Catégorie : Découvertes

Surprises de fée & secrets de lutin

  • Petite entrevue avec Elodie Guillemin, l’auteure de La Cuisine des Elfes, des dragons, des hobbits et autres créatures fantastiques – Tana éditions, coll. Mon grain de sel

    Pour l’avoir parcouru il y a peu, le livre de recettes d’Elodie Guillemin regorge de petits plats faciles à préparer et qui régaleront autant vos invités que vos enfants tout en conférant au dîner un accent de voyage magique dans le monde de la fantasy. Cela valait bien un petit échange de questions-réponses…

    Dans votre livre, nous apprenons que vous vous êtes mise il y a quelques temps à reproduire les recettes des plats issus des romans de fantasy. Comment cette idée vous est-elle venue et comment procédez-vous pour réaliser ces recettes ?
    L’idée m’est venue en lisant les livres écrits par Margaret Weiss et Tracy Hickman de la série Lancedragon. Il y a une personne récurrente : Otik, l’aubergiste chez qui les héros viennent se restaurer et déguster des pommes de terre épicées, dès qu’ils le peuvent.
    Durant mes lectures, je me suis aperçue que ces pommes de terre étaient presque une obsession pour les aventuriers, elles sont une de leurs motivations pour rentrer au bercail.
    Un jour, j’ai donc décidé de me mettre aux fourneaux et de cuisiner les « fameuses pommes de terre épicées d’Otik ».
    En règle générale pour préparer une recette, je laisse aller mon imagination. Si ce n’est pas bon, je recommence. Mes enfants sont mes premiers critiques et ils sont plutôt sévères.

    Le milieu rôliste semble prépondérant dans votre livre. C’est un milieu que vous fréquentez souvent ?
    J’ai découvert ce milieu en 1999 lorsque j’ai rencontré mon mari. Ses amis et lui se réunissaient autour d’une table et passaient des heures à lancer des dés, à rire. Le soir, il me racontait ses aventures. Ca avait l’air amusant. C’est comme ça que j’ai commencé à m’intéresser au sujet et à m’asseoir avec eux autour de la table. Puis j’ai commencé à jouer à Everquest, un jeu massivement multijoueur sur internet. Je suis passée à d’autres jeux comme Dark age of camelot, Everquest 2 et le seigneur des anneaux. Je dois avouer qu’en ce moment je n’ai plus trop le temps de me connecter.

    La féerie, la fantasy sont des genres qui font de suite penser à la Nature et pourtant il est vrai que la cuisine y tient une grande importance. Comment expliquez-vous ce lien fort ?
    Pour moi, il y a 2 raisons à cela. La première est qu’on ne peut pas vivre sans manger. La deuxième raison est que la nature est notre garde manger. Il est donc tout à fait normal que la féerie ou la fantasy fassent une place importante à la cuisine. Pour l’héroïc fantasy, il y a un autre élément qui intervient : c’est la guerre. Les personnages des livres sont souvent loin de chez eux, confrontés à la disette, ce manque donne encore plus d’importance à la nourriture.

    Parmi toutes les recettes présentées dans votre livre, vous conseilleriez de commencer par lesquelles ?
    Je conseille des recettes simples comme le gigot de 7 heures, les petits pâtés à la viande et le poisson merveilleux aux fruits secs.
    Cependant, je me rends compte que de nombreuses personnes préfèrent commencer par les chips de betteraves.

    Comptez-vous mettre à disposition de tous, encore plus largement que dans votre livre, ces recettes issues d’univers fantasy ? On imagine aisément un site web ou un blog avec des entrées par roman, par peuplade, par créature…
    J’y songe…

    Propos recueillis par le Peuple féerique en janvier 2009.

    Retrouvez les merveilleuses recettes D’Elodie Guillemin dans son livre paru aux éditions Tana dans la collection Mon Grain de Sel !

  • La cuisine des elfes, des dragons, des hobbits et autres créatures fantastiques – Elodie Guillemin – Mon Grain de Sel – Tana Editions

    La cuisine des elfes, des dragons, des hobbits et autres créatures fantastiques

    Auteur: Elodie Guillemin

    Prix : 12 €
    ISBN: 978-2-84567-469-1
    Format : 135×154 mm
    160 pages

    Collection Mon Grain de sel

    Editions Tana

    Notre avis:

    Paru en octobre 2008, ce petit livre de recettes est un véritable bijou pour qui veut épater ses convives ou sa famille avec une table originale inspirée du Seigneur des Anneaux ou de l’univers des jeux de rôles d’heroic fantasy. L’auteure s’est en effet inspiré de ces mondes imaginaires pour concocter ces petites recettes simples à mettre en place mais qu’on imagine déjà au milieu d’une table de fées, l’été au coeur du jardin, l’hiver près d’une cheminée flamboyante. Inutile de dire que la plupart des plats raviront les enfants comme « ces araignées noires dans leur toile » tout en barbe à papa et réglisse ou ce nid de dragon alliant pâtes, oeuf et crème… Les plus grands se délecteront de quelque vin d’elfe ou pâtés en croûte selon les plus belles recettes du Petit Peuple et de ces gourmands d’Hobbits !

