Catégorie : Chroniques

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  • L’Herbier secret du Druide – Pascal Lamour – Ouest-France

    L’Herbier secret du Druide – Pascal Lamour – Ouest-France

    L’Herbier secret du Druide

    Des plantes pour les hommes et les esprits

    Pascal LAMOUR

    Éditions Ouest-France

     

    C’est un beau cadeau que nous offre Pascal Lamour avec cet Herbier du Druide paru aux éditions Ouest-France. J’avoue mon étonnement devant la densité des textes et des informations que contient ce grand et beau livre qui tombe pile poil avant Noël et devrait émerveiller toute personne qui apprécie ce que la nature peut apporter à notre bien-être. La sélection des plantes est parfaite. Des plantes bien de chez nous dont les bienfaits sont connus depuis des lustres. Pour sûr puisque c’est bien ici le sujet du livre, vous présenter les plantes utilisées par les druides d’autrefois et même si ces Anciens-là ne nous ont pas laissé de traces écrites, l’auteur a pu déduire son herbier à partir d’une tradition fortement ancrée chez les gens qui se transmettaient de génération en génération les secrets des plantes médicinales.

    L’ouvrage s’ouvre sur une première partie qui nous fait entrer dans le monde du druidisme et comprendre les bases des croyances celtiques. Petit à petit, l’auteur précise son propos en nous invitant à renouer avec un principe de bien-être et de guérison naturel où la spiritualité a toute sa place. En effet, notre médecine actuelle est la seule au monde à délaisser le côté spirituel (pour partiellement le confier à d’autres, psychologues, sophrologues, etc). Pourtant, la guérison nécessite toujours de s’attaquer aux deux dimensions, le corps et l’esprit. Pascal Lamour nous évoque même trois aspects, trois mondes où peuvent agir les plantes: le premier est celui du corps, le deuxième, celui de l’esprit, les propriétés ésotériques et le troisième, la médecine magique de l’Autre Monde. Les plantes sont alors réparties suivant les temps de l’année où leur usage sera le plus bénéfique, une année celtique rythmée des grands passages et temps de célébration, Samain, Imbolc, Beltan, Lugnasad. Un cycle sans cesse renouvelé où tout se lie, se tient…

    C’est donc un voyage dans cette magie verte, cet art guérisseur du corps, de l’esprit et de l’âme, maîtrisé par les Druides, insufflé dans notre patrimoine à travers les siècles, encore largement d’usage dans les campagnes d’avant la grande guerre et cette révolution pharmaceutique des produits de synthèse qui connaît de nos jours ses limites, non pas médicales, mais bien spirituelles. En se séparant des plantes amies, l’homme se dénature. L’Herbier du Druide est un de ces ouvrages qui contribue à renouer avec les pratiques anciennes sans rejeter la modernité. Il est évident que la médecine actuelle a permis de progresser, de soigner bien mieux les maladies qu’auparavant. ceci ne peut être contesté. Mais en se spécialisant, elle a perdu certaines dimensions qui font d’ailleurs leur retour peu à peu. Phytothérapie pour soulager les douleurs, huiles essentielles pour diminuer le stress, méditation pour aider à la guérison… Avec cet herbier, voici que le chant des druides se fait à nouveau entendre…

  • Les Fées valeureuses d’Alain Samson, illustré par Sybiline aux éditions L’échoppe des fées

    Les Fées valeureuses d’Alain Samson, illustré par Sybiline aux éditions L’échoppe des fées

    Les fées valeureuses

    Alain Simon

    Illustrations de Sybiline

    L’échoppe des fées

    Présentation éditeur:

    Sybiline et Alain Samson font à nouveau équipe pour ce deuxième opus. Après Fées, talents et enchantements qui vous présentaient les fées à la base des talents, voici maintenant un abécédaire des fées présidant à nos valeurs.

    À la frontière du conte et de l’ouvrage de développement personnel, ce livre vous permettra de découvrir ce qui vous fait agir et réagir. Venez découvrir 26 fées de grande valeur qui peuvent apporter un plus à votre vie.

     

    Notre avis:

    Il s’agit ici d’une suite à Fées, talents et enchantements des mêmes auteurs. Le premier livre nous avait bien plu dans son format, sa démarche originale de lier les fées aux talents des hommes et, surtout, pour le travail créatif autour des pierres de talents de l’illustratrice Sybiline. Ce livre-ci est un peu moins travaillé que le précédent, mais constitue une suite assez logique qui se tient. Après avoir repéré vos talents, il s’agit de collaborer avec les fées des Valeurs pour activer celles-ci, vous donner la possibilité de bouger, avancer, choisir la voie qui vous sied. Chaque valeur, (il y en a 26 présentées sous forme d’abécédaire, mais les auteurs soulignent le fait qu’il en existe des centaines), est liée à une pierre. Je me suis bien sûr prêté au jeu et je vous laisse deviner les talents qui ont retenu mon attention en vous révélant les pierres liées: Pierre de lune, Aventurine et Opale. Au niveau des illustrations, c’est un monde plein de charme que nous offre Sybiline qui tient l’Echoppe des fées.

