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  • The Elf Fantasy Fair : devenez un elfe ou une fée le temps d’un week-end aux Pays-Bas !

    The Elf Fantasy Fair au Château de Haar, Pays-Bas (à coté d’Utrecht)
    Les 25 et 26 avril 2009
    www.elffantasyfair.com


    Invités d’honneur :
    James Marsters (« Spike » dans Buffy Vampire Slayer)
    Marc Ferguson (le Roi des elfes Gil-Galad dans les films du SDA)
    Robyn Young (Brethren Trilogy)

    Et des dizaines d’échoppes, de stands, d’activités pour le plus important festival d’Europe.
    Il y a même quelques français de prévu comme Krystal Camprubi et Portelune Productions !

    L’Elf fantasy Fair, c’est quoi ?

    Depuis 2001, 25.000 fans de fantasy et de féerie issus de toute l’Europe se rassemble chaque année pour vivre un temps hors du temps, une toute autre réalité. Chaque visiteur participe lui-même à cette aventure en venant costumé. D’année en année, les costumes se font plus précis, plus grandioses et y aller est vraiment dépaysant. Les elfes y côtoient les orcs, les vampires s’amusent avec les lolitas gothiques, les héros de Manga y dégustent mille mets médiévaux en compagnie de preux chevaliers.

    Le décor également vaut la peine de se déplacer même de très loin. Un décor en pleine nature où se dresse un immense château digne des contes de fées. Particpant grandement au décor, l’ambiance qui y règne. Onirique et chaleureuse. On y découvre tour à tour des combats opposant des créatures sauvages à des légions surentraînées, des bands jouant de la cornemuse, des artistes peintres, illustrateurs et sculpteurs, des auteurs mondialement connus, etc.

    Bref, un énorme événement se prépare une fois de plus. Serez-vous de la partie ?

  • Jolies Ténèbres – Kerascoët, Vehlmann, Pommepuy – Editions Dupuis

    Jolies Ténèbres
    96 pages en couleurs
    Parution: 06/03/2009
    Dessins de Kerascoët
    Scénario de Vehlmann
    Histoire de Marie Pommepuy
    Editions Dupuis
    Prix : 16 €

    Présentation de l’éditeur:

    Un conte cruel et saisissant
    Dans les champs, au printemps, une fillette gît, inerte. Est-elle morte ? Qui l’a tuée ? On n’en saura pas plus.

    De ci, de là, une minuscule communauté surgit, comme échappée de contes de fées : Aurore, mais aussi l’Orgueilleuse, la Régressive, l’Aventurière, le Prince m’as-tu vu…

    Les saisons passent et Aurore, la presque princesse, s’agite toujours pour son petit monde, qu’elle voudrait merveilleux, pour accorder cette improbable assemblée à la nature et aux bêtes qui les entourent. Jusqu’à ce jour d’hiver, où elle devra faire face à un choix amer…

    Notre avis:
    Ce n’est pas vraiment une histoire féerique dans le sens où le contexte fait froid dans le dos. Sortis du cadavre d’une petite fille, de petits bonshommes se mettent en quête de leur survie. Certes, on y retrouve des personnages qu’on dirait échappés de contes de fées: Aurore la douce, le Prince m’as-tu vu, l’Orgueilleuse, la Régressive, l’Aventurière… Mais il y a une atmosphère lourde et malsaine qui se heurte au dessin joyeux traçant des personnages naïfs et enfantins. Cette anempathie du dessin à l’histoire rend le tout plus troublant et beaucoup plus puissant que si nous avions vu des dessins plus macabres. Ces petites lumières sur fond de toile sombre est fort proche de l’univers de David Lynch au cinéma: pas d’explication. Les choses se passent dans une simplicité banale et les rouages se mettent en place. Comme dans un rêve ou un cauchemar…


    Découvrez la bande annonce de cet album prévu pour le 6 mars en librairie :

    Jolies Ténèbres

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  • Rencontre avec Jacques Lamontagne pour le premier tome de Yuna – Soleil Celtic

    YUNA est une série dont le premier tome qui vient de sortir promet une des merveilles: un dessin magique et pluriel, une histoire accrochante et habilement écrite. On y suit la destinée d’une jeune fille, seul rempart contre les forces du mal qui menace les Trois Royaumes. Et quand on découvre que l’un des trois royaumes est celui du Petit peuple, nos lutins ne pouvaient que se lancer sur la piste des auteurs pour en savoir un peu plus. Résultat: un joli échange avec Jacques Lamontagne, le scénariste québécois et une très belle dédicace de Ma Yi, le dessinateur chinois.

