Hier soir, j’ai passé un excellent moment au téléphone avec le talentueux Olivier Ledroit pour parler de la sortie du tome 2 de son Univers féerique aux éditions Daniel Maghen. Le temps de retranscrire cet entretien et vous pourrez lire tout ça ici. Un peu de patience donc…
Catégorie : Arts féeriques
Le plein d’images et de créations fabuleuses !
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Forest Faeries – Interview de Séverine Stiévenart à propos de ses photographies féeriques…
Séverine est bien plus que notre « collègue » pour le présent blog. Elle est aussi l’auteure d’un joli petit livre qui rend un très bel hommage aux forêts et à ses habitants féeriques. L’idée de départ de ce recueil de photos de fées est une balade dans un bosquet appelé « Bois des rêves » où une photo assez étrange sera prise révélant une piste troublante: les fées se sont retirées de notre monde mais des traces demeurent. Des visages, des corps enfouis dans les branchages, dans les troncs… Suivront des dizaines de photos prises dans la forêt de Brocéliande (Paimpont en Bretagne) et sur le Sentier de l’étrange (Ellezelles, en Belgique). Le tout commenté de jolies petites histoires. Séverine nous en dit un peu plus sur ce livre intitulé Forest Faeries...
Comment est née l’idée de ce recueil de photos féeriques ?
Un peu par hasard. Il y a 8 ans, j’ai voulu tester mon nouvel appareil photo. J’ai profité d’une balade en forêt pour faire des essais et je me suis amusée à photographier les arbres sous différents angles. Lors du tirage, je me suis aperçue que sur plusieurs photos, on pouvait apercevoir des visages ! La forêt était remplie de petits êtres qui se dévoilaient sous l’objectif !! Ensuite au fur et à mesure de mes escapades en forêts, je me suis attachée à retrouver les traces du petit peuple…Quel en a été le souvenir le plus marquant ?
« L’arbre aux mille visages ». J’ai pris la photo pour le visage le plus apparent mais je ne m’étais pas aperçue que derrière le tronc se cachait encore un personnage et ça a été ma grande surprise lorsque la photo a été développée !
Quelque temps après cette photo, j’ai été contactée par un groupe russe qui chante en elfique, « Caprice ». Le chanteur avait pu voir cette photo publiée dans le magazine Khimaira et il me demandait mon accord pour l’utiliser pour la réalisation de la pochette de leur CD. Un grand moment…
Le point de départ est que les fées ont fui notre monde mais que des traces demeurent. Pense-tu vraiment que les fées ont fui notre monde. Pourquoi ?
Oui, à cause du non-respect de la nature, de la pollution, de la déforestation et de l’industrialisation grandissante. Les fées ne savent plus où aller, les hommes empiètent sur leur territoire.
A côté de ça, l’imaginaire n’est pas une matière enseignée à l’école, est souvent reléguée au second rang, « croire aux fées » est vu comme quelque chose de dingue, ce n’est pas bien… Et tout le monde sait pourtant que pour que les fées existent, il faut y croire.Dans tes photos, chacun semble y voir des choses différentes, comment explique-tu cela ?
Je pense que chacun a son imaginaire et que donc chaque vision est différente. C’est ce qui est intéressant aussi : chaque perception vient enrichir la photo et chaque histoire autour de cette photo est possible. Chacun se l’approprie.
Tu accompagnes tes photos de fées de petits textes plein d’humour et de malice. Cela rend les sujets encore plus vivants. C’était ton intention ?
C’était une manière de donner encore plus vie à la photo et ça la remet en situation. Chaque photo et chaque moment est unique, cela permettait donc de toutes les resituer aussi.Pierre Dubois signe la préface du livre. C’est un homme très attaché à la Nature et aux forêts. Que pense-tu de son oeuvre ?
Je pense qu’il fait partie de ceux qui font vivre la féerie. Son œuvre sur le petit peuple est très complète et une référence pour beaucoup. J’ai beaucoup d’admiration pour lui et pour son travail.
Et pour les forêts, c’est un monde enchanté pour toi ?
C’est un monde vivant où se recueillir, s’évader et où trouver l’inspiration. La forêt est propice aux histoires, l’ambiance y est particulière, parfois menaçante et parfois complètement euphorique. C’est magique.Un dernier message à nos lecteurs ?
Continuez de croire aux mondes imaginaires et respectez la nature, pour que vivent les fées.Si vous êtes un ami des arbres et des créatures féeriques, le livre FOREST FAERIES est disponible sur commande sur Fnac.com et sur le site de l’éditeur.
Propos recueillis par le Peuple féerique en novembre 2008.
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Les fées de Faustine & Coquelicot…
Ce qu’il y a de merveilleux avec Internet, c’est qu’en s’y promenant, on y rencontre une foule de gens très créatifs. C’est le cas du blog Faustine & Coquelicot qui nous fait découvrir de jolies petites poupées féeriques… et tout le Peuple féerique se réjouit d’un aussi beau travail en son honneur !
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Toi, Lumière de ma Nuit – PorteLune Productions
Toi, Lumière de ma Nuit
Texte:Christian Grenier
Images: Krystral Camprubi
PorteLune Productions
Couverture cartonnée – 24×32 cm
112 pages couleursPrix: 33 €
Présentation de l’éditeur:
Le livre
Chaque matin, Onir se réveille dans un présent différent : une Terre de cauchemar qu’il doit apprivoiser le temps d’un petit jour. Egaré dans mille réalités, condamné à y vivre, Onir retrouve chaque nuit un rêve familier où il serait le Prince des Songes. Là, au sein d’un Eden perdu, la belle Selna l’attend : un repère dans le labyrinthe de ses jours, une Lumière dans sa nuit ! Onir saura-t-il se libérer des Réels, franchir les Quatre Territoires et retrouver ce monde dont Selna et lui étaient les maîtres ?