    Chaque recette est accompagnée d’une superbe photo en pleine nature et introduite par un texte nous plongeant dans l’univers tantôt des dragons, tantôt des elfes, nains, nomades ou sorciers. Plusieurs notes résument l’univers de chacune de ces peuplades féeriques et on ressent toute l’importance du jeu de rôle dans la démarche qui a amené l’auteure à la rédaction de ce très beau livre de recettes à offrir ou à s’offrir pour des repas-plaisirs garantis !

  • Les illustrations féeriques d'Arthur Rackham

    Aujourd’hui le Peuple féerique vous invite à parcourir quelques sites qui parlent d’un des plus fameux illustrateurs de Faerie: Arthur Rackham !

    Plongez dans ses délicieuses et magnifiques oeuvres !

    Un petit tour sur wikipedia pour connaître la vie du Monsieur

    Le plein d’images sur cette jolie page…

    Un site en anglais et plutôt complet

  • Une vieille interview du temps du lancement de Khimaira magazine

    Voici une interview datant du lancement du magazine Khimaira en kiosque. Séquence souvenirs…

    Lire l’originale ici:

    http://www.yozone.fr/spip.php?article1163

    Khimaira, une succes-story de l’Imaginaire

    Le rédacteur en chef de Khimaira présente son numéro 2 en zone YO

     

     

    D’abord fanzine, Khimaira saute le pas fin 2004 pour l’aventure en kiosques. Un pari à gagner, des envies qui se réalisent, des auteurs, des dessinateurs, des artistes pour donner le frisson de l’Imaginaire. Lire de la SF n’est plus une tare, aimer la Fantasy n’est plus ridicule… mais qu’est-ce qui a donc changé ?

    Chris de Savoie le demande à Christophe Van De Ponseel, directeur de publication…

    –  Le n°2 de Khimaira vient de sortir dans toutes les bonnes librairies après une longue vie de distribution sur abonnement. Qu’est ce qui vous a motivé pour ce grand saut ?

    C. Van de Ponseel : Le passage en kiosque est le résultat de trois choses. Un certain essoufflement tout d’abord. L’équipe voulait passer à autre chose et nous nous sentions bloqués au niveau de l’évolution du magazine. Le passage d’un fanzine tiré à 1500 exemplaires à un mag en presse est coûteux et le bond prodigieux… Ensuite, Khimaira était distribué par Makassar qui semblait également très limité dans sa distribution, ce second constat nous poussait également à nous limiter à l’abonnement pur et simple ou nous diriger vers les maisons de presse et la grande distribution. Finalement, à cette envie d’aller plus loin, à ce blocage de distribution, est venu s’ajouter une jolie rencontre avec Christian Le Sourd et les éditions Spootnik Studio. Il voulait créer un magazine donnant beaucoup de place à l’illustration. Je lui ai proposé de reprendre Khimaira et après quelques mois, le projet s’est concrétisé.

    –  Est-il possible de tirer un premier bilan de ce passage en kiosque ?

    Oui, les résultats sont connus depuis quelques jours seulement et c’est vraiment très positif. Bien entendu, nous devons encore attendre les résultats sur la première année mais cette première année est déjà assurée. Nous sommes vraiment très contents de constater qu’il y a un réel public amateur d’Imaginaire et qui supporte un magazine tel que Khimaira. Heureux aussi de constater la confiance et le soutien que nous apportent depuis la parution du N°1 des instances comme le CRL de Lorraine, (preuve que cette région de France est fana de fantastique !), certains éditeurs et organisateurs de grandes manifestations fantastiques. Ils ont bien compris que Khimaira se veut un magazine fédérateur, une sorte de fenêtre ouverte sur l’Imaginaire pour tous.

    –  Khimaira couvre tous les médias : livre, BD, jeux, musique en lien avec l’imaginaire. Comment gère t’on un tel foisonnement ?

    La formule magique tient dans la rencontre avec les bonnes personnes. Le mag a existé sous sa forme précédente pendant 5 ans. Cinq années qui nous ont permis d’affiner la ligne éditoriale avant de devenir pro. Nos rédacteurs sont des spécialistes ouverts à d’autres mondes. Ils ont une spécialité, un média qu’ils connaissent par coeur mais ne sont pas cloisonnés dedans. Bien sûr, ils veulent tous “plus de pages” comme nos lecteurs d’ailleurs, ce qui permettrait de couvrir encore plus l’actualité foisonnante de la SF, de la fantasy et du fantastique… mais bon, un magazine de 100 pages, c’est déjà pas mal, non ?

    –  Tous vos numéros sont magnifiquement illustrés. Vous avez une méthode particulière pour attirer les bons illustrateurs ?

