Auteur/autrice : Richard Ely

  • Fae: rencontre avec une créatrice de vêtements féeriques

    L’imaginaire féerique se decline et se vit d’une multitude de façons. Cette fois, notre regard s’est porté sur une jeune styliste aux creations médiévales-fantastiques de toute beauté. Et puisque son enterprise naissante porte le doux nom de Fae, il nous a paru important de lui poser quelques questions et, ainsi, de vous la presenter… 

     
    D’où t’es venue cette passion alliant un univers médiéval-fantastique, féerique et la création de vêtements ?
    J’ai toujours été attirée par l’univers médiéval- fantastique. Petite je lisais déjà beaucoup de contes et de mythologies, j’ai découvert le Seigneur des Anneaux très tôt et l’oeuvre de Tolkien a été une vraie révélation. Les jeux de rôle m’ont aussi attirée très tôt : mon grand frère en faisait à l’époque, ainsi que des Grandeur Nature (ou « GN »), et je trouvais ça fascinant. J’en ai fait dès que j’ai pu et c’est grâce aux GN que j’ai fait mes premiers costumes, voilà ce qui m’en a donné le goût, même si au départ ça ne ressemblait pas à grand-chose !

     Quel genre de vêtements aimes-tu le plus créer ?
    Aaah, les robes médiévales ! Enfin, elles ne sont pas véritablement médiévales, historiquement parlant c’est plus un mélange, mais je parle du genre de robes que l’on peut voir par exemple dans le Seigneur des Anneaux, le film. Ce sont des merveilles ! Avec une foule de détails, de finitions, que l’on ne soupçonne même pas à l’écran ! Je suis loin d’avoir le niveau mais je m’y emploie, et même si cela demande beaucoup de travail j’adore ça ! Mon seul regret est qu’il n’y ait pas assez de circonstances pour les porter.

    T’inspires-tu de légendes particulières ? Ou de musique ?
    J’aime particulièrement les mythes et légendes celtes et scandinaves, mais ils constituent une toile de fond, un contexte, sans m’inspirer de façon directe
    bien que leur influence soit indéniable. Je suis plus marquée par la littérature fantastique avec des auteurs comme Michael Moorcock (Le cycle
    d’Elric), George R .R. Martin (Le cycle du Trône de Fer), ou bien sûr et principalement, Tolkien. Son oeuvre est pour moi une source inépuisable d’inspiration.
    Pour ce qui est de la musique, bien sûr ! Je ne peux coudre sans musique et elle stimule l’imagination. Pour citer quelques artistes, j’aime particulièrement Omnia, Narsilion, Summoning et les pyrénéens de Stille Volk, et on retrouve d’ailleurs leur musique dans mes défilés, normal !
    Sinon je puise aussi beaucoup dans les oeuvres d’illustrateurs tels qu’Alan Lee, John Howe, Brian Froud, ou Brom.

    Tu fais beaucoup de défilés? Quelles sont les principales reactions des gens?
    Pour le moment je n’ai que deux défilés à mon actif vu que Faë n’est lancée que depuis mars 2009, mais j’aimerais en faire environ deux par an. J’ai été très agréablement surprise des réactions des gens venus au défilé de mai, duquel j’attendais beaucoup. Je l’avais organisé pour lancer Faë et essayer de
    présenter un éventail diversifié et représentatif de mes différentes créations, donc je me demandais quel allait être le retour. Et bien c’était très positif !
    J’ai été très félicitée, les gens semblaient emballés et contents, quell soulagement ! Bon après je ne me fais pas d’illusions, on ne peut pas non plus
    plaire à tout le monde et de toute façon je n’y compte pas, mais ça reste très encourageant. Et sinon j’ai pu remarquer que les robes médiévales font toujours leur petit effet sur la gent féminine, ce doit être le syndrome princesse, on a beau grandir il faut croire qu’on n’y échappe pas toujours complètement. Héhé !

