Catégorie : Découvertes

Surprises de fée & secrets de lutin

  • Féerie – Un parfum signé Van Cleef & Arpels

    La féerie est vraiment partout. La semaine passée, nous étions à Paris. Un petit tour aux galeries Lafayette et nous sommes tombés sur le parfum Féerie édité par Van Cleef & Arpels.

    Une senteur qui mélange fleurs (Rose, jasmin) et fruits (cassis, mandarine). Voilà de quoi plaire aux Demoiselles. Mais c’est surtout le flacon et son joli bouchon en forme de fée qui a retenu toute notre attention…

    Cela vaut bien un petit tour sur leur joli site web, très féerique d’ailleurs.

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  • Bars et restaurants – Le Troll Pub à La Rochelle

    Bars et restaurants – Le Troll Pub à La Rochelle

    Vous le savez, le Petit Peuple est gourmand. Il aime « bien manger et bien boire ». Il est à l’origine de nombreuses recettes humaines… C’est pourquoi nous inaugurons aujourd’hui une nouvelle rubrique « Bars & restaurants ». N’hésitez pas à nous contacter pour nous parler de votre bar ou restaurant féerique préféré. C’est avec joie que nous en parlerons en nos pages !

    Pour inaugurer cette rubrique, nous vous invitons à La Rochelle, non loin du port, dans une petite rue piétonne, allez donc boire un godet au Troll Pub !

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  • La boutique de Sandrine Gestin et Didier Rougerie nous ouvre ses portes

    Sandrine Gestin est une illustratrice féerique que l’on se doit de connaître. Depuis les débuts, son compagnon, Didier Rougerie, l’accompagne dans ses rêves de mondes irréels. Ensemble, après nous avoir fait découvrir leur site web, voici qu’ils offrent à tous les amoureux de fantasy d’entrer dans une vraie boutique, bien réelle celle-là, temple dédié à la féerie. Petite interview autour de la boutique « Rêveries de Fées »

    Après avoir proposé les réalisations de Sandrine Gestin en ligne, vous avez ouvert une vraie boutique dans une charmante petite rue de Martel (dans le Lot). Pourquoi ?

    Pour partager cet univers. Qui n’aimerait pas ouvrir un lieu de rencontre, de découverte autour de sa passion ?
    Montrer que derrière tant de réalisations, films, livres, BD, couverture, etc, il y a des gens vivants. Et bien sûr, en commençant par ma Dame. J’aime apporter des toiles originales de Sandrine pour que les visiteurs (re)découvrent ce qu’est une toile à l’huile et comment elle en devient un livre.

    Je suppose que Sandrine peut y rencontrer des gens. C’est important l’échange avec un public ?

    Essentiel. Mais nous n’avons pas de recul encore car je n’ai pas fait de publicité alentour et Sandrine a une année totalement incroyable en nouveautés et donc super-giga-occupée. Alors, très rarement on a pu la croiser sur la route de la maison (1min30 🙂 pour venir dédicacer à un(e) fan un de ces livres. Mais je prépare quelque chose de tout simple pour le 31 octobre (les univers se croisent ce jour là), histoire de papoter, boire
    un truc non identifié mais orange et espérer qu’un des derniers livres de Sandrine soit dispo.
    Sandrine aime beaucoup les dédicaces sur les salons, ça revigore.

    On peut dire que c’est l’aboutissement d’un rêve ?

    C’est un partie d’un rêve, oui. Il me manque de la place et des moyens pour aller au bout de mon rêve et y ajouter la SF par exemple. Mais déjà, c’est un espace dimensionnel très étrange dans notre superbe village. Un bout de la Bretagne avec toutes la puissance des légendes celtiques et un bout des autres univers. C’est une vitrine pour les talents et gens qu’on aime.
    J’aimerais avoir des tableaux et des livres de Manchu, de Hubert de Lartigue, de Stéfan Martinière, Aleksi, John Howe, Alan Lee, des potes quoi…

    Dans la boutique, que peut-on y trouver exactement ?

    Tous les livres et produits dérivés de Sandrine bien sûr. Plus des
    collectors et autres tirages spéciaux.
    Ensuite, plus de la moitié de la boutique est constituée des produits de l’éditeur principal de Sandrine « Au Bord des Continents ». C’est un éditeur génial car il a vraiment la passion de son métier… il écrit même des textes… jamais vu ça avant !
    Livres et « goodies » illustrés par Jean-Baptiste Monge (arf quel talent ce gars!!! Je veux un original de ces aquarelles !). Pascal Moguérou, Erlé Féronnière, Elian Black’Mor, Yannig Germain, etc… Tous talentueux évidemment.
    Le Pré aux Clercs avec les encyclopédies du Merveilleux, les calendriers des Fées.
    Des dizaines de cartes postales, affichettes, et produits de papeterie. Des bijoux, des figurines, etc..
    Et un coin NAHEULBEUK avec des photos de concerts, des chaussettes et autre kazoo (pas à vendre le kazoo, il est magique !).

