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  • Histoires de Fées – éditions Lito

    Pour réussir un beau livre illustré, il faut trois choses: de très belles illustrations, des textes brillants et un objet-livre soigné. Histoires de Fées paru il y a plus d’un an aux éditions Lito réunit ces trois choses essentielles et vous plongera avec délice dans l’univers des fées.

    Christine Palluy vous invite dans son univers au moyen de son écriture fine et poétique. Elle enchantera vos esprits de cette promenade au pays des fées. Les Demoiselles ont une grand fête à préparer: le printemps arrive, leur reine passera le relais à son héritière et, de plus, la voilà amoureuse du roi des elfes ! Pour fêter tout cela, plusieurs fées sont envoyées à travers le monde et le temps pour en ramener de jolis présents. Chaque fée vivra une aventure merveilleuse et nous passerons d’un royaume aquatique au palais d’un sultan, d’une bibliothèque à la chine ancienne… Des voyages fabuleux merveilleusement servis par les illustrations de Mayalen Goust, Charlotte Gastaut et Lucile Placin aux styles bien différents mais qui se marient ici avec grâce pour donner à l’ensemble une richesse et une saveur particulières.

    Enfin, le soin apporté à la mise en page et en forme du livre, avec une superbe couverture découpée et parsemée d’étoiles brillantes, achève de donner à l’ensemble ce qui fera pétiller les yeux de vos enfants lorsque vous leur lirez ces contes.

    Nous avons été plus que séduits par ce livre féerique et les merveilles qu’il contient. Un must à posséder absolument.

  • La boutique de Sandrine Gestin et Didier Rougerie nous ouvre ses portes

    Sandrine Gestin est une illustratrice féerique que l’on se doit de connaître. Depuis les débuts, son compagnon, Didier Rougerie, l’accompagne dans ses rêves de mondes irréels. Ensemble, après nous avoir fait découvrir leur site web, voici qu’ils offrent à tous les amoureux de fantasy d’entrer dans une vraie boutique, bien réelle celle-là, temple dédié à la féerie. Petite interview autour de la boutique « Rêveries de Fées »

    Après avoir proposé les réalisations de Sandrine Gestin en ligne, vous avez ouvert une vraie boutique dans une charmante petite rue de Martel (dans le Lot). Pourquoi ?

    Pour partager cet univers. Qui n’aimerait pas ouvrir un lieu de rencontre, de découverte autour de sa passion ?
    Montrer que derrière tant de réalisations, films, livres, BD, couverture, etc, il y a des gens vivants. Et bien sûr, en commençant par ma Dame. J’aime apporter des toiles originales de Sandrine pour que les visiteurs (re)découvrent ce qu’est une toile à l’huile et comment elle en devient un livre.

    Je suppose que Sandrine peut y rencontrer des gens. C’est important l’échange avec un public ?

    Essentiel. Mais nous n’avons pas de recul encore car je n’ai pas fait de publicité alentour et Sandrine a une année totalement incroyable en nouveautés et donc super-giga-occupée. Alors, très rarement on a pu la croiser sur la route de la maison (1min30 🙂 pour venir dédicacer à un(e) fan un de ces livres. Mais je prépare quelque chose de tout simple pour le 31 octobre (les univers se croisent ce jour là), histoire de papoter, boire
    un truc non identifié mais orange et espérer qu’un des derniers livres de Sandrine soit dispo.
    Sandrine aime beaucoup les dédicaces sur les salons, ça revigore.

    On peut dire que c’est l’aboutissement d’un rêve ?

    C’est un partie d’un rêve, oui. Il me manque de la place et des moyens pour aller au bout de mon rêve et y ajouter la SF par exemple. Mais déjà, c’est un espace dimensionnel très étrange dans notre superbe village. Un bout de la Bretagne avec toutes la puissance des légendes celtiques et un bout des autres univers. C’est une vitrine pour les talents et gens qu’on aime.
    J’aimerais avoir des tableaux et des livres de Manchu, de Hubert de Lartigue, de Stéfan Martinière, Aleksi, John Howe, Alan Lee, des potes quoi…

    Dans la boutique, que peut-on y trouver exactement ?

    Tous les livres et produits dérivés de Sandrine bien sûr. Plus des
    collectors et autres tirages spéciaux.
    Ensuite, plus de la moitié de la boutique est constituée des produits de l’éditeur principal de Sandrine « Au Bord des Continents ». C’est un éditeur génial car il a vraiment la passion de son métier… il écrit même des textes… jamais vu ça avant !
    Livres et « goodies » illustrés par Jean-Baptiste Monge (arf quel talent ce gars!!! Je veux un original de ces aquarelles !). Pascal Moguérou, Erlé Féronnière, Elian Black’Mor, Yannig Germain, etc… Tous talentueux évidemment.
    Le Pré aux Clercs avec les encyclopédies du Merveilleux, les calendriers des Fées.
    Des dizaines de cartes postales, affichettes, et produits de papeterie. Des bijoux, des figurines, etc..
    Et un coin NAHEULBEUK avec des photos de concerts, des chaussettes et autre kazoo (pas à vendre le kazoo, il est magique !).

