Auteur/autrice : Richard Ely

  • L’Elfe au dragon T1: les Maraudeurs d’Isuldain – Arthur Ténor – Seuil Jeunesse

    Maraudeurs d’Isuldain
    Elfe au dragon, t. 1
    Arthur Ténor
    Seuil Jeunesse
    Publié le 5 mars 2009
    Prix: 10 €

    Présentation éditeur:
    Son origine était un mystère, son alter ego une singularité, son caractère bien étrange pour un Sentinelle d’Oriadith… Il était l’Elfe au dragon, et il voulait savoir pourquoi.
    Son origine était un mystère, son alter ego une singularité, son caractère bien étrange pour un Sentinelle d’Oriadith… Il était l’Elfe au dragon, et il voulait savoir pourquoi.

    Pour la première fois de sa vie, Kendhil va rencontrer des humains. Sous la protection aérienne de Karlo, son dragon d’Hélion, il accompagne le doyen des elfes Sentinelles à Burgon, la cité des maîtres du fer. Lui qui rêvait de voyage et d’aventure, il ne va pas être déçu… ni ménagé par les événements.
    Comment pourrait-il en être autrement, quand on tombe entre les mains des Maraudeurs d’Isuldain, puis entre les griffes des orques de l’Obscur ?
    Le premier tome de la nouvelle série d’heroïc fantasy d’Arthur Tenor, L’Elfe au dragon.

    Notre avis:
    En choisissant d’humaniser au maximum le héros, non-humain puisque elfe, de son histoire, Arthur Ténor permet un rapprochement certain entre ses lecteurs et son héros. Ce premier tome fait l’impasse sur ce qui a amené Kendhil à choisir un dragon plutôt que les habituels alter-ego des Sentinelles que sont les aigles. En passant ici les détails de la jeunesse de Kendhil, l’auteur fait un autre choix judicieux: il laisse d’une part un joli voile mystérieux sur les origines de l’elfe, sur le lien qui le lie au dragon, ce qui enrichira à coup sûr les tomes suivants et, d’autre part, il plonge les lecteurs dans l’action sans attendre l’habituelle et longue introduction à un univers (ici réduite à 3 pages!). Les atouts de ce roman jeunesse ressortent de ces choix: un héros proche des ados-lecteurs, un rythme soutenu, des rebondissements multiples, la mise en place d’une toile de fond solide et qui promet bien du plaisir pour les suites. Le prochain tome étant attendu pour mai de cette année !

  • Petites questions à Jean-Louis Fetjaine concernant les éditions Fetjaine

    Le Peuple féerique vous propose également des rencontres avec les principaux éditeurs de féerie. Nos premières questions sont allés à Jean-Louis Fetjaine qui a publié de merveilleux ouvrages photographiques avec ses complices Jean-Babptiste et Sandrine Rabouan…


    Au catalogue des éditions Fetjaine, on trouve plusieurs ouvrages féeriques. Pourquoi avoir choisi de publier ce genre de livres ?
    C’est un sujet auquel je me suis d’abord intéressé en tant qu’auteur, depuis Le Crépuscule des elfes. Je trouve que le livre – aussi bien le roman que le livre illustré – est un support idéal pour l’imaginaire. La Fantasy est un domaine encore mal connu, alors que tout le monde s’y intéresse.

    On constate une augmentation des livres à thème féerique. Comment expliquez-vous ce succès actuel ? A quoi est-il dû?
    D’abord à la période, qui est favorable à l’évasion, surtout vers un monde imaginaire présentant une alternative au monde réel. La Science-fiction parle de l’avenir et aujourd’hui, l’avenir est plutôt inquiétant. La Fantasy, au contraire, parle d’un passé réinventé ou d’un présent différent, qui pourrait exister. C’est à mon sens ce qui explique son succès.

    Quelle est votre créature féerique préférée et pourquoi ?
    Les elfes, bien sûr… Parce que j’ai écrit déjà cinq livres à leur sujet.