     


    As-tu l’impression qu’il y a un mouvement qui s’est créé autour de l’imaginaire féerique ? Avec ses artisans, ses musiciens, ses conteurs, etc.
    Comment l’expliques-tu ?

    Oui, il y a un réel mouvement avec de nombreuses ramifications, certaines tendent plus vers le médiéval par exemple et d’autres vers le féérique en effet, mais tout est souvent lié. Je dois toutefois avouer que la mièvrerie autour des fees a tendance à m’agacer, enfin cela dépend des approches bien sûr.
    Comment l’expliquer ? Nous avons tous besoin de rêves, après nous l’assumons plus ou moins. Mais dans ce monde, comment ne pas avoir besoin d’évasion ?
    L’air de nos villes sent mauvais, nous marchons sur du béton et le ciel est caché par de grands bâtiments qui se ressemblent tous. Ce regain d’intérêt pour l’imaginaire féerique est comme un retour aux sources, c’est une bouffée d’air pur ici bas pour les déracinés que nous sommes. Enfin, c’est un point de vue personnel.

    Quelle est ta créature féerique préférée et pourquoi ?
    Le dragon ! Parce qu’il est emblématique de l’imaginaire fantastique et a une symbolique très forte. Créature féroce et destructrice,  liée à la terre et au feu, gardien primitif et ancien, c’est un symbole de puissance, notamment dans les mythes scandinaves. Cette puissance a d’ailleurs beaucoup été sous-estimée comme dans l’univers de Donjons&Dragons où les héros tuent des dragons à tout va, mais enfin, un dragon, ce n’est pas rien ! Moi je parle de Fafnir, d’Ancalagon le Noir, de Glaurung, et Smaug le Doré ! Le dragon, c’est le gardien de notre univers merveilleux.

     

     Ton actualité, tes projets?
    Et bien tout d’abord l’ouverture prochaine du site internet, pour le mois de novembre j’espère ! Il fera vente en ligne vu que je ne souhaite pas ouvrir de
    boutique (du moins pour le moment) et je pourrai aussi prendre des commandes. J’aimerais refaire un défilé bientôt, mais ce ne sera pas avant le début du printemps, je pense. Et sinon il est prévu que je fasse des salons de créateurs et surtout des fêtes médiévales, mais je dois d’abord passer mon permis (et oui…)! En attendant le site web (www.fae-creations.fr) vous pouvez toujours visiter ma page myspace :  www.myspace.com/fae_creations. Pour me contacter :
    juliane@fae-creations.fr. Au plaisir de croiser votre route!

    Propos recueillis par le Peuple féerique en octobre 2009.

  • Little Folk of Faery, le jeu a son site

    Le jeu Little Folk of Faery, bientôt disponible, vient de mettre en ligne son site officiel. On peut y découvrir le principe ainsi que de très beaux fonds d’écran féeriques à télécharger. Un univers des plus alléchants dont le Peuple féerique vous reparlera très bientôt.

  • Lancelot (Soleil) – Interview de la dessinatrice Alexe

    Je reproduis ci-dessous l’interview que j’ai réalisée pour Khimairaworld

    Salué par la critique, Prix jeune talent au dernier festival Abracadabulles, le Lancelot d’Alexe et Istin est une très belle surprise pour cette année 2009. C’est avec beaucoup de plaisir, d’autant plus qu’Alexe a longtemps collaboré au magazine Khimaira dans sa version papier, que nous avons posé quelques questions à cette dessinatrice pleine de talent. 

