Étiquette : fée

  • Le Temps des fées – Artbook de Sandrine Gestin aux éditions Au Bord des Continents

    LE TEMPS DES FEES

    Artbook de Sandrine Gestin

    Au Bord des Continents

    Format 24 x 32 cm, 160 pages, 33 €

    Notre avis :

    Plonger dans Le Temps des fées de Sandrine Gestin n’est pas qu’une incursion au pays de la fantasy, des lutins et autres créatures féeriques. C’est une véritable promenade main dans la main avec l’artiste tant elle nous dévoile son petit monde. Ce livre est d’une fraîcheur rare et vraiment étonnante. On y aperçoit même des oeuvres de jeunesse, l’ancien atelier de l’artiste, ses animaux, des photos d’enfance. Le texte qui accompagne toutes les illustrations est très bien écrit, clair et on n’en manque pas une ligne. Bref, ce genre d’art book, aussi simple dans l’âme que magnifique dans sa conception – la mise en page est parfaite! – mérite pleinement un succès dont on ne doute pas un seul instant.

    Une très belle synthèse d’une carrière de 15 ans qu’on souhaite encore très, très longue à Sandrine !

    Pour en découvrir plus sur cet artbook et son auteure, voici un lien féerique à suivre de toute urgence…

  • L'interview d'Olivier Ledroit pour la sortie du tome 2 de L'Univers féerique – Daniel Maghen

    A l’heure où paraît le deuxième tome de L’Univers féerique d’Olivier Ledroit, nous avons pu lui poser quelques questions autour de ce projet féerique qui apparaît de plus en plus abouti. Regards sur un univers merveilleux où se côtoient fées-papillons, adorables poupons et monstrueuses apparitions.

    On a beaucoup dit que votre univers féerique était la part de lumière par rapport à la noirceur de vos BD, en fait votre univers féerique, surtout dans le T1 est assez ténébreux en réalité.

    C’est un peu vrai que l’on soit dans Requiem ou l’univers féerique, il y a un peu une part des deux.

    Depuis le premier tome, vous avez rencontré des lecteurs en salons, festivals… Quelles sont les réactions, les commentaires qui reviennent sur vos fées ?

    Les gens pensent souvent qu’il s’agit en effet de ma part de lumière ou d’une sorte de pause, de repos. En fait non, pas spécialement. Je suis occupé à travailler sur un autre projet, sur les fées noires, l’aspect diabolique des fées. C’est plus une différence d’approche, de technique. Dans l’univers féerique, il y a quand même pas mal de choses sombres, des monstres, etc.

    Le tome 2 est-il comme le tome 1, un mélange de dessins anciens et de créations nouvelles ?

    La proportion s’est inversée. Pour le premier tome il y avait beaucoup de reprises et peu de créations. Environ 80% de récup et 20% de création. Cela s’est totalement inversé pour le tome 2 vu qu’il n’y a que très peu de reprises…

    Vos fées s’affinent dirait-on. Dans le tome 1, elles avaient quasi toutes les yeux noirs, du moins cernés de noir, ici elles ont des yeux de couleurs différentes, des regards plus profonds.  Il y a aussi une thématique automnale, une certaine uniformité qui se remarque…

    J’espère en effet qu’il est plus abouti. Le premier, je l’avais fait avec un matériel existant tandis que pour le suivant, j’ai plus proportionné aussi les crayonnés, la gamme de couleurs. Effectivement, quelque chose de plus travaillé dans le concept. Le tome 1 était fait avec un matériel plus disparate.

    Vous comptez poursuivre ces univers féeriques ?

    J’aimerais bien en faire encore un ou deux. Et ensuite réunir le tout dans un gros bouquin sur la féerie. J’aimerais d’ailleurs remanier les textes. Comme je ne les ai pas fait moi-même…

    Oui, ce sont Laurent et Olivier Souillé à qui vous faites un clin d’œil avec votre famille Souillé en fin de tome 2 qui en sont les auteurs…

    En effet, ce sont des collaborateurs de l’éditeur Daniel Maghen. On a travaillé un peu ensemble suite à un concours de circonstances mais sur le premier il y avait un aspect que je n’aimais pas trop et qui est malheureusement encore présent sur le deuxième. Il s’est même accentué et on a eu beaucoup de mal à arriver au texte définitif. Pour la suite, j’aimerais mieux m’en charger seul. Ici, je fournissais les dessins sans vraiment de droit de regard sur les textes.

