Étiquette : Brian Froud

  • Little Folk of Faery – Un jeu très attendu sur la chaîne jeux d’Orange

    Les amateurs de jeu et de féerie vont être comblés. D’ici un mois devrait sortir Little Folk of Faery, un jeu 100% féerique qui réunira les fées, pixies et farfadets pour une aventure des plus amusantes.

    Mickaël Ivorra, initiateur du projet, nous en apprend un peu plus : « Le jeu propose de gérer une petite communauté d’êtres féériques (farfadets, gnomes, dryades et pixies), et de les aider à rétablir l’ordre des lieux (ils ont élu domicile dans une petite boutique de curiosités abandonnée). Au fil de l’aventure, le joueur comprendra pourquoi une brume omniprésente plane sur leur petit village, et les aidera à faire fuir les créatures nostalgiques qui ont envahi l’endroit et effraient les habitants…   De nombreuses tâches l’attendent : récupérer et collectionner des runes cachées dans le décor, aider les dryades à replanter un arbre, organiser un banquet pour faire revenir des farfadets égarés, reconstruire les lieux tombés en ruine…
    Les sources d’inspiration vont de Brian Froud à Jean-Baptiste Monge en passant par DiTerlizzi, pour les visuels – beaucoup de textures très riches, « vieilles » (mousse, écorce, rouille…), très loin des jeux « casual » américains souvent trop lisses ».

    Le jeu sera disponible en téléchargement exclusif sur la chaîne jeux d’Orange (http://jeu.orange.fr), qui est accessible à tous les internautes, et une version gratuite limitée à 1h de jeu sera disponible dès la sortie.

    En attendant, pour les branchés facebook, une page est disponible ICI.

  • Faerieworlds, vivez votre légende !

    Voici la superbe affiche signée Brian Froud concoctée pour le prochain festival Faerieworlds, le plus important festival dédié à la féerie de toute la planète. Ce festival se déroule aux états-unis et pour cette édition 2009 change de lieu pour se tenir dans le magnifique parc de Mount Pisgah en Oregon. Un cadre Nature sublime et qui sera bien préservé par les festivaliers vu que ce festival est 100% écologique !

    Alors si vous avez encore l’occasion de réserver vos vacances et êtes passionné par les fées, voilà un rendez-vous obligatoire !

  • Les Arbrölds – une boutique féerique à Crémieu

    L’atelier magique des Arbrölds est un monde de lutins et d’êtres féeriques inscrits dans la Nature. Ici une racine, là une branche ou un champignon. Toute forme naturelle est prétexte ou envie pour Jean-Louis d’y inscrire un regard et un sourire malicieux et donner vie à une multitude de personnages envoûtants et envoûtés. Alors si vous passez par Crémieu, n’hésitez pas à entrer dans leur boutique, Jocelyne vous y accueillera avec sourire et sympathie…


    Comment se décide-t-on un jour à créer des personnages féeriques et d’où vous est venue l’inspiration lors de la création de votre premier personnage ?
    Je n’ai jamais « décidé » de créer des personnages féeriques, ceux-ci se sont imposés à moi au fil du travail, de mes élucubrations… Au début, je travaillais la pâte fimo et un jour j’ai voulu faire quelque chose dans l’esprit d’une illustration d’Alan Lee dans le Livre des Fées : un visage dans une racine (le tout premier d’une longue série…). Pour ce faire, il me fallait une matière qui ne se cuisait pas et j’ai trouvé l’argile autodurcissante. Et cela a été le véritable déclencheur de toute mon aventure car cette nouvelle matière m’a ouvert de nouvelles possibilités, de nouveaux horizons.C’est une matière noble, naturelle et qui a vraiment orienté mon travail. J’ai trouvé un vrai plaisir à imaginer et créer des créatures issues de la nature et de manière non volontaire mais juste en me laissant guider, mon imaginaire et mon atelier par le fait se sont peuplés de racines habitées, puis de lutins, légumes à tronches et tous les autres…