    Comment se passe une journée à la boutique « Rêveries de Fées » ?

    C’est fonction des gens qui passent ou pas… Mais étant très bavard, je ne peux m’empêcher d’expliquer ou montrer l’arrière-cuisine de la création.
    J’ai 2 ou 3 PC (dans 15M2) avec des milliers de photos de salons, artistes rencontrés, travaux de Sandrine en cours. Montrer les dernières photos des chevaux de Sandrine (2 Irish Cobs: maman + petite), écouter/voir/lire les dernières créations de John Lang (POC). Et, il faut l’avouer, en ce moment de calme, je monte mes persos sur différents MMG et prépare mon futur coin formation/découverte informatique. Fantasy +SF +Informatique = GEEK ? Vous croyez ?

    Quelle est l’actualité de Sandrine en ce mois d’octobre ?

    En pleine effervescence… elle est en train de créer son Art Book ! Un vrai rêve pour elle. Un beau livre de 160 pages qui sort pour Noël. Sinon, le calendrier des Fées 2009, un agenda 2009. Et le mois prochain, l’Encyclopédie des Elfes chez le Pré aux Clercs (de Edouard Kloczko), et Légendaires, même éditeur (de Edouard Brasey).

    Enfin, de tout le Petit Peuple, quelle est votre créature préférée ?

    Ah ben ça…. vous êtes le premier à me le demander… En fait, je crois que c’est mon chat Lester qui est un croisement entre un Maine-Coon et un lutin. Réponse qui me permet de ménager les susceptibilités de toutes les autres créatures.

    Sandrine Gestin sera en dédicace :

    – Les 25 et 26 octobre au Salon Quai des Bulles à St Malo
    – Le vendredi 31 octobre à la boutique « Rêveries de fées » pour Halloween.
    – Les 8 et 9 novembre au salon du livre de Brive

    En savoir plus :

    La boutique : www.reveriedefee.com

    La boutique en Ligne : www.faiseurs.com

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  • Sandrine Gestin – Au Bord des continents

    Rêveries de fées par Sandrine Gestin
    Rêveries de fées par Sandrine Gestin

    Petite visite Au Bord des Continents où sont parus deux ouvrages de Sandrine Gestin. Le premier est un carnet d’adresses parcheminé et rempli d’elfes et de fées. Le second est une œuvre plus personnelle, une invitation au voyage onirique au pays de l’Autre Côté. Rêveries de fées a été écrit, illustré et mis en page par Sandrine Gestin et on ressent tout l’amour qu’elle a donné à la création de ce magnifique objet. On entre véritablement dans l’univers Gestin et on se complaît à y demeurer jusqu’à la toute dernière page. Difficile de refermer ce genre d’ouvrage !

  • Féerie chez le Pré aux Clercs…

    Le Petit livre des fées dEdouard Brasey
    Le Petit livre des fées d'Edouard Brasey

    Une fois de plus, les fées auront de quoi se réjouir côté lectures pour cet été 2008. Commençons notre tour d’horizon par une promenade du côté du Pré aux clercs, maison décidément bien prolifique lorsque l’Imaginaire s’allie aux belles images. L’Art de la Fantasy est un recueil d’illustrations somptueuses qui a le mérite de mettre en avant de jeunes créateurs contemporains. Les professionnels y côtoient des artistes découverts sur le net. De quoi intéresser les amateurs de belles images qui pourront se ruer à partir de ce recueil sur les différents noms qu’il présente. Les amis des fées choisiront la collection des Petits livres de… qui nous invite à revenir sur les fées, les dragons et les elfes. Trois livres écrits par Edouard Brasey et jouissant d’illustrations de Sandrine Gestin.

  • Sixième rue, neuvième art – Fantasy urbaine et bande dessinée

    Sixième rue, neuvième art
    Fantasy urbaine et bande dessinée

    Des fées qui débarquent en ville, des personnages de contes qui déambulent dans les rues citadines, voilà un concept aussitôt adopté par les auteurs de bande dessinée. Pour les amateurs de cases, planches et bulles, voici quelques repères, autant de portes à ouvrir pour se projeter dans un monde urbain teinté d’étincelles magiques…

    La fantasy urbaine répond favorablement à cette double attente de lecteurs majoritairement citadins.