    Y a-t-il d’autres projets féeriques en cours d’édition chez Fetjaine ?
    En fin d’année, deux ouvrages importants : L’Encyclopédie de la Fantasy, par Jacques Baudou, critique au Monde et membre du Prix Imaginales, et le nouveau livre de l’illustrateur Brian Froud, le plus grand maître de la peinture féerique. Ca s’appellera Le Monde de Faerie.


    Propos recueillis par le Peuple féerique en mars 2009.

    Toute l’actualité des éditions Fetjaine sur http://www.fetjaine.com/

  • Rencontre avec Stéphane Bileau, le dessinateur de "La Quête du Graal"

    Le Graal a fait rêvé tant d’hommes au cours des siècles. Chaudron magique procurant la vie éternelle ou coupe du Christ, ce symbole est à la base de nombreuses fictions. La série de bande dessinée « La Quête du Graal », parue dans la collection Soleil Celtic et dont le troisième tome est déjà en libairie, renoue avec la féerie et les croyances celtes tout en nous procurant le plaisir d’une fiction d’aventure. Pour donner une apparence aux chevaliers de la Table Ronde et aux royaumes magiques qu’ils traversent, Stéphane Bileau déploie tout son art du dessin. Créatures fabuleuses et belle Guenièvre vous donnent rendez-vous dans cette interview.

    Vous avez pris le parti de jouer à fond la carte de la féerie dans « La Quête du Graal » et non pas de présenter un côté plus « réaliste » ou « historique »…
    Oui. Ça me paraissait une évidence dès le départ. Déjà parce que je me sens plus à l’aise comme ça. Pour moi, La quête du graal est un roman fantastique et féerique… Je trouve que ça aurait été le dénaturer un peu que de le traiter de manière historique. Personnellement, c’est une histoire qui me fait rêver. J’aimerais pouvoir faire partager ça en la mettant en images.
    Et puis, j’en avais marre de voir dans les films qu’excalibur ne se comporte que comme une banale épée, et que le simple fait de la porter garantissait la victoire. J’avais envie de donner forme à sa magie.

    Guenièvre fait partie des chevaliers de la Table Ronde. Cet élément donne une image très différente de celle à laquelle nous sommes habitués.
    C’était un choix des le début.
    J’avais un petit a priori là-dessus quand François (Debois, NDLR) m’a présenté le scénario. J’avais encore en tête le « Arthur », sortis récemment au cinéma où l’on voyait Guenièvre en amazone et ça m’avait un peu dérangé. Mais à force, je me suis fait à l’idée et j’ai essayé de me l’approprier.
    Le fait est qu’une Guenièvre plus mièvre aurait plus difficilement trouvé sa place dans cette série. On a plus laissé ce rôle à Viviane. François en joue beaucoup, il avait envie d’aborder la relation Arthur-Guenièvre de manière plus terre à terre et de la faire évoluer, plutôt que de partir sur un amour passionnel dès le départ. C’est un contre-pied qui m’a parut assez intéressant.

     

    Au début de l’histoire on nous parle de la mort de Ban de Bénoïc. Peux-tu nous en dire plus sur ce proche d’Arthur et premier amour de Guenièvre. S’agit-il de Lancelot ? Si je ne me trompe, Ban de Bénoïc, dans la légende, est le nom du père de Lancelot…

    Oui, Ban est le père de Galaad, le futur Lancelot du lac.
    Lancelot du lac vieillit plus vite que les autres personnages dans le plan féerique où il passe ses épreuves. Quand il rejoindra Arthur et qu’il apparaîtra devant Guenièvre pour la première fois, il aura à peu près l’âge de son père quand il est mort…

    C’est un univers à la trame assez complexe. Comment travailles-tu avec François Debois pour cerner chaque pièce du puzzle qui se met doucement en place ?
    François nous présente toujours (à Bruno Stambecco et moi) son travail à chaque stade de son évolution. La trame est en place. Nous, on en discute, on essaye de trouver les failles, on discute aussi de nos idées et de nos envies. Chacun rebondit sur l’idée des autres, c’est vraiment enrichissant. cette lecture lui permet de faire évoluer son récit vers le scénario final.
    Après, moi, bien évidemment, j’impose mes planches sans les leur montrer. Que eux ne puissent rien en dire, c’est plus pratique ! Comme ça, moi, j’ai rien à refaire. J’aime beaucoup travailler avec eux !

