Étiquette : Arthur

  • Excalibur de Claudine Glot et Marc Nagels, éditions Le Pré aux clercs

    Excalibur
    Claudine GLOT
    Marc NAGELS
    Le Pré aux Clercs
    Novembre 2009
    19 € – 312 p.

    Un grand roman de fantasy médiévale qui revisite la légende arthurienne au plus près de ses sources. Le premier tome d’une nouvelle saga écrite par la spécialiste française, joliment illustré et relié à l’ancienne

    Présentation de l’éditeur:

    Le cycle arthurien, appelé couramment Matière de Bretagne, se fonde sur une série de romans, tant français qu’anglo-saxons, rédigés entre le IXème et le XVème siècle. Depuis lors, d’innombrables réécritures des aventures du roi Arthur et des Chevaliers de la Table Ronde ont vu le jour, tant cet univers à la fois épique et merveilleux fait écho à chaque époque.

    En France, dans le courant du XXème siècle, on recense au moins trois de ces réécritures personnelles du roman arthurien. Jacques Boulenger, dans Les Romans de la Table Ronde, publiés à partir de 1923. Xavier de Langlais a rédigé dans les années 60 les quatre volumes du Roman du Roi Arthur. Enfin, Jean Markale, publia dans les années 90 Le Cycle du Graal en huit tomes.

    L’ensemble de ces réécritures contemporaines puisent toutes à la même source : la suite de 5 romans en prose du XIIIème siècle français connue sous le nom de Lancelot Graal.

    Claudine Glot et Marc Nagels ont décidé de donner une nouvelle vision de ce monde chevaleresque, résolument moderne et inédite, en puisant dans l’intégralité des sources précitées, en les synthétisant et les romançant à leur manière. Ils ont redonné à tous les personnages de l’aventure arthurienne leur fraîcheur et leur humanité, en privilégiant les aventures humaines, guerrières, amoureuses ou merveilleuses aux orientations religieuses des romanciers médiévaux, notamment cisterciens. Cela rend leur écriture plus vivante et romanesque, à la façon d’un authentique roman de fantasy médiéval.

    Ils ont repris le flambeau, dans une langue et sur un rythme d’aujourd’hui pour nous plonger à nouveau dans ces aventures fabuleuses et immortelles ponctuées de noms qui à eux seuls sonnent comme des oriflammes : Arthur, Guenièvre, Lancelot, Merlin, Morgane, Perceval…

    L’aventure continue et n’est pas près de s’éteindre.

    Notre avis:

    Ah, Merlin, Arthur, Lancelot et surtout Viviane et ses Demoiselles, Morgane, les géants… Le mythe arthurien est apprécié de très nombreuses personnes et a toujours fasciné les gens. Nombreuses sont les fictions qui y puisent leur inspiration mais cet ouvrage-ci est quelque peu différent. Claudine Glot, en grande spécialiste et passionnée des récits arthuriens s’accompagne de Marc Nagels, plume de l’Imaginaire, pour nous offrir une réécriture du récit que l’on croit tous, bien connaître. Les auteurs combinent habilement une écriture contemporaine et un suivi des sources premières. Le résultat est un livre qui se lit très facilement et invite à entrer dans l’univers arthurien de façon beaucoup plus simple que si on emprunte les passages médiévaux des différents textes de cette Matière de Bretagne tout en permettant une lecture fidèle à ces premiers récits. Une introduction éclaircit déjà les différences entre tous les textes et nous éclaire sur le chemin suivi par nos amis anglais qui a tendance à prédominer dans les connaissances « universelles ». Bref, un roman que l’on conseille à tout professeur désireux d’aborder la matière de Bretagne en classe ou à quiconque qui a l’envie de vivre ou de revivre les grandes épopées d’Arthur et de ses fameux chevaliers de la Table Ronde. Un roman, qui, nous l’espérons et le devinons, aura une suite tout aussi passionnante… Quant à vous, chers lecteurs, nous vous inviterons à poursuivre sur ce chemin arthurien avec l’interview de Claudine Glot à paraître bientôt sur Peuple féerique !