    Après le dessin, vous vous attaquez au scénario. Qu’est-ce qui vous a poussé à vous essayer à cette autre facette de la bande dessinée ?
    En fait, j’avais déjà scénarisé pas mal de courts récits pour des magazines québécois. L’envie était là depuis un bon moment. Il y a environ trois ans, Jean-Luc Istin et moi discutions de l’éventualité d’une autre collaboration scénariste/dessinateur, et je lui avais envoyé un synopsis afin de lui montrer quel type d’univers me plaisait. Du coup, il avait beaucoup aimé mon écriture et m’avait encouragé à pousser le truc. Au final, ce projet n’a jamais vu le jour, mais Jean-Luc est revenu à la charge afin que j’écrive un projet d’Heroic Fantasy pour sa collection Celtic. Yuna était née.

    La première chose qui étonne pour Yuna est le fait d’avoir un scénariste québécois et un dessinateur chinois pour une histoire plutôt européenne et celtique. D’où vous vient cet intérêt pour le Petit Peuple et ses légendes ?
    Par la force des choses, à travers ma collaboration à la série Les Druides, j’ai dû me familiariser avec cet environnement, cet univers. Donc, lorsque Jean-Luc m’est arrivé avec cette idée, j’étais d’avantage à l’aise avec l’esprit “Celtique”. Mais il est vrai que ça fait un peu étrange de voir un chinois et un Québécois “s’approprier” cette culture celtique.

    Cela a-t-il été facile de transmettre cette culture féerique à un dessinateur chinois ? Le résultat pourrait très bien être l’oeuvre d’un dessinateur breton? Quel est l’apport chinois dans cette série ?
    En fait, le plus difficile dans ma collaboration avec Ma Yi a été de bien l’informer sur les spécificités techniques (formats, profil Photoshop, type de fichier). Pour le reste, Ma Yi a eu le don de nous surprendre par la richesse de son imaginaire. Tout en étant très franco-belge dans son dessin, il a su nourrir visuellement la série avec son bagage culturel. Ce qui nous donne un résultat fort intéressant et un Petit Peuple entièrement revisité.

    Yuna met en avant le destin d’une jeune fille. Ces dernières années, on voit surgir de plus en plus d’héroïnes alors qu’auparavant l’emploi d’un héros était quasi automatique. Cela est-il lié à la présence de plus en plus significative d’un lectorat féminin ?
    Le fait que notre série mette en vedette une héroïne vient d’une demande de Jean-Luc en ce sens. Savoir ce qui l’a motivé à demander un personnage féminin, Je n’en ai aucune idée. En fait, je ne me suis jamais questionné là-dessus. Peut-être effectivement est-ce pour conquérir une part du lectorat féminin… Mais il était déjà clair dans ma tête que je ne voulais pas d’une héroïne pulpeuse avec des habilités incroyables. J’aime bien les personnages ordinaires, que rien ne prédestine à être des héros. J’aime l’idée d’assister à leur transformation graduelle, à les voir se construire tout en préservant l’imperfection qui fait d’eux des êtres humains et ce que cela implique.

    L’un des Trois Royaumes est celui du Petit Peuple. Dans le premier tome, on le découvre comme une race unique de petits guerriers. Votre représentation du Petit Peuple se limitera-t-elle à cette image ou peut-on s’attendre à d’autres races féeriques ?