    Là aussi, c’est l’expérience qui paye. L’association Anthêsis existe depuis bientôt 9 ans. Dès le début, nous voulions contribuer à accompagner de jeunes artistes, ce que nous avons fait. De créations d’expositions en festivals, nous avons eu cette chance inouïe de rencontrer de jeunes talents qui commencent à bien percer aujourd’hui. Puis, de fil en aiguille, des contacts se sont noués, des amitiés, une réputation de sérieux également… Maintenant, nous recevons un ou deux dossiers d’illustrateurs par semaine, de quoi encore élever le niveau du magazine pour le futur !

    –  Un magazine, un site web (www.lefantastique.net), un festival (à Mons du 23 eu 26 juin), où l’équipe de Khimaira s’arrêtera t’elle ?

    Petite précision, Khimaira est aujourd’hui édité par Spootnik Studio en collaboration très étroite avec Anthêsis. Le site, les concerts, les expos, le festival, etc. sont produits par l’asso avec effectivement des partenariats dont le magazine Khimaira bien entendu.

    Nous fonctionnons sur un principe très ouvert au niveau de l’association Anthêsis. Chacun des projets cités émane d’une proposition d’un de ses membres. Nous analysons le projet et mettons à sa disposition tous les moyens de l’asso. Lorsque nous avons lancé des concerts sur Bruxelles, par exemple, ceux-ci ont bénéficié du magazine et du site pour leur promo.. Et donc nous sommes passé très vite d’une petite salle au Botanique, et aujourd’hui de 3 concerts à 8 soirées musicales par an.

    La même chose pour le festival “Trolls & Légendes”. Il bénéficie de l’ensemble des contacts et projets de l’association. Et on peut vous promettre que ce festival va être unique en son genre pour tous les fans de fantasy !

    Pour répondre à votre question, nous nous arrêterons le jour où nous n’aurons plus d’idées et cela ne risque pas d’arriver !

    Propos recueillis par Chris de Savoie

  • Le fée du lutin – rencontre avec une créatrice de vêtements féeriques !

    Parfois, quelque bonne fée inspire l’une ou l’autre personne et l’invite dans un univers créatif où tout s’illumine alors pour le bonheur de tous. La Fée du lutin, c’est l’histoie d’une jeune créatrice de vêtements tout colorés et plein de joie qui a su, avec l’aide d’une bonne fée, tisser son bout de toile sur le web… Rencontre.

    Vous avez donné à vos créations une double identité féerique « fée et lutin », pourquoi ce nom ?
    Lutin au départ à cause de la capuche pointue et fée parce que je pense avoir une bonne fée qui veille sur moi, dans « la fée du lutin », je me considère donc comme le lutin.

    Comment définissez-vous le côté féerique de vos créations ?
    Je fais des vêtements colorés avec des motifs qui sont souvent empruntés à l’univers enfantin,. Aujourd’hui pour les adultes, les vêtements sont souvent sobres, j’essaye d’apporter de la gaité ,de la magie dans mes vêtements .

    Comment vous êtes-vous décidée à créer cette ligne de vêtements ?
    J’ai commencé par une veste offerte à ma soeur et puis je suis tombé amoureuse de la polaire avec toutes les couleurs qu’elle offre. J’en ai vendu sur un site d’enchères, ça plaisait de plus en plus alors je me suis lancée !

    Les formes sont très dynamiques et les couleurs bien vivantes. Quelles sont vos sources d’inspiration ?
    J’observe tout ce qui m’entoure, les habits des gens, les magazines, la télé, la nature, tout est source d’inspiration pour moi. C’est souvent la nuit que mon esprit travaille, et les idées arrivent ensuite. Sinon, je pars d’un thème, la jungle par exemple, et je fais quelques recherches avant, mais en général, j’improvise.
    En combien de temps réalisez-vous un vêtement ?

    Ça dépends de la complexité du modèle, ça va de 3h à 10h et plus…

    Où peut-on se procurer vos créations et à quel prix ?

    Je travaille quasi uniquement sur commande et jusqu’à présent par le biais de mon blog, très prochainement mon site http://lafeedulutin.com. Je fais également deux salons de Noël, « le noël des créateurs » les 29 et 30 novembre au château de Kerjean à Saint-vougay et le salon d’art et d’artisanat du Quartz à Brest du 12 au 15 décembre . Les prix démarrent à 90 euros pour une veste, 70 euros pour une veste enfant…

    Quelle est votre créature féerique préférée et pourquoi ?

    Sans hésiter c’est la fée que je préfère. C’est le rêve de toutes les petites filles d’être une fée, de voler avec une joli paire d’ailes et d’avoir une baguette magique pour rendre la vie plus belle !

    Retrouvez toutes les infos et créations sur le BLOG de la Fée du lutin !

    Propos recueillis par Le Peuple féerique en novembre 2008.

Suivez les fées !

Abonnez-vous pour ne rien manquer...