    Dessiner la féerie, c’est un univers qui t’inspire beaucoup ?
    Disons que ça paraît beaucoup plus facile pour moi de m’évader sur ces thèmes que sur du contemporain trash… Comme beaucoup, j’ai grandi dans cet univers-là. Quasiment toutes mes illustrations en sont issues. C’est l’univers qui m’inspire le plus. Que j’aime le plus.

    La conception d’une créature passe par quelles étapes ?
    Ben en fait, je travaille beaucoup au feeling, y’a pas vraiment de règle. La seule chose dont j’ai besoin avant tout, c’est de connaitre son caractère et son rôle. Il me faut savoir ce que le scénariste en attend. Ça me permet de me faire une idée globale de ce que doit apporter la créature ou le personnage.
    A partir de ça, je fais des recherches jetées sur plusieurs feuilles volantes jusqu’à trouver un croquis qui me convienne. Quand j’en trouve un, je le précise, le termine. ça m’arrive de la décliner sur un ou deux angles. Mais en général, je me contente d’une seule vue. Parfois, un plan américain suffit. Le but, c’est d’avoir en tête la créature et un petit visuel pour mémoire.
    En général, j’essaye de faire en sorte qu’elle dégage quelque chose une fois sur la page.
    Si la créature doit très peu apparaître, je la travaille directement sur la page finale. Leur forme et leur composition découlent souvent des cases dans lesquelles elles apparaissent.
    Sinon, quand je ne suis pas inspiré,  je pars de formes globales au hasard et je regarde ce qui sort. J’essaye d’utiliser des formes improbables et hasardeuses. Quand je me penche à nouveau dessus plus tard ça peut provoquer un déclic et créer un nouveau monstre intéressant.
    Si c’est un personnage,  ça m’arrive simplement de faire des séries de tronches.
    Si le monstre m’inspire, j’essaye d’en tirer des illustrations, pour moi, dès que je m’en donne le temps.

    Quelle est ta créature féerique préférée et pourquoi ?
    Ça, c’est difficile à dire. J’aime beaucoup les licornes et les centaures. Les licornes pour ce qu’elles représentent à mes yeux . Et les centaures parce que j’aime bien les créatures hybrides.
    Les fées aussi j’aime bien parce qu’elles sont souvent plus facile à dessiner.

    Soleil Celtic est une collection qui semble recueillir de plus en plus de succès. De ton point de vue, qu’est-ce qui attire les lecteurs vers ce genre d’albums ? Comment expliquer le succès des korrigans et autres créatures féeriques ?
    L’univers féerique, c’est l’univers du rêve et du songe, il est emprunt de mystère. Peut être est-ce une contre partie au sentiment faux qu’on aurait de tout savoir, tout connaître. Tellement l’information et la désinformation sont facilement accessibles aujourd’hui. On finit par avoir le sentiment d’avoir tout vu, tout découvert.
    J’ai l’impression que les coins sauvages et mystérieux ont quasiment tous disparus… ceux-là même qui alimentaient nos contes de magie. Nos forêt ne font plus peur. On doit se battre pour essayer de sauver nos espèces animales menacées les plus retranchées. On détruit tout ce qui nous fait rêver. On démystifie.
    Retrouver cet univers, c’est peut-être retrouver un peu tout ce qu’on perd par ailleurs.

    Propos recueillis par le Peuple féerique en mars 2009.

    Retrouvez l’actualité de Stéphane Bileau sur son BLOG.

