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  • Pierre Dubois

    Né en 1945 dans les Ardennes, Pierre Dubois partage sa vie entre ses demeures du Nord et de Bretagne. Cela, lorsqu’il ne se promène pas de l’autre côté du miroir. Car l’homme est ami des fées et nous rapporte nombre de récits et anecdotes sur le Petit Peuple. Que ce soit au travers de ses célèbres encyclopédies ou au travers de ses bandes dessinées (Laïyna, les Lutins, Red Caps, le Grimoire du Petit Peuple…), l’auteur nous enchante au fil de ses publications.

    Conteur, scénariste de bande dessinée, anthologiste et écrivain, Pierre Dubois donna véritablement le goût de la féerie au public français avec la publication de ses Grandes Encyclopédies des lutins, des fées et des elfes dans les années 90. Il a également travaillé pour la télévision.
    De ses nombreuses œuvres retenons entre autres : La Grande Encyclopédie des Elfes, La Grande Encyclopédie des Fées, La Grande Encyclopédie des Lutins, Les Leçons d’elficologie, Dragons & Chimères, Le Grimoire du Petit Peuple, Laïyna, Les Lutins, Le Torte, Pixies, Petrus Barbygère, Le Miroir des eaux, Red Caps, La Légende du Changeling

    Dans son œuvre majeure qui est et restera les Grandes Encyclopédies publiés chez Hoëbeke, Pierre Dubois mêle son érudition à propos du Petit peuple à son esprit vif et imaginatif. Il donne à lire non un répertoire strict et rigide mais une véritable invitation à vivre féerie.

    L’homme est également connu pour ses discours envolés pour défendre la cause de l’imaginaire et de la Nature. Il nous met bien souvent en garde contre le retour vengeur des elfes et des fées si nous ne prenons pas soin de notre mère, la Terre. Plus qu’un passionné ou un elficologue, Petrus Barbygère, Pierre le Barbu est un être à part entière de Féerie.

  • Fées

    Étrangement, les fées sont de toutes les créatures de l’Autre Côté, à la fois les plus évoquées tout en étant les moins saisissables… Tantôt minuscules aux ailes de papillon, tantôt belles dames aux atours médiévaux. Figure aux milles images, toujours en mouvement, en transparence. Petite plongée au cœur de Faerie pour vous livrer quelques secrets sur les fées avant que ces dernières ne s’évaporent…

    Aux origines…
    Le premier constat lorsqu’on s’intéresse aux fées est la multitude de pistes qui s’offrent à nous. Car la fée est plurielle. Qu’on remonte à sa ou ses naissances mythologiques ou qu’on tente de la définir physiquement, on se heurte à nombre de possibilités.

    Qu’est-ce qu’une fée ? Pour tenter de le comprendre, il faut nécessairement s’attacher au mot. Pierre Dubois rappelle très justement dans son Encyclopédie des Fées (Hoëbeke) les propos d’Alfred Maury mettant en parallèle les fata (Parques) et les Fées ainsi que le mot fatum d’où découlera l’adjectif fé signifiant «destiné». On le voit, les fées ont quelque chose à voir avec l’idée de destin et leurs ancêtres divines, les Parques. On notera au passage que ces divinités étaient trois, tout comme le seront très souvent les fées dans les contes…
    Ce lien avec les divinités antiques est encore renforcé lorsqu’on s’arrête sur l’idée de fée marraine. Les Carmentes Anteverta et Postverta, divinités romaines de la connaissance du passé et du futur, étaient liées à la naissance des enfants qui se présentaient par la tête ou par les pieds. Au fil des siècles, la tradition voudra que les fées, comme les anciennes divinités, se penchent sur le berceau de nos enfants, leur procurant protection et bienveillance.

    Dans son Guide du chasseur de Fées (Le pré aux clercs), Edouard Brasey insiste sur la notion de beauté. La fée est un idéal de beauté. Voilà donc un autre trait essentiel, l’idée de beauté, de perfection. Une idée que Jean-Louis Fetjaine reprend dans sa trilogie des elfes (Pocket) où « les femmes elfiques étaient d’une telle beauté que les hommes qui n’avaient pas l’habitude de traverser leurs contrées les prenaient pour des fées ».