    Un joli livre qui vous mènera sur les sentiers féeriques de votre propre vie !

  • L’Elféméride, le grand légendaire des saisons – été – Pierre Dubois et Xavier Hussön – éditions Hoëbeke

    L’Elféméride, le grand légendaire des saisons – été – Pierre Dubois et Xavier Hussön – éditions Hoëbeke

    L’Elféméride

    Le grand légendaire des saisons
    Eté
    Textes de Pierre Dubois
    Illustrations de Xavier Hussön
    Editions Hoëbeke

     

    Voici qu’aux portes de l’hiver, notre elficologue bien-aimé, en bon ami des lutins qui se respecte, nous joue un de ses tours en nous offrant un livre sur… l’été ! De quoi vous réchauffer les mimines durant les longs mois gelés qui nous attendent… Ce troisième opus du Grand légendaire des saisons clôture une aventure livresque forte en émotion. Les deux premiers tomes avaient été illustrés par l’immense René Hausman qui nous a malheureusement quitté sur cette œuvre emplie d’une nature qu’il adorait. L’homme a marqué toute une génération d’illustrateurs par son trait incomparable, ce génie qu’il avait de saisir l’animal, la plante, la nature dans un instantané qui la rendait toujours vivante. Tenir ce dernier tome de l’Elféméride ne peut donc se faire sans une pensée émue pour ce grand homme, ce géant de Verviers qui veille désormais sur nous aux côtés du Petit Peuple.
    Forte en émotion également cette œuvre par le fait de lire entre les lignes qu’il y a là tout l’héritage de Pierre Dubois qu’il nous lègue avec passion et érudition. Le Petit Peuple dansant, fuyant comme il aime à nous le rappeler, est là, entier, entre ces pages qui colorent les saisons. Pierre tisse un lien étroit entre la Nature qu’il a toujours vénérée et les elfes, fées, lutins qui l’ont accompagné depuis qu’il a trempé sa plume dans leur encre magique. Ardant défenseur des Royaumes de Verdurie, Pierre Dubois signe ici un trésor, un légendaire débordant des parfums des anciennes campagnes, de ces dictions et légendes qui ont nourri les veillées au coin du poêle les nuits d’hiver, autour de feux et sous les étoiles les nuits d’été. Des moments perdus à jamais et dont ce livre témoigne une fois de plus. C’est beau, c’est vrai et cela nous touche au plus profond de nos êtres…

     

     

    Dans cet ultime tome, Pierre Dubois vous conte l’histoire de ce châtelain assassiné qui revient les nuits d’été arroser ses chers rosiers. Il rend justice au tilleul et à Philyra sa nymphe. Il évoque la Mère des Blés, de ces champs dorés qui ont fait le pain des hommes. Il nous parle avec poésie et savoir des insectes si nombreux en cette saison, des plantes à leur apogée, des fruits succulents, des fleurs lumineuses… Tout ce Petit Monde si vivant, si criant de créatures, parmi lesquelles se glissent quelques ombres, de nombreux lutins taquins, de belles fées charmantes. Il nous chante le coquelicot, le bleuet… Mène la danse lors des feux de la Saint-Jean et nous accroche le cœur, un instant, quelques secondes à une étoile filante…
    Le livre demeure ouvert sur mon bureau. Je ne peux me résoudre à le refermer. Lisant et relisant sans cesse ces délicieuses anecdotes, m’évadant à travers les mots de Pierre, les dessins de Xavier. Je me sens papillon, je me sais Nuton, je me rêve fauchant ces céréales gourmandes, me prélassant dans un pré où fleurissent boutons d’or, sauges et millepertuis. J’entends courir les Manikins, sautiller le Grass-Hopper , ricaner le Faudoux… Je ressens la chaleur de l’été, cette canicule où même le diable se plaît… Alors non, je n’ose refermer le livre de peur que tout cela ne disparaisse. Je sais que l’Elféméride doit demeurer ouvert, que vous devez le lire, c’est un impératif, une urgence absolue. Car en le lisant, vous aurez les clés pour que ce Petit Monde continue de briller, de nous émouvoir, de nous accompagner. Et je parie qu’à votre tour, vous ne pourrez plus jamais le refermer.

