Ces 2 et 3 avril 2016, le Peuple féerique s’est à nouveau rendu à Monthermé, cité de charme blottie dans un écrin de forêts, dans une boucle de la Meuse qui confère à l’endroit une aura particulière. C’est là que quelques irréductibles proposent tous les deux ans un festival où les arts féeriques se mélangent et offrent aux nombreux badauds l’occasion de vivre le Merveilleux : L’Orée des Légendes !

L’accueil est toujours aussi cordial. A peine installé, voilà que je reçois (discrètement) une enveloppe contenant une liasse de tickets qui se transformeront magiquement en jus de houblon fermenté tout au long de la journée. Cette magie fonctionnait si bien que j’ai dû procéder à de nombreux trocs pour pouvoir faire face à une soif tout aussi dévorante le lendemain… Enfin, je m’égare quelque peu. Revenons à l’ambiance de ce festival…

D’abord, studieuse, comme il se doit. Les artisans, artistes, illustrateurs et auteurs de Féerie sont des gens très sérieux, appliqués… Comment ? Vous souriez ? Vous ne me croyez pas ? La preuve en images…

Sandrine Gestin, assaillie de fans tout le weekend, a émerveillé de son art et fait pétiller des centaines de regards…

… Richard Ely (en fait c’est moi qui écrit, hein, si vous n’aviez pas encore deviné…). Toujours aussi attentif aux sages paroles que lui délivraient ses lecteurs (au passage, vous êtes géniaux ! Ne changez rien !)…

… Brucero, charmant et charmeur, qui fut lui aussi très occupé tout au long du weekend et avec qui j’ai eu juste le temps d’échanger quelques mots (pour apprendre qu’un livre terrible était en préparation avec un certain Elficologue… mais je ne vous en dirai pas plus, n’aviez qu’à être là après tout !)…

L’immense Paul Bonner (pas de taille mais de talent, de gentillesse aussi…) venu du Danemark pour le festival, lui aussi très concentré…

… et Jim Colorex en pleine création. Chhhhut ! Ne pas déranger, rester discret pour prendre la photo…

Bon, évidemment, y en a toujours qui papotent pendant que les autres bossent telle ma coéquipière de plume, Véronique Barrau parlant ici chiffons avec Ciloo… (non, Véro, je ne me venge pas. Non, je ne suis pas jaloux des dizaines d’exemplaires de ton encyclopédie des sorcières vendus pendant ces deux jours… N’importe quoi !)

Côté ambiance toujours, des centaines de découvertes, un artisanat soigneusement sélectionné pour s’en mettre plein les mirettes, une musique bien présente avec notamment Prima Nocta et leurs mélodies guerrières…

… Des visiteurs toujours très enchanteurs et enchantés eux-aussi, de plus en plus nombreux à venir costumés pour participer pleinement à ce temps hors temps…

Une multitude d’œuvres toutes plus magnifiques les unes que les autres et qui nous ont ensorcelé immédiatement en faisant largement fondre notre bourse (un synonyme de portefeuille, pour les esprits mal tournés, je sais qu’il y en a !)

Gwenaël de Montfaucon, l’artefacteur de peaux, le repousseur de cuir, le magicien de la parure… qui m’a reconnu au bracelet que je porte depuis qu’il l’a créé il y a près de quatre ans… Quel œil !

Un festival, c’est aussi un grand moment de complicité (et de complots)… Comme ci-dessous où je discute avec quelqu’un d’un futur projet Top Secret (pendant qu’une nouvelle fois, mon amie Véronique plaisante avec une lectrice. Tout elle ça !)

Sans oublier les discussions interminables comme celle à propos de l’importance de la féerie dans les hauts-lieux de la politique internationale… n’est-ce-pas Frédéric Mazingue ?

Voilà que Derwid & Mao Dez nous entraînent dans leur univers faunesque et me voici reparti le long des allées du marché, admirant la qualité de cette centaine d’artistes, troubadours, conteurs, musiciens, peintres… réunis en un seul et même lieu pour célébrer tous ensemble la magie des fées…

Le dimanche soir et sa grandiose parade arrivent déjà que je m’étonne des jours passés… Je garderai le souvenir de ces dizaines de lecteurs venus me saluer, c’est toujours un énorme plaisir d’échanger avec vous !

Alors que dehors les cracheurs de feu, les jongleurs et autres créatures s’en donnent à cœur joie, on peut affirmer, à voir les mines ravies et les sourires des auteurs et illustrateurs du salon que cette édition 2016 fut bel et bien réussie. Merci aussi à ce soleil qui nous accompagna entre deux semaines maussades, juste le temps d’un weekend vraiment extraordinaire. Terminons donc sur quelques clichés de pur bonheur…

Yoan Lossel, visiblement très heureux d’en être…

… comme Godo et Laurent Peyronnet…

… ou encore Gandalf (Pascal Boillet qui avait également bien décoré les vitrines des commerçants de Monthermé) !

Véronique Barrau et Richard Ely clairement contents de cette édition…

Vanessa et Christophe Dallemagne qui ont organisé avec toute leur équipe ce fabuleux weekend (pouvez souffler maintenant ! Encore bravo !)

Le rendez-vous est lancé pour dans deux ans. Au revoir les lutins !

,