  • Merlin T10: La princesse d’Ys – Editions Soleil

    Merlin T10
    La princesse d’Ys
    Scénariste : Jean-Luc Istin
    Dessinateur : Eric Lambert
    Coloriste : Olivier Héban
    Editions Soleil
    Prix : 12.9 €

    Présentation de l’éditeur :

    Blaise est mort, assassiné par Dame Solenn ap Maelweg. Merlin est anéanti, mais au milieu de la tempête, il devient un guerrier des plus redoutables.

    De son côté, Ahès est confiante. Elle mène l’assaut d’Avalon, mais plus elle progresse, plus elle est tourmentée par ses propres souvenirs. L’enfant qu’elle fut autrefois la hante. Sa jeunesse passée à Avalon au côté de Dame Azenor ressurgit. Ahès a toujours su que son ultime combat l’opposerait à la haute dame d’Avalon. Mais au moment fatidique, saura t-elle faire le bon choix ? Osera t-elle tuer la seule personne en dehors de Merlin qu’elle ait jamais aimé ?

    Notre avis :

    Jean-Luc Istin et Eric Lambert achèvent ce cycle de Merlin de façon magistrale. En revenant sur le passé d’Ahès, ils lui confèrent une dimension de fragilité qui renforce encore le personnage. L’effet dramatique ainsi instauré, au cœur de la bataille et juste avant le dénouement final est judicieux. L’album parvient à nous arracher quelques frissons, de ces sentiments qui vous font presque oublier le support pour vous plonger dans l’histoire. C’est certainement à ce genre d’émotion qu’un album peut se considérer comme réussi.

    Enfin, ce dixième et dernier tome se termine sur les premières planches de la suite, dessinée par Pierre-Denis Goux et qui nous mènera un peu avant la naissance d’Arthur…

  • Merlin – Aleksi, Rossbach, Istin – Editions Soleil

    MERLIN

    Illustrations & Design graphique:

    Aleksi Briclot & Jean-Sébastien Rossbach

    Texte: Jean-Luc Istin

    Editions Soleil

    Notre avis:

    C’est avec beaucoup d’impatience que nous attendions le retour de vacances de notre libraire préféré afin de lui arracher un exemplaire du livre Merlin d’Istin, Aleksi et Rossbach dont nous avions entendu le plus grand bien et pensé de même à la vue des quelques exraits disponibles ici et là. C’est donc hier soir vers 17h30 que j’arrachais des mains du libraire le seul et unique exemplaire qu’il possédait. Aussitôt rentré, je me mis à dévorer des yeux les sublimes images d’un univers que l’on apprécie tant. Et c’est plein de joie que ce matin même, une seconde incursion, plus approfondie et accompagnée de la lecture du texte signé Jean-Luc Istin, nous emmena dans cet ailleurs le temps d’une petite heure ô combien délicieuse… Car, oui, oui et oui, tout ce que vous avez pu entendre ou lire sur ce beau livre est vrai: c’es une magnifique réalisation, un incontournable de l’illustration d’inspiration celtique. Plus encore, comme le souligne Claudine Glot dans la préface, ce livre donne plus que probablement la vision du Merlin correspondant aux attentes et croyances de ce début de XXIe siècle. Exit le bonhomme au chapeau pointu et à la barbe longue qu’apporta Disney, place au guerrier féerique, au mage celtique, au druide sage… Un livre qui fusionne le goût des traditions, la passion de l’image et de l’imaginaire, la Légende et l’Histoire. Des images puissamment belles et qui vous transporteront sur les champs de bataille, au coeur des secrets de la forêt, sur l’île de l’Ailleurs… Un texte érudit, ponctué de références tout en traçant un nouveau chemin, si représentatif des vérités d’aujourd’hui…

