Étiquette : fée

  • L’histoire de Moumine, Mumla et Petite Mu, Que crois-tu qu’il arriva ? – Tove Jansson, P’tit Glénat

    L’histoire de Moumine, Mumla et Petite Mu
    Que crois-tu qu’il arriva ?
    Texte de Tove Jansson
    Editions P’tit Glénat
    Format : 21 mm x 28 mm
    32 pages
    Paru en octobre 2009
    Prix : 11.00 €

    Présentation de l’éditeur:

    Découvrez sans tarder deux classiques de la littérature scandinave, écrits et illustrés par Tove Jansson !

    Qui ne connaît pas l’adorable Moumine le troll et son univers onirique, tendre à souhait, peuplé de mille et une créatures imaginaires comme les hatifnattes, les filifolles ou encore les hémules ? Ces deux albums en forme rimée sont de petits bijoux de poésie et de fantaisie. Chacun d’entre eux nous convie à une promenade au coeur de la forêt, sur la plage, à travers les montagnes, à la rencontre de douces peurs mais surtout de belles joies, toujours avec tendresse et sensibilité. L’humour inimitable, le ton à la fois magique, innocent et enchanteur de l’auteur ont contribué à faire des histoires de Moumine des classiques intemporels et incontournables, connus dans le monde entier, réunissant les générations au-delà des frontières et des cultures…

    Notre avis:

    Le succès de Tove Jansson n’est pas démérité. En réinventant le troll scandinave pour les plus petits, cette auteure finlandaise a permis d’explorer tout un monde original. C’est avec joie que l’on retrouve ici Moumine où l’enfant se perdra avec délice. Jolies couleurs, travail des pages avec passage de l’une à l’autre dans des découpes intégrées à l’histoire et personnages sympathiques font de cette petite histoire un joli passage vers l’Ailleurs à offrir à vos petites fées et fiers lutins !

  • La Petite Bibliothèque du merveilleux – Edouard Brasey, Sandrine Gestin, Editions Le Pré aux clercs

    La Petite Bibliothèque du merveilleux
    Edouard Brasey, Sandrine Gestin
    Octobre 2009
    Prix: 19,90 €

    Présentation de l’éditeur:
    Un superbe coffret à compartiment secret, décoré par Sandrine Gestin avec 4 mini encyclopédies du merveilleux (fées, elfes, sorcières, lutins) d’Edouard Brasey et un répertoire magique.

    Présentation du livre: A travers l’Histoire, les légendes, les mythologies : celtique, gréco-romaine, germanique ou nordique, à travers les créations littéraires ou cinématographiques, Edouard Brasey a collecté tout le savoir des Hommes sur les peuplades féeriques, elfes, lutins, sirènes ou nains, les bêtes terrifiantes comme les dragons, les licornes, les griffons, les gargouilles, mais aussi les créatures de la nuit, les loups-garous, les vampires, les trolls, les cyclopes, les géants, les orques, les titans…
    Illustré de gravures anciennes, de tableaux de maîtres et des oeuvres originales de Sandrine Gestin et Alain-Marc Friez, cette Petite Bibliothèque du merveilleux rassemble en quatre petits livres précieux toutes les sources de la mythologie, du folklore et de l’Histoire pour évoquer les créatures les plus fascinantes de notre imaginaire.

    Notre avis:
    Le premier avantage de cette petite bibliothèque du merveilleux est sa taille. Depuis que je l’ai reçue, ma fille se l’est accaparée et se promène partout dans la maison en tenant entre ses petites mains son précieux trésor. Certes, elle est encore trop petite que pour apprécier les propos érudits d’Edouard Brasey qui nous reparle ici, dans une déclinaison de ces encyclopédies du merveilleux, des lutins, fées, sorcières et elfes, mais elle savoure les images et illustrations, joli mélange de gravures et d’oeuvres de Sandrine Gestin. Vous l’aurez compris, c’est surtout le format original qui reste l’atout majeur de cette bibiothèque: un petit coffret qui renferme quatre livrets cartonnés et un carnet d’adresses caché derrière un compartiment secret auquel vous aurez tôt fait de trouver utilité. Ma fille, elle, y cache des bonbons. Pourquoi pas ! Le format pratique des livres vous permettra de les emporter partout et de profiter de vos promenades en forêt pour vous asseoir un moment, vous reposer en lisant et relisant ce petit savoir sur les lutins et les elfes…

    Et n’oubliez pas que cette bibliothèque est à remporter dans notre concours féerique jusqu’au 15 novembre !