    Jean-Luc Istin parle de cette version de Lancelot comme d’une histoire de femmes… C’est aussi ton avis? Penses-tu qu’un dessinateur homme l’aurait abordé autrement ?
    Non, en fait c’est devenu une histoire de femmes pour lui. A l’origine Jean-Luc avait ce script dans son tiroir, et l’avait déjà proposé à d’autres dessinateurs bien avant moi. C’est devenu une « histoire de femmes » à partir du moment ou il s’est rendu compte qu’il travaillait avec deux filles, Elodie à la couleur et moi au dessin. C’était une sorte de « private joke » entre nous, un peu Charlie et ses drôles de Lancelottes. Ceci dit, la donne a encore changé, puisqu’Olivier Peru nous a rejoint en co-scénarisation, à compter du tome 2.

    Maintenant, je ne pense pas que le fait d’être dessinateur ou dessinatrice sur ce projet soit d’une réelle importance, et pour tout te dire, je n’aime pas trop ce type de clivage. C’est une affaire de sensibilité, mais qui va au-delà du genre.

    Quelle est la chose qui a été la plus difficile à dessiner et celle que tu as adoré réaliser ?
    Franchement, j’ai lutté pour tout. C’est ma première série et donc mon réel premier album ce qui signifie que j’ai dû tout apprendre, reprendre les bases de A à Z, mais c’est ça qui m’éclate et me fascine dans ce métier, entre autres. C’est d’apprendre, de chercher à m’améliorer et donc de mieux communiquer au lecteur mon ressentit et la narration. J’ai du mal à regarder le tome 1 mais en même temps, ça fait partie de l’évolution, donc il faut l’accepter. Je suppose que j’aurai le même regard sur tous les albums à venir ☺
    Pour répondre plus précisément à ta question, j’adore quand je sens que je me lâche et donc que mes planches deviennent un peu plus percutantes. Je commence à peine à le faire sur le tome 2, où je lâche enfin prise avec mes perpétuelles « interrogationsexistenciellestoutesnazesdetaf » et donc où je suis beaucoup moins stressée. Tout devient plaisant à dessiner quand on le ressent vraiment et sereinement.

    Tu as été longtemps coloriste chez Soleil. Pour quelle raison n’as-tu pas réalisé les couleurs de Lancelot?
    Parce que j’ai trop à faire en dessin pour m’occuper en plus de la couleur. Trop de choses à améliorer comme le posing, le story-board, la narration, la fluidité, le dynamisme… donc l’esprit suffisamment occupé pour ne pas être à 300% sur la couleur comme il le faudrait. Elodie s’en occupe et le fait très bien. Elle donne une vision différente et intéressante de ce que j’aurais fait. Et puis, franchement, si j’avais dû les réaliser, j’aurais mis 3 ans par album…

    Tu parviens à imprégner les visages de tes personnages d’une émotion très forte. La colère, la tendresse chez les adultes, l’innocence des enfants… Les expressions, c’est un domaine que tu aimes travailler? D’où te viens cette maîtrise ? De ton passé d’illustratrice ?
    Maîtrise c’est un bien grand mot. Mais je ne pense pas que cela vienne spécifiquement de l’illustration. Il me semble que c’est une affaire de sensibilité exacerbée. Je me plonge réellement émotionnellement dans ce que je fais (dans le dessin ou autre d’ailleurs). Je ne sais pas si c’est pertinent ou non, mais en tout cas, je « vis » ce que je dessine, à chaque fois, pour chaque chose que je fais. Bon, je suppose qu’avoir un caractère assez bouillonnant ça aide aussi ^^ Néanmoins, la technique, le travail, n’ont de sens à mes yeux que si on parvient à toucher les lecteurs. C’est certainement une vision simpliste mais ça reste pour moi une vérité absolue. Je crois en notre projet. Je ne l’ai pas signé par dépit mais choisi ; donc j’essaie de donner vie à mes persos sur le papier tel que je les ressens, tel que j’aimerais les lire, sinon autant retourner faire de la pub…

    Lancelot est ton personnage préféré des légendes arthuriennes?
    Honnêtement, je n’ai pas de personnage préféré. Je les trouve tous intéressants et ayant une certaine profondeur, donc un bon potentiel. Maintenant le personnage de Lancelot est peut-être celui qui m’attendrit le plus (certainement son côté « paladin psychorigide ») 😀 Plus sérieusement, j’aime la notion de conflit et cette dualité perpétuelle chez lui. Il incarne à mes yeux le personnage tragique par excellence : à la fois accablé par un destin qu’il subit et encensé par ce même destin héroïque qu’il se construit. Ce qui est intéressant c’est de gratter le vernis du héros solaire pour en montrer les aspérités, les fêlures… ce qui finalement le rend véritablement humain.