     

    Pour clore cette chronique de l’Elféméride, j’ai invité Xavier Hussön à répondre à quelques petites questions. Je vous laisse donc entre les mots de cet auteur-illustrateur à l’énorme talent. Un artiste qui a eu le courage de signer la suite et fin de l’Elféméride de son style certes très différent de celui de René Hausman, mais dont les traits ont su rejoindre les mots de Pierre Dubois pour former un nouveau duo enchanteur. Enfin, Xavier a eu la grande gentillesse de vous adresser une petite dédicace perso que vous découvrirez en fin de ce post. Merci à lui !

     

    Reprendre l’illustration de l’Elféméride après René Hausman, c’est un sacré défi. Comment as-tu abordé la chose?
    A l’aquarelle… Plus sérieusement, lorsqu’au téléphone, j’ai entendu la grosse voix de Maître Pierre me proposer de reprendre le flambeau, si merveilleusement honoré par René Hausman, j’étais, évidemment très heureux et touché de cette marque de confiance. Signer un livre avec Pierre est une belle aventure. Il connaissait mon travail et l’univers qui s’en dégage. Aussi, il m’a tout de suite précisé que l’idée n’était pas d’adopter un traité similaire à celui de René Hausman. Du coup j’étais assez serein dans la façon d’aborder ce travail, même si la quantité d’illustrations se dressait comme une montagne face à moi. Mais j’aime la haute montagne. On y rencontre des esprits inspirants. Il m’a juste fallu faire deux ou trois tests pour que Lionel Hoëbeke et Aline Goujon, les éditeurs, soient pleinement assurés que je puisse marcher dans les pas de René sans trop m’égarer. Mon seul vrai problème fut de reporter la réalisation de deux ouvrages prévus pour mon éditeur habituel, Au Bord des Continents… Mais mon complice de longue date a été très compréhensif et je l’en remercie.
    Quelle illustration t’a donné le plus de fil à retordre et laquelle a ta préférence?
    Je ne suis jamais très à l’aise avec les grandes illustrations. Je n’ai pas la patience. Je me sens moins illustrateur que dessinateur. J’aime le premier jet. Nous l’évoquions, un soir, avec Pascal Moguerou et Jean-Baptiste Monge. Toute l’intention, le caractère d’un personnage, son attitude, sont saisis lors de ces premiers coups de crayon. C’est un croquis pris sur le vif, parfois un petit moment de bonheur. Après, on perd un peu en spontanéité. C’est la raison pour laquelle j’ai un petit coup de cœur pour le croquis aquarellé de la tourterelle. Elle est efficace; elle s’est faite en deux ou trois minutes, à peine.
    J’aime beaucoup la ruine suggérée, en haut à droite de l’illustration de « La Saint-Jean ». Le pinceau invite l’œil à s’y égarer. C’est ainsi que j’avance. Je ne réalise pas un dessin ou une aquarelle, je me promène , du bout du pinceau, dans ce que me révèle le papier.
    Et puis il y a cette illustration en forme d’hommage. Un clin d’œil aux deux complices que resteront Pierre Dubois et René Hausman. On les surprend tous deux à danser autour d’un feu de Saint-Jean en compagnie des fées et autres représentants du petit peuple auxquels ils sont tant attachés.

     

     

    Sortir un thème d’été aux portes de l’hiver… est-ce un pied de nez au temps humain? Et toi-même, es-tu plutôt été ou hiver?
    Nous avons eu un bel été indien! Ce n’est pas si décalé.
    Mais il est vrai qu’en féerie, l’horloge du temps est capricieuse. Celle qui se trouve dans mon bureau sonne des heures qui n’existent pas; un dialogue facétieux qu’elle entretient avec mon sablier de quart, le monticule d’instants perdus, que je retourne… au fil de ce temps incertain.

     

    Quant à la saison, j’apprécie l’hiver. La lumière en hiver est magnifique. Et puis, les odeurs de feux de cheminée, les carreaux de fenêtres ambrées des intérieurs douillets, les chutes de neige et les longues nuits. Les longues nuits et les mystères qu’elles réveillent en nous. La nuit, on devine, on interprète… on imagine. Cependant, ma saison favorite demeure l’automne pour ses couleurs, sa lumière, ses champignons et les noix fraîches. A choisir, j’aurais beaucoup aimer illustrer l’Elféméride d’automne, mais à vrai dire, nous aurions tous préféré que René illustre l’ensemble, dans sa totalité et qu’il soit toujours avec nous.