  • La trilogie des elfes – Jean-Louis Fetjaine (Belfond, puis Pocket)

    La trilogie des elfes
    Jean-Louis FETJAINE
    Collection : Fantasy
    Editions Pocket
    Date de parution : 15/05/2008
    Prix : 10,20 Euros
    Nombre de pages : 928
    Dimensions : 108×177

    Présentation éditeur:

    Il y a bien longtemps, avant même Merlin et le roi Arthur, le monde n’était qu’une sombre forêt peuplée d’elfes et de races étranges dont nous avons aujourd’hui perdu jusqu’au souvenir. Dans ces temps anciens, les elfes étaient un peuple puissant et redouté des hommes.

    Voici le récit de leurs dernières heures, depuis la rencontre du chevalier Uter et de Lliane, la reine des elfes. L’histoire d’une trahison et de la chute de tout un monde, d’un combat désespéré et d’un amour impossible.

    Notre avis:

    On a profité d’une interview sur les elfes dans le cadre du dossier qui leur sera consacré pour le site de Khimaira en mai 2009 pour relire cette première trilogie qui vaut bien d’être signalée ici. Jean-Louis Fetjaine a eu un double trait de génie lorsqu’il s’est lancé dans l’écriture de ces trois romans. Le premier est d’avoir emprunté la voie ouverte par Tolkien qui a donné aux elfes une dimension de beauté et d’ »angélique » qui en a fait le succès et l’attirance pour ces êtres aujourd’hui. Le second est d’avoir mélangé Histoire et Merveilleux. Plus encore, d’avoir imaginé une préquelle aux légendes arthuriennes et un récit qui se tient parfaitement. Il y a beaucoup de messages très actuels dans les romans de Jean-Louis Fetjaine, ce qui explique en partie, à quel point cette première trilogie fut si bien accueillie lors de sa parution à la toute fin des années nonante. Une oeuvre qui vient donc avant les films de Peter Jackson, il faut le souligner ! On assiste aussi à une religion chrétienne naissante et ce cheminement des dieux au Dieu unique, des peuples au peuple unique est vraiment passionant à suivre. On y croirait presque! Allez, même, on y croit, tiens, cela ajoutera au rêve que l’auteur, au moyen d’une écriture fine et recherchée, partage avec nous. Essentiel dans votre bibliothèque !

  • Rencontre avec Arthur Ténor, l’auteur de L’Elfe au dragon (Seuil Jeunesse)

    Auteur jeunesse prolifique, Arthur Ténor aime à explorer des mondes fantastiques pour le plus grand plaisir des jeunes lecteurs. Pour la sortie du premier tome de L’elfe au dragon, aventure palpitante d’un jeune elfe et de son alter-ego dragon qui tentent de délivrer leurs amis, le Peuple féerique a échangé quelques propos avec l’auteur. Rencontre.

    Comme beaucoup d’histoires sorties dernièrement, on a l’impression que la  trilogie du Seigneur des Anneaux n’est pas très loin… Qu’est-ce qui vous a  décidé de vous inscrire dans cette voie? La vision des films ou l’engouement  actuel des lecteurs pour la fantasy ?
    J’ai été élevé au biberon Tolkien. Entre 18 et 28 ans, les 1 400 pages du Seigneur des Anneaux ont trôné sur ma table de nuit. Je peux même dire que j’ai appris à écrire avec ce livre de chevet. Mon tout premier roman était d’héroic fantasy. Quand j’ai commencé à publier en jeunesse (à partir de 1998) j’ai attendu d’être plus confirmé dans mon style et ma place d’auteur, car ce genre nous entraîne plutôt vers les gros volumes. Mon premier roman de fantasy a été publié chez Plon Jeunesse en 2006 (Voyage extraordinaire au royaume des 7 Tours). Depuis, on peut dire que je me lâche dans un univers qui m’est familier, bien que je ne sois pas un expert en littérature de fantasy.