    Comment se passe une journée à la boutique « Rêveries de Fées » ?

    C’est fonction des gens qui passent ou pas… Mais étant très bavard, je ne peux m’empêcher d’expliquer ou montrer l’arrière-cuisine de la création.
    J’ai 2 ou 3 PC (dans 15M2) avec des milliers de photos de salons, artistes rencontrés, travaux de Sandrine en cours. Montrer les dernières photos des chevaux de Sandrine (2 Irish Cobs: maman + petite), écouter/voir/lire les dernières créations de John Lang (POC). Et, il faut l’avouer, en ce moment de calme, je monte mes persos sur différents MMG et prépare mon futur coin formation/découverte informatique. Fantasy +SF +Informatique = GEEK ? Vous croyez ?

    Quelle est l’actualité de Sandrine en ce mois d’octobre ?

    En pleine effervescence… elle est en train de créer son Art Book ! Un vrai rêve pour elle. Un beau livre de 160 pages qui sort pour Noël. Sinon, le calendrier des Fées 2009, un agenda 2009. Et le mois prochain, l’Encyclopédie des Elfes chez le Pré aux Clercs (de Edouard Kloczko), et Légendaires, même éditeur (de Edouard Brasey).

    Enfin, de tout le Petit Peuple, quelle est votre créature préférée ?

    Ah ben ça…. vous êtes le premier à me le demander… En fait, je crois que c’est mon chat Lester qui est un croisement entre un Maine-Coon et un lutin. Réponse qui me permet de ménager les susceptibilités de toutes les autres créatures.

    Sandrine Gestin sera en dédicace :

    – Les 25 et 26 octobre au Salon Quai des Bulles à St Malo
    – Le vendredi 31 octobre à la boutique « Rêveries de fées » pour Halloween.
    – Les 8 et 9 novembre au salon du livre de Brive

    En savoir plus :

    La boutique : www.reveriedefee.com

    La boutique en Ligne : www.faiseurs.com

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  • Des lutins dans le jardin !

    L’affiche de la « Fête des Courges » réalisée par Dominique Mertens.

    Les habitants de la région de Tournai, en Belgique, ont bien de la chance. Deux fêtes ayant pour thème la nature et le jardin auront lieu les deux prochains week-ends avec toutes deux de très jolies affiches.

    La première est signée Dominique Mertens et met en scène un « nain de jardin » fort sympathique poussant une brouette remplie de potirons et autres citrouilles pour la fameuse Fête des Courges d’Antoing ce troisième week-end de septembre. Toutes les infos sur www.courge.be

    La seconde affiche bénéficie d’un très joli dessin de René Hausman. On y voit sa petite Zunie tenant en mains une coccinelle et une pomme. La Fête de la Pomme a lieu à Rongy, près de Tournai ce 1er dimanche d’octobre.

    A propos d’Hausman, n’hésitez pas à vous plonger dans le site officiel qui regorge d’illustrations féeriques. Un vrai délice !

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  • L'irrésistible parfum des fées

    L’irrésistible parfum des fées

    Etrangement, les fées sont de toutes les créatures de l’Autre Côté, à la fois les plus évoquées tout en étant les moins saisissables… Tantôt minuscules aux ailes de papillon, tantôt belles dames aux atours médiévaux. Figure aux milles images, toujours en mouvement, en transparence. Petite plongée au cœur de Faerie pour vous livrer quelques secrets sur les fées avant que ces dernières ne s’évaporent…

    Aux origines…
    Le premier constat lorsqu’on s’intéresse aux fées est la multitude de pistes qui s’offrent à nous. Car la fée est plurielle. Qu’on remonte à sa ou ses naissances mythologiques ou qu’on tente de la définir physiquement, on se heurte à nombre de possibilités.