    Quelques autres créatures, issues de l’imaginaire celte, feront leur apparition dans le tome deux… Je n’en dis pas plus pour l’instant. :0)

    Dans votre série, les méchants sont fort marqués graphiquement. On décèle une volonté de bien distinguer les personnages en deux camps, un voué au Mal, l’autre au Bien?

    La série Yuna n’a pas la prétention de vouloir réinventer le genre. Yuna, c’est un peu un conte de fée, où les méchants sont très méchants et leur méchanceté si développée, si énorme qu’elle les rend presque bêtes. Les “bons” quant à eux, ont d’avantage de nuances, certaines failles dans leur bonté qui les rend “humains”. Cette facette de leur personnalité sera beaucoup plus développée dans les deux prochains tomes.


    On remarque également plusieurs niveaux de représentations. Les créatures comme les dragons, chimères, tarasques semblent plus «réalistes», les paysages plus évaporés et les personnages ont également leur style propre. On a comme un mélange de styles au sein d’un seul et même univers?

    Ma Yi est le maître d’oeuvre de cette approche artistique. Lorsque je reçois les planches, je ressens dans celles-ci tout le plaisir que Ma Yi a à dessiner des créatures fabuleuses. Lorsque l’on regarde ses dragons, ses chimères, ce sont véritablement des bêtes effrayantes. Ça renforce tout le côté dramatique de ces scènes. Nul doute que le lecteur sera sensible à toutes ces subtilités artistiques.

    Le scénario de ce premier volume est dense, riche en aventure et l’histoire est rapidement mise en place après une introduction habile et dépaysante. Vous désiriez vraisemblablement offrir au lecteur une mise en bouche particulièrement travaillée ?

    Il était essentiel pour moi que ce premier tome ne soit pas qu’une mise en place de personnages et de l’univers dans lequel ils évoluent. Je tenais à ce qu’à travers la présentation de l’intrigue et des motivations des personnages, le lecteur soit immédiatement emporté dans le monde de Yuna et que l’action soit omniprésente tout au long de l’album, tout en étant régulièrement ponctuée de touches d’humour, élément essentiel à mon écriture.

    Combien de tomes sont-ils prévus et à quel rythme ?
    L’histoire sera bouclée en trois tomes. On prévoit d’en sortir un chaque année. Après, en fonction des ventes, on verra si Yuna mérite de connaître d’autres aventures. Si tel était le cas, je pencherais d’avantage pour des “one shot” ou diptyques, mais pas d’avantage. Je n’aime pas les histoires qui sont trop à rallonge.

    Votre créature féerique préférée et pourquoi ?

    Le Dragon pour sa force et son côté majestueux.

    Propos recueillis par le Peuple féerique en février 2009.

    La dédicace de Ma Yi pour le Peuple féerique :


  • Citation de Lewis Carroll

    « Je pense qu’un être humain est capable de plusieurs états physiques et de différents degrés de conscience:

    (a) l’état ordinaire, où il n’a pas conscience de la présence des Fées;

    (b) l’état d’ »enchantement » dans lequel, tout en étant conscient du monde réel alentour, il est également conscient de la présence des Fées;

    (c) une sorte de transe, dans laquelle, bien qu’il n’ait pas conscience de l’envirronnement endormi, il (c’est-à-dire son essence immatérielle) migre  vers d’autres lieux, que ce soit dans le monde réel ou au Pays des Fées, et il a conscience de la présence des Fées. »

    Lewis Caroll

    Preface to Sylvie and Bruno

  • Djief et les korrigans

    C’est le talentueux Djief (Le Crépuscule des Dieux, The Grimoire, Tokyo Ghost…) qui signera la couverture du 10ème et dernier tome de la série Les Contes du Korrigan (Soleil Celtic). Une série qui avait ouvert les portes de la collection Soleil celtic suite à son succès et qui avait réellement séduit et ravis le Peuple féerique. Djieff présente sur son BLOG ses réalisations et ses couvertures de la série.

    C’est tout simplement magnifique. Notez que la dernière est la future couverture du tome 10.

    N’hésitez pas à en découvrir plus sur Djief en visitant son BLOG.

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