    Elfe et dragon, deux créatures largement appréciées par les lecteurs de fantasy. Avoir opté pour un titre mettant en avant les deux mots, n’était-ce pas également un joli coup de marketing ?

    Bien sûr ! En vérité, cela tombe vraiment bien pour moi que la fantasy soit à la mode, puisque c’est le genre où, comme je l’explique précédemment, je me sens le plus en affinité. Cela dit, pour le côté  » marketing « , il faut se mettre à la place des auteurs… je veux dire français. Car il y a une telle domination des importations (notamment anglo-saxones), qu’il faut se battre pour être visible. Pour s’en convaincre, il suffit de regarder les tables et têtes de gondoles chez les libraires. On croirait qu’il n’y a en France que deux ou trois auteurs valables (en jeunesse).

    Vous faites de Kendhil un elfe pas comme les autres. Il est très proche des humains. Une façon de rendre votre héros identifiable pour vos lecteurs ?

    Pour ce coup, je ne l’ai pas fait exprès. L’idée de la série est venue ainsi :  » J’aime bien, et les lecteurs aiment bien, les elfes et les dragons.  » Tilt !  » Et si j’écrivais une série avec un elfe et un dragon ? l’un et l’autre présentant des caractéristiques et un caractère très particuliers.  » Je voulais qu’ils soient humains… en fait, plus qu’humains. L’elfe représente pour moi une créature d’un niveau de conscience, et donc de sagesse, supérieur. Konrad Lorenz disait :  » J’ai trouvé le chaînon manquant entre le singe et l’homme… c’est nous !  » Cette citation correspond bien à l’idée que je me fais de l’humanité. L’elfe représenterait ce que l’humain aurait de plus évolué, un modèle qu’il atteindra sans doute un jour (soyons optimistes, dans un millénaire). J’aurais beaucoup à dire sur le sujet. Peut-être qu’un jour j’écrirais un thèse sur l’humanité elfique.

    Vous êtes un habitué du roman jeunesse mais quelles différences faites-vous entre un roman jeunesse de fantasy et un roman adulte de fantasy ? L’âge du héros ? Plus d’actions et moins de descriptions ?

    Certes, il y a des différences visibles entre les lectorats. Je crois que les grands fans et spécialistes du genre trouveront que la fantasy jeunesse manque de complexité, d’ampleur, de subtilité… Personnellement, je ne les oppose pas. Pour mon premier roman, les 7 Tours, il s’agit clairement un roman jeunesse. Pourtant, j’ai aussi des lecteurs adultes, mais peut-être pas les grands spécialistes de fantasy qui lisent, par exemple, L’épée de vérité. L’âge du héros est-il important ? Je ne sais pas. Quel âge a donc Frodon Saquet ? Je me souviens avoir tenté de lire le Seigneur des anneaux une première fois, vers 15 ans, et avoir refermé le livre après 50 pages d’ennui mortel, à cause je pense de toute cette complexité qui fait les délices des amateurs inconditionnels. Puis, quelque mois ou années plus tard, je l’ai repris et j’ai persévéré. C’est devenu mon best, ma référence. Se souvient-on que Tolkien l’a écrit pour ses neveux ? Il s’agit donc d’un livre pour la jeunesse. On s’y perd un peu finalement, non ?

    Comment avez-vous conçu le monde d’Isuldain ? C’était difficile d’imaginer les diverses peuplades, leur représentation ? Sont-elles toutes prédéfinies ou certaines s’affineront au fil des tomes ou même n’existent-elles pas encore dans votre esprit ?

    Curieusement, le monde d’Isuldain est à la fois flou et précis dans mon esprit. C’est un peu comme s’il pré-existait dans mon imaginaire, mais que je le découvrais au fur et à mesure des voyages de Kendhil. Ainsi, certaines régions me sont-elles encore très obscures, mais elles sont là, quelque part dans mon inconscient. Par exemple, la forêt des Songes. Je ne l’ai pas encore visitée… mais j’ai hâte.