    Qu’est-ce qu’une fée ?
    Pour tenter de le comprendre, il faut nécessairement s’attacher au mot. Pierre Dubois rappelle très justement dans son Encyclopédie des Fées (Hoëbeke) les propos d’Alfred Maury mettant en parallèle les fata (Parques) et les Fées ainsi que le mot fatum d’où découlera l’adjectif signifiant «destiné». On le voit, les fées ont quelque chose à voir avec l’idée de destin et leurs ancêtres divines, les Parques. On notera au passage que ces divinités étaient trois, tout comme le seront très souvent les fées dans les contes…
    Ce lien avec les divinités antiques est encore renforcé lorsqu’on s’arrête sur l’idée de fée marraine. Les Carmentes Anteverta et Postverta, divinités romaines de la connaissance du passé et du futur, étaient liées à la naissance des enfants qui se présentaient par la tête ou par les pieds. Au fil des siècles, la tradition voudra que les fées, comme les anciennes divinités, se penchent sur le berceau de nos enfants, leur procurant protection et bienveillance.

    Dans son Guide du chasseur de Fées (Le pré aux clercs), Edouard Brasey insiste sur la notion de beauté. La fée est un idéal de beauté. Voilà donc un autre trait essentiel, l’idée de beauté, de perfection. Une idée que Jean-Louis Fetjaine reprend dans sa trilogie des elfes (Pocket) où « les femmes elfiques étaient d’une telle beauté que les hommes qui n’avaient pas l’habitude de traverser leurs contrées les prenaient pour des fées ».

    Les traditions celtes et les récits arthuriens entraîneront les fées vers la pratique de la magie. De la prophétesse antique à la magicienne celte, il n’y avait en effet qu’une infime frontière, vite franchie. On y verra également le lien des fées à la Nature, provenant des croyances celtiques et de leurs cultes intimement liés à la Terre, chaque divinité étant la gardienne d’un lieu, d’une rivière ou d’une forêt… Ce lien à la Nature, nous le faisons encore aujourd’hui puisqu’il n’est pas rare de voir ci et là une petite figurine de fée orner un coin de jardin, petite divinité protectrice de cet endroit chéri. Beatrice Philpotts nous parle d’ailleurs des Fées du Jardin (Le pré aux clercs) avec poésie et tendresse. Fleurs, plantes et fées s’y côtoient, tout comme dans un autre ouvrage liant jardin et féerie, l’Herbier féerique par Amandine Labarre (AK Editions).
    Enfin, les idées de beauté et magie fascineront encore les auteurs du Moyen-Âge et donneront naissance à la fée courtoise, celle qui envoûtera nombre de cœurs de ces preuxs chevaliers…

    Nous parlions plus haut du caractère pluriel de la fée. Le mot anglais pour fée est fairy et il désigne tout membre du Petit Peuple. Dans son Dictionnaire féerique (Oxymore), André-François Ruaud reprend bien le terme fée comme un terme générique lorsqu’il affirme «Notons enfin que j’utilise indifféremment pour les êtres féeriques (mâles, femelles ou neutres) les termes esprit, fée ou génie». On s’éloigne donc de la définition typiquement française qui voit en la fée une figure féminine pour l’élargir à l’ensemble des créatures féeriques.

    Des fées à lire…
    Belle, liée à la nature, magicienne et prophète, la fée revêt mille apparences et reste par là insaisissable. Il en va de même dans les contes et romans où la plupart du temps, elle n’occupe qu’un second rôle, deus ex machina lorsqu’il faut faire avancer l’histoire par quelque artifice ou amorce à l’intrigue lorsqu’elle se fait responsable du destin des héros. Bien sûr, les fées sont présentes, traversent, transcendent les histoires. Marion Zimmer Bradley, Léa Silhol, Kathryn Kristin Rusch, Laurell K.
    Hamilton, Lord Dunsany et d’autres ont largement teinté leurs récits de poudre de fées. Et même si elles demeurent en retrait comme héroïnes, on peut affirmer que cet attrait des hommes pour les fées participe au succès du genre fantasy aujourd’hui.

    Le grand Shakespeare lui-même n’a pas échappé aux fées en écrivant son Songe d’une nuit d’été et le papa de Peter Pan, James Matthew Barrie, n’hésite pas à donner pour compagne à son héros, une petite fée espiègle et ô combien symbolique, Clochette. Croire aux fées ? Les auteurs ne sont pas en reste quand il s’agit de démontrer l’existence de ces charmantes créatures. Arthur Conan Doyle ira jusqu’à écrire un livre, Les fées sont parmi nous (Lattès) pour défendre les deux petites anglaises qui avaient réussi à photographier des fées dans le Yorkshire.
    Ces êtres magiques inspireront même certains ouvrages de science-fiction comme le Féerie de Paul J. McAuley où une jeune fille de douze ans convainc un pirateur de gènes à l’aider à réaliser son rêve : donner une âme à de petites poupées androïdes pour les transformer en véritables fées.

