, j’ai la sensation d’avoir un coeur d’elfe, et de ressentir leur peine, de concert.

    Lorsque je peins mes elfes, ils sont chargés de ces sensations. Ils portent en eux l’imminence de leur fin et le triste constat que ce monde est perdu pour nous.

    Quelques mots sur votre actualité ou vos projets…
    Les projets sont divers et variés, étant donné que j’ai la double casquette de peintre et illustratrice !

    On prévoit d’abord plusieurs expositions à Paris et l’année prochaine, une participation au festival Faerie 2005 à Arlon, en Belgique.

    Je vais également avoir bientôt (enfin !) quelques stages auprès de grands maîtres, notamment Claude Yvel, un maître contemporain du trompe-l’oeil. C’est un plaisir de pouvoir enfin bénéficier de l’expérience de gens du métier pour évoluer dans le bon sens.

    Côté illustration, je travaille à la réalisation d’un Herbier du petit peuple: j’ai été très marquée par l’oeuvre de Brian Froud et Alan Lee sur les Faëries, et j’aimerais réaliser un travail dans le même esprit.

    Je recherche par ailleurs des réseaux de distribution pour mes produits dérivés, récemment sortis. Et divers projets de produits un peu originaux sont à l’étude, comme par exemple une véritable tapisserie d’Aubusson, sur l’histoire des elfes, en collaboration avec un maître licier. Ce sont deux arts qui ont toujours magnifiquement cohabités !

    Mais aujourd’hui, le projet qui me tient le plus à coeur, c’est un calendrier Tolkien en collaboration avec Pascal Yung, qui a déjà travaillé pour Tolkien Enterprises.

    Ma passion pour le Seigneur des Anneaux est toujours aussi vive, et cela était un rêve depuis longtemps…

  • Petit portrait de Brian Froud

    Petit portrait de Brian Froud

    Une illustration de Brian Froud

    Né à Winchester en 1947, Brian Froud sort en 1971 du Maidstone College of Art. Il commence par travailler sur divers projets comme réaliser des couvertures de livres, de magazines ou illustrer des livres pour enfants. Aujourd’hui, il est devenu l’illustrateur le plus fameux pour tout ce qui concerne le Petit Peuple.

    L’histoire de Brian Froud en tant que peintre du Petit Peuple commence véritablement par la publication de Faeries avec Alan Lee (Les Fées, aux éditions Albin Michel). Le livre est un gros succès et décide Alan Lee à se lancer dans l’illustration de Fantasy avec la carrière qu’on lui connaît, notamment dans l’univers de Tolkien. Par contre, Brian Froud, reste aux frontières de Faerie et s’y plaît tellement qu’il n’empreinte nulle autre voie. Sur la préparation du film Dark Crystal (Jim Henson), il fait la connaissance de sa future épouse, Wendy, qui est créatrice de poupées. Elle vient d’une famille d’artistes et c’est tout naturellement qu’elle crée sa première poupée à l’âge de six ans. Passionnée de mythologie antique et de merveilleux, elle donne forme à centaures, licornes, satyres… Elle a également sur l’Empire contre-attaque où elle a créé Yoda !Les Froud au grand complet ont collaboré à Labyrinth, le film de Terry Jones, où apparaît leur fils, Toby (le bébé volé par David Bowie !).C’est d’ailleurs à la suite de ce film que Brian Froud a une idée excellente pour faire admettre ses créations par le monde de l’édition plus tourné vers l’Heroic Fantasy que vers le Petit Peuple. Avec Terry Jones, il propose avec humour le Livre des Fées séchées de Lady Cottington (Glénat), le projet séduit d’abord les éditeurs, ensuite le grand public et ouvre définitivement la voie à l’art de Brian Froud. Depuis, les publications s’enchaînent, livres, calendriers, cartes postales et le talentueux peintre de Faerie ne cesse de travailler dans son petit coin d’Angleterre.

    Le style unique de Brian Froud (combinaison alchimique d’acrylique, crayons de couleurs, pastels et d’encre) fait de son oeuvre une curiosité indépassable. Il a su donner au monde de féerie des visages emplis de malices et de réalisme. Nombre de nos propres visions du Petit Peuple lui sont dus aujourd’hui. Le maître avoue trouver l’inspiration en son âme. Comme s’il se laissait guider par une quelconque force extérieure. Doucement, des images se créent, des images qui racontent leur propre histoire… L’histoire de petits êtres difformes, tout droit sortis d’une Nature délicieuse. Des créatures entre deux formes prêtes à toutes les facéties…

    Pour les plus curieux d’entre-vous, on ne saurait trop vous conseiller d’aller faire un tour sur le site http://www.worldoffroud.com/ , vous y trouverez tout l’art des Froud et bien plus encore !

    De quelques ouvrages récents des Froud…

    A Midsummer Night’s Faery Tale ( aux éditions Simon & Schuster )est le fruit de la collaboration entre Wendy Froud et Terry Wendling la célèbre éditrice et auteure de fantasy.Basé sur une relecture de la pièce de Shakespeare et inspiré des poupées de Wendy Froud, le livre nous conte les aventures de Sneezle, un jeune fé d’à peine 200 ans…

    Good Faeries, Bad Faeries (aux éditions Simon & Schuster, sous la direction de Terri Windling) qui comme son nom l’indique présente les bons lutins et les mauvais… Pour qui se passionne de l’art de Brian Froud, voilà un livre richement illustré à ne pas oublier !

    Brian Froud’s Goblins! (Editeur : Harry N. Abrams, sous la direction de Ari Berk)

    Voilà une œuvre bien singulière ! Certains prétendent que le livre est tout imprégné des pouvoirs malfaisants des Goblins ! Si vous désiriez tout connaître de ces capricieuses créatures et de ces mauvais farceurs, vous voilà bien servis !

    Lady Cottington’s Pressed Fairy Book

    Lady Cottington avait défrayé la chronique au début du Xxè siècle en révélant des photos où l’on pouvait y voir des fées. Appuyée par Conan Doyle et Barrie, il y avait eu tout un débat à l’époque sur l’authenticité de la chose… Ce livre serait une reproduction du journal de Lady Cottington, découvert dans le grenier de son château après sa mort.

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