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  • Terres Enchantées – un livre pour voir le paysage avec des yeux de fée !

    Terres Enchantées – un livre pour voir le paysage avec des yeux de fée !

    Terres Enchantées est le nouveau livre de Véronique Barrau et Richard Ely. Nous avons voulu explorer les éléments des paysages en les regardant à travers un galet percé, le front oint de trèfles… Résultat : un beau et grand livre foisonnant d’anecdotes liant la création d’une rivière, d’une montagne, d’un rocher ou d’une grotte au Peuple des fées, elfes et géants.

    Avec la période des cadeaux de Noël et de fin d’année qui approche, nul doute que ce Beau Livre paru aux éditions Plume de Carotte enchantera tous ceux qui regardent la terre avec un oeil rempli de merveilles !

    Les illustrations laissent pleinement la place à votre imaginaire car on n’y montre pas les fées et lutins, à vous de les voir au dedans ou à travers de toutes les anciennes gravures ici rassemblées et colorées de façon moderne. Par contre, le texte fourmille de créatures toutes plus passionnantes les unes que les autres. Un livre original, à glisser sous les sapins !

     

    Arc-en-ciel, colline, bocage, falaise, rivière, étoile, grotte, marais, sable, montagne… Chaque élément des paysages qui nous entourent cache en lui une part de beauté et de mystère qui nous éblouit, force notre admiration et nourrit notre imaginaire. Le soleil se couche sur l’horizon, colorant la terre et les nuages de feu, puis disparaît et nous abandonne au coeur des ténèbres, tandis que la bienveillante lune et la voûte sombre parsemée d’étoiles nous détournent un instant de nos peurs ancestrales.

    Bien avant que la science ne vienne éclairer les mystères de la nature, l’origine de la création des paysages et des phénomènes naturels, nos aïeux ont colporté des croyances et des légendes et nourri des superstitions pour tenter de maîtriser ces variables inconnues. Ils ont fait naître des esprits veillant sur notre environnement, protégeant faune et flore, dessinant les forêts, les monts et les fleuves : fées, elfes, géants, lutins… Tous ont contribué à peindre ces tableaux qui chaque jour nous émerveillent.

    Le présent livre vous propose un voyage dans cet Ailleurs qui est le nôtre. Une très belle histoire, celle de l’extraordinaire nature d’Il était une fois…

    TERRES ENCHANTEES

    Véronique BARRAU – Richard ELY

    Editions Plume de Carotte

    128 pages – Format 21 x 28,7 cm

    Disponible dans toutes les librairies !

  • Brocéliande, Forêt du Petit Peuple, tome 2 – Le Château de Comper

    Brocéliande, Forêt du Petit Peuple, tome 2 – Le Château de Comper

    Brocéliande – Forêt du Petit Peuple

    Tome 2 : Le Château de Comper

    Scénariste : BETBEDER Stéphane
    Coloriste : HAMILTON Piky
    Illustrateur : FRICHET Paul
    Série : BROCELIANDE
    Collection : Aventures celtiques

    Présentation de l’éditeur :

    Une nouvelle série dans la collection Soleil Celtic ! Sept histoire liées au petit peuple, prenant place dans sept lieux au sein de la mythique forêt de Brocéliande.
    Celle-ci se tourne vers le Château de Comper.

    Notre avis :

    Cette seconde aventure a été un vrai coup de cœur ! Tous les ingrédients de la féerie s’y retrouvent et il faut saluer ici le travail scénaristique de Stéphane Betbeder qui a su insuffler à l’histoire de vrais parfums du Petit Peuple. Il a subtilement travaillé un ingrédient-clé de la féerie, le changeling, pour l’inscrire dans une histoire parfaitement maîtrisée, sans aucun temps mort et se coulant à merveille dans le légendaire que nous apprécions tant. Servi par le dessin de Paul Frichet et les couleurs de Piky Hamilton et l’Arancia Studio, l’album nous plonge dans une très belle histoire, avec un côté sombre et triste qui, il faut bien l’avouer, est toujours efficace.

    Notez que l’histoire s’inscrit dans le château de Comper, au cœur de cette mythique Brocéliande qui doit justement à Guy de Laval et sa descendance, héros de l’histoire, d’avoir rapproché la Forêt de Paimpont de la mythique sylve arthurienne. De nos jours, le château abrite toujours des fées et des lutins, des chevaliers et de nobles dames que l’on peut saluer tout l’été durant lors de fabuleuses Rencontres.
    Voici donc une bande dessinée qui apporte une goutte d’or de plus à la rivière enchantée qui alimente les douves de cette merveilleuse place.

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