    On attirera enfin l’attention sur deux œuvres parues aux éditions Terre de Brume. La Compagnie des Fées de Garry Killworth tout d’abord, qui revisite sur fond de fantasy urbaine le classique de Shakespeare, l’occasion de redécouvrir Titiana et Morgane dans un contexte surprenant. Le Parlement des Fées de John Crowley, ensuite, qui réussit à placer les fées comme elles doivent l’être, en transparence, toujours présentes, influentes sans qu’on ne puisse pourtant les apercevoir. Ce chef d’œuvre de la littérature fantasy nous parle de l’univers des fées comme d’un royaume intérieur, et cette vision rejoint bien cette impression d’invisibilité des fées. Peut-être, qu’au fond, le royaume des fées n’existe que dans le cœur des hommes. C’est aussi ce que semblait penser James Matthew Barrie lorsqu’il affirme qu’à chaque fois qu’un enfant ne croit plus aux fées, une de celles-ci disparaît…

    Les fées noires
    Insaisissable, invisible, symbole de pureté, d’innocence, la fée dans toute sa blancheur n’apparaît pas comme une figure facile d’utilisation dans un récit. Par contre, s’il existe des fées blanches, il doit bien y avoir leur opposé. Elle se révolte, agit, fait mal, maudit, devient cruelle et méchante. Son ambiguïté intéresse alors les auteurs et son personnage, les lecteurs. Empêchée de prendre part au repas des fées, la dernière marraine maudit l’enfant et la condamne à un repos éternel le jour où elle se piquera au funeste fuseau (La Belle au bois dormant). Et la sorcière, cette femme pratiquant la magie noire, effrayant les enfants et envoûtant de ses charmes les mâles innocents, n’est-elle pas, après tout, qu’une mauvaise fée ?
    Les fées condamnent, portent malheur, il faut les fuir, les éviter… Pierre Dubois, en éminent elficologue, prétend que les fées vengeresses, déçues et blessées par le comportement des hommes envers la nature, sont à l’origine des cataclysmes, des tempêtes et des bourrasques. L’heure n’est plus à l’indifférence mais à la révolte !

    Dessine-moi une fée !
    Comment ne pas terminer cette brève réflexion sur les fées par le phénomène qui marque les librairies

    Le livre des fées séchées de lady Cottington

    depuis quelques années, surtout en période de Noël : les images de fées. Car ce que semblent rechercher avant tout l’amateur est bien une représentation de celle qu’il admire. Ces véritables icônes de l’Imaginaire se déclinent alors en cartes postales, calendriers, ouvrages divers et variés comme le célèbre Livre des Fées séchées de lady Cottington des incontournables Brian Froud et Terry Jones (Glénat) qui saisissent avec humour nos petites amies à la manière des herbiers. Brian Froud encore avec Alan Lee cette fois qui proposent un superbe recueil de créatures intitulé tout simplement Les Fées (Albin Michel). Sans oublier Le Livre des Fées de Beatrice Philpotts qui dresse un portrait de Faerie abondamment illustré par une kyrielle de maîtres de l’illustration féerique. La bande dessinée aussi recèle de véritable petits bijoux comme le Fée et Tendres automates de Téhy et Béatrice Tillier (Vents d’Ouest) ou encore Loisel qui dans son Peter Pan, revisite avec succès la fée Clochette, succès retentissant dans le mondes des planches et des bulles.

    Une collection 100% fées

    Récemment, les éditions Spootnik ont lancé une collection dédiée aux fées. Confiant les pages illustrées à des dessinateurs aux styles variés, la collection Estragon s’enrichit au fil des mois de beaux livres au format carré qui nous plongent dans la Féerie. Dessins, poèmes, contes, illustrations de fées se succédent dans des univers variés. A noter qu’il existe également des livres jeunesse dans cette collection à commencer par le très utile Hôpital des fées pour aborder le thème de l’hôpital avec les jeunes enfants…
    Petite conclusion féerique…

    Ce besoin inextinguible d’admirer les représentations de fées, doit-on le comprendre comme une tentative d’entrevoir ce qui ne peut être vu ? Est-ce là une façon d’entrouvrir la porte de l’Autre Côté ? Ou de rechercher la bénédiction, la protection de ces Demoiselles et Bonnes Dames ? Quoiqu’il en soit, les fées ont encore de beaux jours devant elles car l’homme, apparemment, n’a pas fini d’y croire. Au détour d’un chemin, au milieu d’une forêt ou assis sur ce banc, dans votre jardin, fermez les yeux, respirez doucement. Vous le sentez vous aussi n’est-ce pas ? Cet irrésistible parfum des fées…

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