    Les traditions celtes et les récits arthuriens entraîneront les fées vers la pratique de la magie. De la prophétesse antique à la magicienne celte, il n’y avait en effet qu’une infime frontière, vite franchie. On y verra également le lien des fées à la Nature, provenant des croyances celtiques et de leurs cultes intimement liés à la Terre, chaque divinité étant la gardienne d’un lieu, d’une rivière ou d’une forêt… Ce lien à la Nature, nous le faisons encore aujourd’hui puisqu’il n’est pas rare de voir ci et là une petite figurine de fée orner un coin de jardin, petite divinité protectrice de cet endroit chéri. Beatrice Philpotts nous parle d’ailleurs des Fées du Jardin (Le pré aux clercs) avec poésie et tendresse. Fleurs, plantes et fées s’y côtoient, tout comme dans un autre ouvrage liant jardin et féerie, l’Herbier féerique par Amandine Labarre (AK Editions).
    Enfin, les idées de beauté et magie fascineront encore les auteurs du Moyen-Âge et donneront naissance à la fée courtoise, celle qui envoûtera nombre de cœurs de ces preuxs chevaliers…

    Nous parlions plus haut du caractère pluriel de la fée. Le mot anglais pour fée est fairy et il désigne tout membre du Petit Peuple. Dans son Dictionnaire féerique (Oxymore), André-François Ruaud reprend bien le terme fée comme un terme générique lorsqu’il affirme «Notons enfin que j’utilise indifféremment pour les êtres féeriques (mâles, femelles ou neutres) les termes esprit, fée ou génie». On s’éloigne donc de la définition typiquement française qui voit en la fée une figure féminine pour l’élargir à l’ensemble des créatures féeriques.

  • Fantasy

    Issu à la fois du Merveilleux et du Fantastique, le genre Fantasy apparaît au XXe siècle.
    Le terme anglais « fantasy » signifie tout simplement « imagination ». Ce genre puise ses origines dans les mythes, le folklore légendaire, les contes de fées. On le dénomme parfois médiéval-fantastique en rapport au cadre très souvent moyenâgeux de ses récits.

    La fantasy nous invite à explorer un monde supposé réel. L’univers décrit est accepté sans autres explications.
    De très nombreuses œuvres de fantasy empruntent créatures ou caractéristiques à la féerie, aux contes et légendes.

    La Fille du Roi des Elfes (The King of Elfland’s Daughter) de Lord Dunsany (1924) peut être considéré comme l’un des premiers ouvrages fondateurs du genre.

    La Fantasy connaît ses premiers succès en littérature : Conan le Barbare de Robert E. Howard dans les années 30, le Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien dans les années 50.

    L’engouement du public pour ce type d’histoires aboutira à nombre d’œuvres littéraires, cinématographiques, musicales ou graphiques.

  • Elfes

    Les elfes sont des créatures féeriques liées à l’air dans la mythologie scandinave. Ces petites divinités nordiques protégeaient la nature et la fertilité. Les elfes ou alfar sont également liés étymologiquement à la couleur blanche (du latin alba).

    Décrire la taille ou les mœurs des elfes est chose difficile car il en est de toutes sortes. D’une légende à l’autre l’elfe se fait noir, minuscule, de taille humaine, lumineux, domestique des dieux ou esprit de la nature. Tantôt il se fait proche des nains, tantôt des pixies. Il est esprit positif et protecteur ou bien maléfique et responsable de tous les maux et maladies.

    L’œuvre de J.R.R. Tolkien et son fabuleux Seigneur des Anneaux a largement contribué à la représentation contemporaine des elfes, à savoir des êtres d’apparence et de taille humaines, lumineux, sortes de dieux humanoïdes décidés à quitter le monde des hommes pour leur paradis. La ressemblance avec les anges bibliques n’est pas étonnante venant de Tolkien.

  • The Elf Fantasy Fair : devenez un elfe ou une fée le temps d’un week-end aux Pays-Bas !

    The Elf Fantasy Fair au Château de Haar, Pays-Bas (à coté d’Utrecht)
    Les 25 et 26 avril 2009
    www.elffantasyfair.com


    Invités d’honneur :
    James Marsters (« Spike » dans Buffy Vampire Slayer)
    Marc Ferguson (le Roi des elfes Gil-Galad dans les films du SDA)
    Robyn Young (Brethren Trilogy)

    Et des dizaines d’échoppes, de stands, d’activités pour le plus important festival d’Europe.
    Il y a même quelques français de prévu comme Krystal Camprubi et Portelune Productions !

    L’Elf fantasy Fair, c’est quoi ?

    Depuis 2001, 25.000 fans de fantasy et de féerie issus de toute l’Europe se rassemble chaque année pour vivre un temps hors du temps, une toute autre réalité. Chaque visiteur participe lui-même à cette aventure en venant costumé. D’année en année, les costumes se font plus précis, plus grandioses et y aller est vraiment dépaysant. Les elfes y côtoient les orcs, les vampires s’amusent avec les lolitas gothiques, les héros de Manga y dégustent mille mets médiévaux en compagnie de preux chevaliers.

    Le décor également vaut la peine de se déplacer même de très loin. Un décor en pleine nature où se dresse un immense château digne des contes de fées. Particpant grandement au décor, l’ambiance qui y règne. Onirique et chaleureuse. On y découvre tour à tour des combats opposant des créatures sauvages à des légions surentraînées, des bands jouant de la cornemuse, des artistes peintres, illustrateurs et sculpteurs, des auteurs mondialement connus, etc.

    Bref, un énorme événement se prépare une fois de plus. Serez-vous de la partie ?

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