    Du premier tome, vous disiez qu’il y avait 3 thèmes : poupons, fées diaphanes et grotesques qui se retrouvent ici aussi mais lequel est pour vous celui qui demande le plus de travail et lequel est votre récréation ?

    Cela va, en réalité, beaucoup dépendre du dessin. Les grotesques demandent beaucoup de travail de croquis, de crayonnés. Le travail est très différent sur chaque figure, le plaisir du coup aussi. Il n’y a pas un type plus difficile qu’un autre. Par exemple, la difficulté chez les poupons est de saisir l’expression exacte. Un regard à la fois innocent et quelque peu bizarre, trouble, étrange… Les fées aussi demandent une démarche précise. En fait, chaque type, si la technique est différente, demande un processus de création qui comporte son lot de plaisir et de difficultés.

    Mais en comparaison avec la BD, l’illustration est beaucoup plus simple. J’ai mis cinq mois pour faire ce livre, c’est un travail très rapide. La bande dessinée demande toute une recherche narrative dans les images. Sans parler de tout le travail d’agencement des cases. Ici, il y a une voire deux illustrations par page, c’est beaucoup plus simple.

    Vos créatures, comment vous sont-elles inspirées ? Vous remerciez les personnes ayant posé en début de livre… Vous travaillez donc à partir de modèles ?

    Je travaille à partir de personnes réelles mais de tête. Sur Requiem, ce sont souvent des acteurs de cinéma, surtout pour les attitudes. Quand on pense à tel acteur, on sait comment il va s’asseoir, réagir, bouger… Pour l’illustration ce sont des amis.Ma fille a posé un petit peu pour Lola, la fée avec les souris des dents. Quand je fais tel ou tel personnage, je pense au visage d’une personne que je connais même si le résultat final s’en démarque bien souvent.

    Vous visitez également des pistes originales comme les fées Ambre, Rubis, Absinthe et Ivresse, toutes liées à des boissons… Fées et ivresse vont de pair ?

    En fait, il s’agit d’un travail de commande. C’était à l’origine pour faire des statuettes. L’idée était de faire des fées assises dans des verres d’alcool. Ce qui finalement était techniquement impossible.

    Faisant écho à la Farandole dans le tome 1, Selénia est un superbe travail de composition, un genre d’exercice que vous appréciez ?

    A partir du moment où dans la collection, il y a toujours une quadruple page, c’est vrai qu’il y a un passage un peu osé. Cela donne l’occasion de faire vraiment un grand dessin. Un peu comme une fresque… Par rapport au reste du livre cela représente un travail de plus longue haleine et oui, ça m’a bien plu.

    Les Chroniques de la Lune Noire de même que Requiem avait été perçus à leur sortie comme des ovnis et en même temps ils correspondaient à cette période où la culture goth s’affirmait dans les soirées et les rues. Ce début de siècle est marqué par un retour aux fées et, là aussi, vous arrivez avec votre style et ça fonctionne. Comment expliquez vous que vous semblez toujours être en phase avec la « mode de l’imaginaire » ?

    Y a pas vraiment de hasard… J’ai toujours quelques croquis sous le bras dans des univers différents. Un ou deux projets sous le coude et je les sors en fonction. Cela a toujours été très important pour moi que mes albums soient reconnus, que le succès soit au rendez-vous. Donc, je suis attentif aux modes. Mais bon, cela ne ma pas empêché de me planter par exemple sur un projet SF sorti à un moment de recul de la SF. J’aimerais d’ailleurs bien, quand le moment sera plus propice, relancer un projet SF.

    Etes-vous un passionné par le monde du Petit Peuple ?

    C’est quelque chose qui m’a passionné. A une époque, je lisais beaucoup là-dessus. Aujourd’hui, comme je travaille sur ce bouquin à propos des fées noires aux éditions Nickel, j’essaye de mettre de côté ce que j’ai lu sur le sujet. Pour travailler sur un aspect un peu plus gothique. Tout ce qui est Petit Peuple de Brocéliande etc. j’essaye de mettre ça de côté.

    Votre créature féerique préférée ?

    Il y en a deux. Deux de mes illustrations accrochées chez moi. Obéron et le Troll. Deux illustrations présentes dans le premier tome.

    Propos recueillis par Le Peuple féerique en décembre 2008.

  • L'univers féerique d'Olivier Ledroit, l'interview !