L’histoire
Sur la base d’un dialogue artistique entre la plume et le pinceau, s’est développé l’histoire d’Onir, personnage à l’identité perdue, pour qui le réveil succède au sommeil sans que l’on sache où se trouvent le rêve et la réalité. Dans les méandres du temps et de l’inconscient, il est guidé par Selna qui l’aidera à lever le voile sur les mystères qui l’entourent.
L’histoire plonge le lecteur dans un voyage onirique fascinant, romantique et cruel, sublimée par l’osmose entre textes et images qui se nourrissent mutuellement pour former un double langage, encore plus riche. Krystal Camprubí l’exprime ainsi : « l’Art est un grand tout, un dialogue de l’absolu qui se décline en plusieurs alphabets ».
La collection Albireo
Albireo est une étoile particulière située dans la constellation du Cygne : il s’agit en réalité d’un binôme d’étoiles de tailles et de températures différentes gravitant l’une autour de l’autre.
Le principe de la collection
La collection Albireo a fait de cette étoile double son symbole : elle réunit des romans graphiques tissés par deux auteurs, un écrivain et un illustrateur et mêlant ainsi deux univers et deux langages artistiques. Ce principe de création original pousse chacun des parents de l’histoire à élargir ses limites et à aller vers l’imaginaire de l’autre.
Chacun devant s’imprégner de l’autre, pour faire d’une contrainte une source nouvelle d’inspiration, les deux créateurs échangent à armes égales, loin du processus habituel du texte achevé puis illustré. L’expérience tentée pour la première fois par Christian Grenier et Krystal Camprubí a été pour eux surprenante, enrichissante et passionnante.
Plus loin que le roman, le art-book ou même que la bande dessinée, l’histoire composée à quatre mains dès la genèse offre au lecteur une nouvelle expérience de lecture à la fois littéraire, sensitive et intellectuelle. La cohésion et les différences entre texte et image apporte une profonde harmonie au service de l’histoire.
Notre avis:
La mode n’est plus aux livres illustrés mais à ce genre d’albums illustrés où images et textes interagissent. Le concept est très chouette et fonctionne parfaitement. Certes, l’imaginaire du lecteur est guidé mais lorsque le guide est aussi délicieux que Krystal Camprubi, on en redemande.
Les deux auteurs signent donc une belle histoire, teintée de rêve et de poésie. Un livre abondamment illustré qui plaira autant aux amateurs de belles images féeriques ou oniriques qu’aux amateurs de bonnes histoires tout aussi vaporeuses…
Petit bonus, comme sur un DVD, les auteurs se sont amusés à ajouter le making of du livre sur les dernières pages. On apprend d’ailleurs qu’un véritable DVD paraîtra au printemps 2009 sur lequel vous pourrez tout connaître des différentes étapes de création de ce livre.
Un très joli voyage au pays des rêves…
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L’univers des Dragons – Daniel Maghen Editions
Titre: L’Univers des Dragons, Tome 2
Auteur : collectif
Textes : Laurent & Olivier Souillé
Prix public : 20,00 €
Format 22 x 29,7 cm
Présentation de l’éditeur:
Une trentaine de dessinateurs et illustrateurs exceptionnels nous livrent les secrets de l’univers fantastique des dragons au fil des chroniques de Laurent et Olivier Souillé.
Les auteurs du collectif: Tony Ditterlizzi (les chroniques de Spiderwick), Paul Kidby (Terry Pratchett, le disque monde), William Stout, Dean Yeagle (Playboy), Ashley Wood (Lucas films, Spawn), Peter de Seve (Pixar/Disney/ Age de Glace), Alexis Briclot (Spawn), Civiello (La graine de folie : Korrigan) Jean Sébastien Rossbach,Vincent Dutrait, Olivier Ledroit (les chroniques de la lune noire, Requiem) Paul Dainton, Karl Kopinski, Stephan Kopinski, Philip Sibbering (Warhammer), Paul Bonner (Rackham), Erlé Ferronnière et Jean Baptiste Monge (A la recherche de féerie), Didier Graffet (couvertures de David Gemmel, Jules Vernes), Raymond Swanland (le monde d’Odd world), Alex Alice (le troisième testament)
Notre avis:Bien souvent, lorsqu’on s’attaque à un sujet pour en faire un recueil d’illustrations, on met tout le meilleur dans le premier tome, comme nous l’avions pensé ici. Eh bien, les éditions Daniel Maghen font très fort avec ce second volume sur les Dragons qui non seulement réussit le difficile pari de nous offrir à nouveau une multitude de figures de dragons en tous genres mais se renouvelle en changeant quelque peu la formule précédente. Ici, plus de papier ivoire et légèrement gaufré mais un papier couché, de bonne tenue. Le résultat est une brillance très agréable qui met bien en valeur les illustrations. Certes, certaines illustrations dont la trame originale est bien visible auraient été mieux accueillies sur le précédant papier mais dans l’ensemble, ça déchire ! Un peu moins de pages (88 contre 104 pour le tome 1) mais tout autant d’illustrations avec encore plus de noms à l’affiche. Les textes sont ici signés Laurent et Olivier Souillé. Et, cerise, grosse, grosse cerise sur le gâteau, Pascal Moguérou rehausse la belle mise en page de ses lettrines dragonesques vraiment fabuleuses. Allez, plus que quelques jours à attendre pour vous procurer ce très bel ouvrage sur les dragons prévu pour le 5 décembre partout en librairie.