    Comment t’es-tu prise pour créer les différents personnages ? Tu as suivi scrupuleusement les indications de Jean-Luc ou tu as fais des recherches et proposer des choses ?
    Je propose en fait. Nous en parlons tous les 3 (Jean-Luc, Olivier et moi) : la manière dont on les perçoit psychologiquement, physiquement, leur position dans l’histoire etc… et je leur livre un premier jet, après quelques jours de réflexion, qu’on améliore ou non suivant le résultat. J’aime faire les choses à mon idée, et Jean-Luc m’a toujours donné cette liberté là : comme le story-board que je réalise désormais.

    Lancelot a reçu le prix Jeune Talent au festival Abracadabulles en septembre dernier. Une belle reconnaissance, non ?
    Une sacré surprise tu veux dire ! Une reconnaissance ? Un énorme encouragement, une forme de reconnaissance sans doute, maintenant le terme de reconnaissance me gène un peu, c’est un peu tôt pour parler de ça non ? On en reparlera dans 20 ans si je suis encore là ^^ En tout cas, ça fait vraiment plaisir et surtout ça motive ! D’autant plus que le festival était vraiment chouette.

    Pour le tome 2, Olivier Peru sera de la partie. Comment s’est décidé ce changement au niveau scénariste?
    C’est Jean-Luc qui m’en a parlé. Il a senti, à juste titre, que j’avais besoin de quelqu’un qui puisse répondre à toutes mes fameuses interrogations sur mon dessin, qui m’aide à progresser, et qui sache me parler pour que j’avance, car je n’étais pas contente de mon travail sur le tome 1. Du coup il a pensé à Olivier Peru, qui est un excellent professionnel (dessinateur, écrivain, illustrateur et coloriste) et un pote de longue date. Quand il m’en a parlé, j’ai dit oui de suite. Tous les trois nous formons vraiment une chouette équipe et nous nous complétons à merveille. Olive a la patience, la technique, et le sens du détail, une vision percutante du scénario, et il m’aide beaucoup à me lâcher. Jean-Luc lui a une vision plus globale et tient vraiment bien la barre du navire, il recadre et synthétise très efficacement. Quant à moi, je me prends la tête comme trois sur les planches en essayant de mettre en valeur leur script ☺

    Pour quand est prévue cette suite ? Un petit extra visuel pour nos lecteurs ?

    Le Tome 2 sortira en mars 2010, ensuite comptez un album/an, jusqu’au 5ème et dernier tome.

    Pas de soucis pour les visuels et merci à toi!

    Propos recueillis le 08 octobre 2009.

  • Le Monde de Faerie – Brian Froud (éditions Fetjaine)

    Le Monde de Faerie
    Brian Froud
    Editions Fetjaine
    240 x 330mm
    Sortie: 1er octobre 2009
    Prix: 29,90€

    Présentation éditeur:

    Un événement : un beau livre exceptionnel, par le grand maître de la peinture et de l’illustration féérique. La somme de toute son oeuvre, avec de nombreux « bonus ».

    Il y a 25 ans, Brian Froud publiait avec Alan Lee le livre Fairies (Les fées), qui marqua une génération entière d’illustrateurs et définit les canons de la peinture « féérique ». Cet album en est la suite longtemps attendue et montre l’évolution exceptionnelle du travail de Froud. Explorant tous les thèmes de l’imaginaire et du fantastique, de Peter Pan au « Green man » en passant par tout un univers de fées, de gnomes et de gobelins, ce livre est un événement qui enthousiasmera tous les amateurs du Seigneur des Anneaux ou de Narnia. Chacune de ses oeuvres reflète une maîtrise, un humour, une sensualité et une créativité extraordinaires. Un beau livre à moins de 30 euros qui marquera la fin d’année.