    Hier soir, j’ai passé un excellent moment au téléphone avec le talentueux Olivier Ledroit pour parler de la sortie du tome 2 de son Univers féerique aux éditions Daniel Maghen. Le temps de retranscrire cet entretien et vous pourrez lire tout ça ici. Un peu de patience donc…

  • Mystères et Légendes de nos Campagnes – Reader’s Digest

    Mystères et Légendes de nos Campagnes

    Claude Arz

    Editions Sélection du Reader’s Digest

    Prix: 36,95 €

    Le bel ouvrage que voici ! Très bien illustré et documenté, ce livre sur les mystères et légendes vous invite à un voyage dans la France de l’étrange. Comme tout ouvrage qui se veut vulgarisation d’un thème, il ne fait, hélas, que survoler, chapitre après chapitre, des sujets tels que les fées, les lutins, les fantômes, les lieux, les sorcières, etc. Mais il le fait de très belle façon dans une écriture limpide où l’on devine un auteur très documenté et au courant des thèmes traités. La bibliographie de fin d’ouvrage tend également à démontrer les connaissances de l’auteur. Une très bonne bibliographie et des hommages à des explorateurs de légendes incontournables comme Anatole Le Braz, Paul Sébillot ou encore Claude Seignolle. C’est d’ailleurs un excellent truc, celui de vérifier les sources d’un livre et la manière dont elles sont présentées. On devine alors facilement qui en a mis pour « faire bien » et qui a soigneusement travaillé, étudié tout cela pour en tirer un livre. Claude Arz est assurément de la seconde catégorie et on saluera son excellent travail sur ce livre. Certes, pour ce qui nous concerne plus particulièrement, il n’y a qu’une trentaine de pages sur les 223. Un peu tristounet lorsque la présentation commerciale semblait annoncer plus de lutins et de fées qu’en réalité et, surtout, une plongée dans les campagnes dont on pouvait attendre alors des histoires collectées et des lieux précisément cités. Pas grand-chose de cela donc mais un ouvrage général très bien ficelé.

  • Les sirènes – Bibliothèque du Fantastique – Casterman

    Les sirènes
    Auteurs : Christine Adam, Béatrice Bottet
    Date de parution : 08/10/2008
    Collection : Documentaire
    Série : Bibliothèque du Fantastique
    Tome : 7
    Pages : 64
    Prix : 14,95 €

    Présentation de l’éditeur:
    Après les fées, les dragons, les elfes, les sorcières et les magiciens, Sirènes et autres dames des eaux s’immerge dans les mondes liquides qui fascinent depuis toujours(océans, rivières, lacs, étangs, etc.), et que l’on dit habités par des créatures étranges et envoûtantes, bien souvent féminines. Sous la forme de double pages thématiques, l’album lève le voile sur leurs moeurs, goûts, habitudes et particularités, et n’oublie pas, dans le sillage des sirènes, d’évoquer la longue cohorte des ondines, naïades, nymphes, Lorelei et autres « dames des eaux ». En écho au texte précis et fouillé de Béatrice Bottet, Christine Adam, habituée de La bibliothèque du fantastique, développe une minutieuse exploration en images du monde fascinant des sirènes.

    Notre avis:
    Une jolie collection pour les jeunes adolescents que cette Bibliothèque du Fantastique. On ne s’étonne pas du thème de ce septième tome vu l’abondance de livres consacrés aux sirènes cette année. Décidément, 2008 est un excellent cru pour les sirènes !

    A part une introduction un peu déroutante, le reste de ce livre est habilement conçu. Les illustrations de Christine Adam font se côtoyer beauté et touches d’humour dans certaines de leurs compositions et rendent la lecture très agréable. Quant au contenu, il fait une jolie synthèse sur les sirènes mais également sur d’autres créatures des eaux comme les ondines, nixes, naïades, dames des lacs ou lavandières… On apprécie également les petites anecdotes placées ci et là qui contribuent grandement au dynamisme de l’ouvrage. Enfin, deux contes nous sont offert, La Sirène d’Iona et L’ondine en son étang (d’après les frères Grimm). Les dernières pages donnent quelques pistes pour prolonger le sujet en films, animés, livres jeunesse, etc.

    D’autres livres sur les sirènes parus en 2008?
    Voir articles suivants:
    Le livre paru chez Ouest France

    Le livre paru chez Glénat

    Le collectif paru chez Soleil

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