    Expliquez nous les différentes étapes d’une de vos créations…
    Pour une racine par exemple, le cheminement est long. Ca commence par une balade en forêt, et une pièce de bois qui me fait un clin d’oeil.
    Alors, je la ramasse, la ramène à la maison. Je la nettoie, la fais sécher, souvent plusieurs semaines ou mois avant de la travailler, la traite si besoin est. Puis, un jour je décide de lui donner vie.
    Parfois, j’en oublie certaines et je les redécouvre au hasard d’un tour d’horizon dans l’atelier. Donc, je m’intéresse à une racine et je peux passer un bon moment à la regarder, simplement à la regarder pour y voir apparaître le visage qu’elle va avoir. Ma matière ne me permet pas de réfléchir une fois le travail commencé, il faut savoir à peu près ce que je vais faire, car elle se fige à l’air donc devient moins malléable au fil des minutes. Quand je me sens prêt, je commence le modelage. Je sais quelle expression je vais lui donner. Mais malgré tout rien n’est figé, parfois j’imagine quelque chose et un coup de pouce dans un sens ou dans un autre et le visage peut changer. Ensuite, je laisse sécher.
    Comme il s’agit d’une rencontre entre deux matières : l’argile et le bois, il peut y avoir un phénomène de rétractation à la jonction alors, il y a plusieurs étapes de modelage pour obtenir un résultat satisfaisant. Le temps de séchage est d’autant plus long. Ensuite, vient le moment de la peinture. Etape délicate, il me faut me fondre complètement dans les tons du bois pour faire vivre ma racine. De toutes mes créations, ce sont celles dans lesquelles je « m’éclate » le plus. Et puis, on nage dans l’imaginaire, alors tout est permis, et cela me convient bien.

    Aujourd’hui vivez-vous exclusivement de vos créations ?
    Oui, nous vivons tous les deux avec ma femme juste de notre activité.

    Internet vous a-t-il permis de développer votre activité ?
    Internet est surtout une formidable vitrine. Cela a permis de nous faire connaître auprès de beaucoup de gens, qui ne nous auraient jamais découvert sinon.

    De quelle création êtes-vous le plus fier et pourquoi ?
    Il n’y a pas une pièce en particulier. Ce sont dans les racines que je m’investis le plus et dont je suis peut-être le plus « fier » (si on peut utiliser ce mot) mais je m’amuse de tout, de toute manière.

    Trouvez-vous que la féerie gagne du terrain de nos jours ?
    Est-ce que la féerie gagne du terrain de nos jours ? On ne peut pas ignorer un mouvement de mode sur les univers féeriques (cinéma, publicité…) tout le monde récupère ces images très porteuses de rêve et très positives à son compte. Après, je trouve qu’il y a de l’évolution au niveau de l’édition, beaucoup plus de livres, d’illustrateurs découverts… Je crois qu’on est tous un peu collectionneur du côté graphique de la féerie alors c’est très bien. Sinon, les boutiques féeriques fleurissent un peu partout dans les grandes villes, mais est-ce que cela fait avancer la féerie dans la tête des gens, je ne sais pas. J’espère que les amateurs de boutique féerique ont une démarche qui vont au-delà de la simple collection de petites fées de série par exemple, ce serait dommage… Pour moi, vivre en accord avec l’esprit féerique, c’est vivre en respectant la nature, en créant des échanges avec elle. On la respecte, on la protège et en échange, elle nous offre sa beauté et ses trésors (de jolies racines noueuses à travailler par exemple…). Et la féerie, c’est aussi ne jamais mettre de barrière à son imagination. Il y a eu une époque de légendes où des choses extraordinaires pouvaient se produire car les gens y croyaient. Il faut croire, imaginer, créer et alors beaucoup de choses deviennent possibles… Beaucoup de clients nous le disent, adopter un lutin, c’est se donner une petite clé pour rêver. Rêver qu’il peut y avoir un autre monde où les choses sont possibles, se permettre de rêver et ne pas s’enfermer dans un rigorisme intellectuel où il faut quand même être un peu sérieux dans la vie !!! Non, ne soyons pas sérieux (parfois, mais surtout pas tout le temps !!!) En ce sens si la féerie pouvait contaminer un peu plus de monde, ce serait plutôt bien… et le monde serait beaucoup plus rigolo.

    Quelle est votre créature féerique préférée et pourquoi ?
    Je ne suis pas du tout attaché à un personnage en particulier. Par contre, je suis admiratif de certains univers développés par des illustrateurs comme Brian Froud, John Howe, Alan Lee, mais aussi plus près de nous Olivier Ledroit ou encore Moguerou dont les délires me font beaucoup rire…

    Propos recueillis par le Peuple féerique en avril 2009

    Envie de visiter leur boutique sur Internet ? C’est par ICI !