    Notre avis:

    Deux jours. Cela nous a pris deux jours pour feuilleter, admirer, lire et relire ce magnifique livre ! Un ouvrage parfaitement réalisé (si ce n’est quelques coquilles malheureuses dont la pire est certainement « Alan Leen » comme co-auteur de Les Fées…). Mise en page efficace, une atmosphère unique pour une valorisation des oeuvres de Maître Froud. Le texte très personnel de l’artiste nous invite à pénétrer l’intimité de son monde, de ses pensées, de ses croyances… Une intimité que nous avions déjà eu le plaisir d’effleurer lors de son interview. Une fois le livre refermé, on arrive enfin à comprendre en partie pourquoi Brian Froud dégage autant de force dans ses dessins et tableaux. Il est alchimiste. Il a réussi, dans son domaine, à mélanger avec précision l’Art, la Vérité et l’Amour. L’amour qu’il porte aux siens et à la Nature. La vérité au sujet du Petit Peuple en leur laissant leur liberté, leur façon d’être, leur place sur nos seuils… L’art au travers de sa maîrise et de cette insatisfaction continue, gage de perfectionnisme. Brian Froud est un grand, un très grand Monsieur et il nous le prouve par ses actes, de ses oeuvres et de ses dires. Il est un Passeur, un ami des fées, un humain autorisé à nous offrir leurs portraits… Voilà plus de 30 ans qu’il s’y consacre entiérement et avec un sucès amplement mérité. Oh oui, il est le digne héritier d’Arthur Rackham qu’il admire et considère comme son modèle. Mais ce live recèle encore d’autres trésors, de petits livrets autour de certains projets de Brian Froud et un mode d’emploi signé Neil Gaiman caché dans un recoin. Bref, il nous surprend, nous émerveille et nous fait réfléchir. Et tout cela pour moins de 30 €, alors, pourquoi s’en priver ?

  • Little Folk of Faery – Un jeu très attendu sur la chaîne jeux d’Orange

    Les amateurs de jeu et de féerie vont être comblés. D’ici un mois devrait sortir Little Folk of Faery, un jeu 100% féerique qui réunira les fées, pixies et farfadets pour une aventure des plus amusantes.

    Mickaël Ivorra, initiateur du projet, nous en apprend un peu plus : « Le jeu propose de gérer une petite communauté d’êtres féériques (farfadets, gnomes, dryades et pixies), et de les aider à rétablir l’ordre des lieux (ils ont élu domicile dans une petite boutique de curiosités abandonnée). Au fil de l’aventure, le joueur comprendra pourquoi une brume omniprésente plane sur leur petit village, et les aidera à faire fuir les créatures nostalgiques qui ont envahi l’endroit et effraient les habitants…   De nombreuses tâches l’attendent : récupérer et collectionner des runes cachées dans le décor, aider les dryades à replanter un arbre, organiser un banquet pour faire revenir des farfadets égarés, reconstruire les lieux tombés en ruine…
    Les sources d’inspiration vont de Brian Froud à Jean-Baptiste Monge en passant par DiTerlizzi, pour les visuels – beaucoup de textures très riches, « vieilles » (mousse, écorce, rouille…), très loin des jeux « casual » américains souvent trop lisses ».

    Le jeu sera disponible en téléchargement exclusif sur la chaîne jeux d’Orange (http://jeu.orange.fr), qui est accessible à tous les internautes, et une version gratuite limitée à 1h de jeu sera disponible dès la sortie.

    En attendant, pour les branchés facebook, une page est disponible ICI.

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