    Déesse blanche, déesse noire de Servais

    A savoir une critique de la société urbaine, un regard sur son côté décadent augmenté d’une attirance pour la Nature comme symbole de pureté. Les fées, les personnages de contes, les elfes lorsqu’ils sont plongés dans nos villes soit les fuient en se construisant leur propre monde ou leurs propres règles, soit les subissent et leur sort rejoint les plus malheureux, les plus oubliés des hommes. Au contact de la société moderne, industrielle et urbaine, les fées perdent leur pureté.
    Mais les fées influent également ce monde urbain, ce monde des hommes. Elles plantent leurs griffes en nos destins, le plus souvent pour nous ramener vers la Nature et ses règles sauvages, inhumaines dans le sens d’incompatible avec notre système de pensée, notre vision dichotomique du Bien et du Mal. Déesse Blanche, déesse noire de Servais épouse bien cette idée lorsque les fées interagissent sur le destin de deux jeunes filles bien modernes.

    On peut donc voir le traitement de la féerie urbaine par les auteurs comme d’une part une juxtaposition de deux mondes néanmoins clairement séparés, d’autre part, lorsque cette frontière est perdue, une métamorphose irréparable de la nature profonde des fées, un empoisonnement de leur pureté.

    Un monde parallèle au nôtre
    Dans le premier cas, on retrouve des séries tel que Algernon Woodcock, où ce médecin à l’œil fé parvient à voir de l’Autre côté du miroir. Sans cet instrument, les fées restent invisibles à l’homme. Elles appartiennent de plus entièrement à leur monde. L’Héritage d’Emilie inscrit également son monde féerique mêlant créatures légendaires et extraterrestres dans une dimension parallèle. A la fois présente et infiniment lointaine.
    Dans Tir Nan Og, Fabrice Colin plonge un peu plus ses personnages dans notre monde urbain mais garde les distances. Ses fées vivent bien dans leur monde, ont fui le nôtre et celles qui demeurent se sont regroupées dans des lieux magiques, à l’abri du regard des hommes.
    Bien connu pour ses romans de fantasy urbaine, Neil Gaiman avec Sandman survole notre monde sans vraiment s’y poser. Son mélange de rêve et de mythologie sépare bien ses personnages du monde des hommes qu’ils influencent plus qu’eux-mêmes le sont par lui. Empruntant également la voie du rêve Ellis rapproche un peu plus les deux mondes en permettant aux créatures oniriques de s’incarner dans nos villes.

    Fables

    Un seul et même monde
    Dans cette seconde catégorie d’œuvres rattachées au courant de fantasy urbaine, se trouvent certainement les plus intéressantes car plus ancrées dans un contexte urbain et a fortiori plus proches de nous. Commençons ce petit tour d’horizon par le Kamikaze de Satoshi Sichi qui prend Tokyo comme cadre de la lutte entre plusieurs clans « féeriques ». Evoquons également très brièvement The Magic of Aria ou l’histoire d’une bande de jeunes féeriques s’amusant dans les soirées new-yorkaises, pour arriver à deux titres véritablement incontournables pour le sujet qui nous occupe. Le premier est bien entendu Fables qui met en scène les personnages des contes qui se sont réfugiés dans notre monde, chassés du leur par l’Adversaire. Ils vivent donc parmi nous, même si les moins conformes à notre apparence humaine sont parqués à l’extérieur de New-York dans « La Ferme ». Les héros de notre enfance sont ici revisités pour s’immiscer dans notre quotidien. Une excellente série à découvrir si ce n’est déjà fait.

    Autre incontournable et toute récente celle-là, Wisher de Latour et De Vita. Une série qui nous propose une étrange chasse aux féeriques dans les rues de Londres où les créatures rescapées d’une extermination totale vivent au milieu des hommes. Le héros est un djinn qui s’ignore et le dernier espoir des féeriques…

    Enfin, et pour terminer cet article, signalons la parution assez récente d’un livre illustré intitulé tout simplement Faery City et qui est l’œuvre de Mathieu Gaborit et Amandine Labarre. Un livre qui raconte la recherche d’une jeune fille sur ses origines dans un Paris qui voit surgir son côté féerique. Une œuvre originale puisqu’elle s’appuie sur un jeu de tarots et ses arcanes et jouit d’illustrations soignées.

    A lire…
    Tir Nan Og de Colin et de cock, Les Humanoïdes Associés
    Wisher de Latour et de Vita, Le Lombard
    Sandman de Gaiman, Delcourt, Panini Comics
    Déesse blanche, déesse noire de Servais, Dupuis
    Ellis de Latour et Griffo, Le Lombard
    L’Héritage d’Emilie de Florence Magnin, Dargaud
    Algernon Woodcock de Sorel et Gallié , Delcourt
    Faery City de Gaborit et Labarre (livre illustré), Tournon
    Magic of Aria, de Brian Holguin et Jay Anacleto, Semic
    Fables, de Willingham, Medina, Buckingham, Panini Comics

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