  • Richard Doyle et le monde des elfes…

    Issu d’une famille d’artistes, Richard Doyle est né en septembre 1824 et décédé en décembre 1883. Comme de nombreux illustrateurs de cette époque, il se passionna pour le Petit Peuple et les contes de fées. Il illustra les contes de Grimm, des histoires de Noël de Dickens et d’autres histoires fantastiques. Son oeuvre majeure fut In Fairyland, a series of Pictures from the Elf World. Il est également l’oncle de Sir Arthur Conan Doyle, le « papa » de Sherlock Holmes.


  • Lorsque les fées se mettent à table: des livres de cuisine féerique !

    C’est bien connu, les fées et les lutins sont de sacrés gourmands ! Certains sont d’ailleurs à l’origine de nombreux mets et autres délices comme le « vin de fée » à base de sureau, les fameux brownies sur lesquels tout le monde craque, le whiskey of course !, et mille autres choses plus délicieuses les unes que les autres…

    Pour vous aider à cuisiner à la façon des fées, certains livres de recettes existent. Et il y en a pour tous les publics !

    Commençons ce petit tour d’horizon par « La cuisine des elfes, des dragons, des hobbits et autres créatures fantastiques » d’Elodie Guillemin par chez Tana Editions. Un livre plein d’imaginaire et d’imagination qui vous permettra d’égayer les repas de vos bambins ou d’épater vos amis lors d’une soirée sur le thème de la féerie. Les recettes présentées sont originales, fraîches, modernes et très amusantes à réaliser. Des tuiles au parmesan à la brouillade d’oeufs de dragons dorés, il y en a pour tous les goûts et toutes les occasions !

    Lait de licorne et crapaudine écarlate. Voilà, entres autres choses délectables, ce qu’Amandine Labarre vous propose dans son « Précis de cuisine féerique » paru chez AK éditions. Cette illustratrice amoureuse de la Nature vous fait découvrir mille saveurs au travers de plats inspirés par des plantes, des fleurs sauvages et autres ingrédients dont elle a le secret.

    Le « Petit Précis de Cuisine elfique » est d’abord un très beau livre calligraphié et superbement illustré. Chaque recette y est décrite sous des tournures poétiques qui vous feront saliver bien avant d’avoir coupé le premier aliment ! Texte de Laurence Germain et illustrations de Yannig Germain aux éditions Au Bord des Continents. Vous y dégusterez de délicieuses Coquilles Saint-Jacques en Méli Mélage, du faisan à la réglisse, la crème brûlée à l’herbe de sorcier, de succulentes tomates confites miellées avec des pignons grillés… Et tout cela en suivant le rythme des saisons !

    On reste chez le même éditeur avec, cette fois, un ouvrage jeunesse dessiné par René Hausman et conté par Michel Rodrigue. « La Grande Tambouille des fées » nous raconte les aventures de Valentin et de ses drôles de visiteurs qui hantent leur nouvelle maison… A la fin de l’ouvrage, vos petits génies des fourneaux trouveront de très chouettes recettes à essayer sans plus tarder: gâteau d’écailles de dragon, étoiles de fées, petits pâtés des lutins, philtre des trois souhaits, etc. De quoi éveiller leur imaginaire et leur donner le goût de la cuisine, mmmmh !

    Pour terminer ce petit tour de livres gourmands, nous restons dans le domaine privilégié des petits avec les « Contes et Secrets des Feuilles et des Herbes » de Jacques Bertinier. Un livre très joliment illustré par Lucile Thibaudier et paru aux éditions Fetjaine. Ce petit livre plein de charme et de poésie aidera vos bambins à découvrir les différentes plantes aromatiques: thym, romarin, menthe, basilique… Un livre qui recèle des secrets fabuleux mais aussi de petites recettes très sympathiques et très faciles à réaliser. Au menu: bâtonnets d’angélique confite, beurre persillé, salade de pissenlit et infusion de romarin.

    Voilà, il ne vous reste plus qu’à passer à l’acte, sortez casseroles et tabliers !

    Quant à nous, nous vous souhaitons un bon week-end et… bon appétit !

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