    J’ai commencé une bible des lieux et des personnages. Tout cela s’affinera avec le temps.

    Que nous réserve la suite des aventures de kendhil ?

     

    Un lecteur qui suivra les aventures dans leur chronologie, découvrira chaque fois une histoire indépendante des précédentes, mais liées toujours par cette quête qui ne trouvera son dénouement qu’à la fin du tome 6. Ensuite, j’ai déjà quelques idées pour une éventuelle poursuite des aventures de notre binôme. Pour cela, il faudrait que la première saga connaisse un franc succès…

    Que représente un elfe pour vous ?

    Très bonne question qui a déjà trouvé réponse ci-dessus, en partie. Il y aurait tant à dire sur le sujet… Dans le tome 3 des Voyages extraordinaires, j’évoque ma représentation de  » l’esprit elfique « . Le héros subit une  » élévation  » qui le transforme pour partie en elfe. Cela ne change en apparence pas grand chose au personnage, sinon qu’il développe quelques aptitudes sensitives. Mais peu à peu d’autres phénomènes se produisent qui l’amènent à changer sa vision du monde (plus naturaliste, plus sage, plus subtile… ). Si les elfes détenaient le pouvoir sur la Terre, nous pouvons être certains qu’on ne roulerait plus à l’essence, qu’on ne massacrerait plus les baleines et les gens… bref, qu’on connaîtrait la véritable valeur de la vie et de l’humanité.

    Et les dragons ?

    Celui dont on parle dans L’elfe au dragon est un  » être de conscience « . Il a donc une part d’humanité, mais il n’en demeure pas moins une créature au sang de feu. Mieux vaut ne pas le chatouiller s’il n’en a pas envie. Le dragon plus animal qu’on trouve dans d’autres œuvres, représente une puissance brute (brutale) de la nature. Elle ne fait pas dans le détail quand elle est en colère. Je crois que la Nature, dans ce qu’elle a de  » dragonesque « , quand elle pique une colère, peut se montrer terriblement destructrice. Et pourtant, elle sait aussi protéger et faire preuve de beaucoup de douceur… comme Karlo.

    D’une mannière plus générale, vous intéressez-vous à la féerie ? Si oui, qu’est-ce qui vous attire de l’Autre Côté ?

    Absolument ! Vous verriez la décoration de notre maison. Il y a des elfes partout ! (des figurines de Mary-Cécily Barclays). Ce qui m’attire de l’Autre côté du monde ? Tout ce qu’il y a de merveilleux à découvrir. L’Imaginaire est infini, alors pensez ! J’ai de quoi faire. On n’y trouve pas que du merveilleux, mais tout y est fantastique. Dans le Grand Imaginaire, tout est grandiose : les paysages sont grandioses, les batailles sont grandioses… l’amour est grandiose ! Du pur bonheur !

    Quelle est votre créature féerique préférée et pourquoi ?

    L’elfe, bien sûr, pour les raisons précisées précédemment. J’ai un grand faible aussi pour les enchanteurs, pas les magiciens ou les sorciers. Je parle de ces créatures d’essence non humaine (comme les elfes) qui possèdent de grands pouvoirs de sagesse (au sens du savoir et de ce qu’il apporte au jugement). Et j’aime bien aussi les fées.

    D’autres projets en cours ou à venir ?

    Pouh ! Plein ! J’aimerais repartir dans les infinimondes de l’Imaginaire de ma série des Voyages extraordinaires chez Plon Jeunesse. J’attends une réponse… pour bientôt. Et puis très vite, il me faudra retourner dans l’empire d’Isuldain, car Kendhil n’en a pas fini avec sa quête. Une certitude, pour les prochains mois, je reste dans le fantastique.

    Propos recueilis par le Peuple féerique en mars 2009

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