  • Petites questions à Jean-Louis Fetjaine concernant les éditions Fetjaine

    Le Peuple féerique vous propose également des rencontres avec les principaux éditeurs de féerie. Nos premières questions sont allés à Jean-Louis Fetjaine qui a publié de merveilleux ouvrages photographiques avec ses complices Jean-Babptiste et Sandrine Rabouan…


    Au catalogue des éditions Fetjaine, on trouve plusieurs ouvrages féeriques. Pourquoi avoir choisi de publier ce genre de livres ?
    C’est un sujet auquel je me suis d’abord intéressé en tant qu’auteur, depuis Le Crépuscule des elfes. Je trouve que le livre – aussi bien le roman que le livre illustré – est un support idéal pour l’imaginaire. La Fantasy est un domaine encore mal connu, alors que tout le monde s’y intéresse.

    On constate une augmentation des livres à thème féerique. Comment expliquez-vous ce succès actuel ? A quoi est-il dû?
    D’abord à la période, qui est favorable à l’évasion, surtout vers un monde imaginaire présentant une alternative au monde réel. La Science-fiction parle de l’avenir et aujourd’hui, l’avenir est plutôt inquiétant. La Fantasy, au contraire, parle d’un passé réinventé ou d’un présent différent, qui pourrait exister. C’est à mon sens ce qui explique son succès.

    Quelle est votre créature féerique préférée et pourquoi ?
    Les elfes, bien sûr… Parce que j’ai écrit déjà cinq livres à leur sujet.

    Y a-t-il d’autres projets féeriques en cours d’édition chez Fetjaine ?
    En fin d’année, deux ouvrages importants : L’Encyclopédie de la Fantasy, par Jacques Baudou, critique au Monde et membre du Prix Imaginales, et le nouveau livre de l’illustrateur Brian Froud, le plus grand maître de la peinture féerique. Ca s’appellera Le Monde de Faerie.


    Propos recueillis par le Peuple féerique en mars 2009.

    Toute l’actualité des éditions Fetjaine sur http://www.fetjaine.com/

  • Les lettres des Fées séchées de Lady Cottington – Brian Froud et Ari Berk – Editions Glénat

    Les lettres de Fées séchées
    Scénariste Ari Berk
    Dessinateur Brian Froud
    Collection: Labyrinthe

    Editions Glénat
    Format : 160mm x 120mm
    96 pages
    Prix: 22.99€

    Présentation de l’éditeur:

    Comment toucher du bout du doigt un monde sorti de notre imaginaire collectif ? Tout simplement grâce au récit d’une femme qui a côtoyé des fées, et qui sait s’entourer des meilleurs experts de son époque pour en parler !

    Brian Froud et Ari Berk présentent Les Lettres des Fées séchéesde Lady Cottington, récemment acquises par les Archives Cottington. Il s’agit d’une correspondance décorée de fées séchées entre Lady Angelica Cottington et diverses personnalités de la fin du XIXe siècle, de Rudyard Kipling à Carl Jung, en passant par l’amie de Peter Pan Wendy Darling, Alice au Pays des Merveilles ou Arthur Conan Doyle. Pourquoi lady Angelica fut-elle entourée de fées toute sa vie ? La clé de l’énigme se trouve sans doute dans ces lettres…

    Notre avis:

    Quelle chance quand on s’appelle Brian Froud ou Ari Berk de pouvoir réaliser tous les livres qu’on imagine sans que la conception ne soit freinée par l’éditeur. Car le succès est certain au bout du chemin. Bien entendu, cela pour le plus grand plaisir des lecteurs. Ce recueil de lettres des Fées séchées de Lady Cottington est un petit bijou de réalisation. Chaque page tournée révèle un façonnage qui nous fait découvrir une lettre à propos des fées tantôt glissée dans une petite enveloppe, tantôt se dépliant sous nos yeux éblouis. Des textures, des papiers différents enrichissent encore le contenu de ce livre-objet. Des pages magnifiquement décorées de petites fées froudiennes. Partout la malice se glisse et rend la lecture des plus agréables, que ce soit pour les lettres écrites par des personnages aussi intéressants que Conan Doyle, la Reine Victoria, Oscar Wilde, Shakespeare ou Kipling, les notes d’échoppes étranges ou les petites gravures issues du passé. Il en ressort des échanges de courrier, des déclarations et des révélations que les amis des fées liront avec intérêt, le plus souvent le sourire aux lèvres.

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