  • Rencontre avec Jean-Luc Istin, créateur de légendes et directeur de Soleil Celtic

    Jean-Luc Istin vient de fêter dix années extraordinaires. Extraordinaires au vu de son parcours, multipliant les casquettes de dessinateur, scénariste, directeur de collection. Extraordinaires par les rencontres, les auteurs qu’il a lancés, qui l’ont marqué, qui l’ont inspiré. Extraordinaires par les actes accomplis, les albums réussis, le nombre d’univers dans lesquels il nous a invité à plonger avec émerveillement. Tout cela valait bien une interview spéciale 10 ans !


    Il y a un peu plus de 10 ans… et avec le recul…

    Te souviens-tu de la critique de Jean-Claude Servais ? Que te reprochait-il alors ? C’est quelque chose qui t’a marqué ? As-tu eu l’occasion d’en reparler avec lui depuis ?
    Absolument. C’était dans la médiathèque François Mitterrand aux Ulis où j’habitais. Il était passé pour répondre à des questions. A la fin de la séance, je suis allé le voir avec mes pages, très (trop !) sur de moi. J’ai pris une belle douche froide. En deux coups de cuillère à pot, il m’a montré toutes mes erreurs mais plus encore a démontré que j’ignorais ce qu’était le dessin. Je n’étais pas si jeune que ça, environ 23, 24 ans. J’essayais de dessiner de mémoire alors que je ne pouvais pas. Il m’a donc conseillé de me documenter. Il est vrai que pour dessiner une chaise, le mimimum c’est d’en avoir une devant soi ou dans un catalogue. Bref, j’ai du me remettre en question et commencer à réellement travailler.
    C’est une expérience qui m’a marqué notamment par le fait que ce fut ma première rencontre avec un pro. Et qui plus est, un pro qui ne mâche pas ses mots et n’enrobe pas ses dires dans du miel. Du coup, j’ai pris les remarques comme un coup de poing mais j’en avais besoin et ça m’a stimulé par la suite.
    Je n’ai jamais eu l’occasion d’en discuter avec lui car on ne s’est plus jamais croisé. Mais une chose est certaine, il ne doit plus se souvenir de moi à l’heure qu’il est.

    L’expérience Nucléa, toujours avec le recul, ce fut un bon laboratoire ou un difficile faux-départ à surmonter ?
    Je dirais, le moyen de m’armer pour un avenir plutôt difficile. Une sorte de contrat d’apprentissage où j’y ai appris tout ce que je fais maintenant, du scénario au dessin en passant par mon rôle éditorial.

    Tu as eu une petite expérience en tant qu’éducateur avec des jeunes en difficulté lors de ton service militaire. Encore quelque chose qui a pu te servir pour instaurer un bon dialogue et gérer l’aspect humain de tes nombreuses relations de travail ?
    Pas vraiment. Les dessinateurs sont plus difficiles à gérer que les jeunes en difficulté Hé ! Hé ! Hé ! Par ailleurs, je me le reproche souvent, je ne suis pas vraiment efficace pour instaurer un bon dialogue. Je suis souvent contraint à rattraper mes erreurs plus tard. Fort de ce constat, j’essaie de progresser. Après tout, c’est ça la vie. Vous apprenez en faisant des erreurs et vous vous améliorez. Se remettre en question, c’est une loi importante dans un monde en perpétuel mouvement.

    Il y a 10 ans, pensais-tu à quelque-chose qui ressemble à aujourd’hui, quel était ton objectif d’alors ?
    A peu près. Je me voyais éditeur et je suis devenu directeur de collection. En tant qu’auteur, j’aurais souhaité être le nouveau Jodo. J’ai un peu bifurqué, je n’ai finalement quasiment pas fait de S.F., et contrairement à Jodo qui dispense son savoir, ses sagesses, au travers de mes scénarios, je pose des questions et tente de trouver des réponses.

    Pendant 10 ans…

    De Merlin, Arthur Pendragon aux nombreuses séries Soleil Celtic, on peut dire que l’imaginaire celte t’as toujours suivi. C’est véritablement ton univers, ta culture ? Tu la vis également au quotidien à travers tes autres loisirs ?
    L’imaginaire celte dans ma vie joue au yoyo, il part, il revient. Je vis en Bretagne, alors on peut dire que je baigne dedans. Mais je reste un amateur au regard des compagnons tels que Thierry Jigourel et Laurent Miny. Ces personnalités me fascinent par leur promiscuité avec les légendes. Quelque part, ils en sont le prolongement.

    Ce fut dix années de travail acharné ou de coups de chance? Les deux ? Quelle est la formule Istin pour expliquer cette réussite ?
    Donner ma recette ? Est-ce qu’un bon chef donne sa recette ? Est-ce qu’un magicien dévoile ses tours ?
    Bon, en 10 ans, on ne peut pas dire que j’ai chômé. Pour ne parler que de Soleil celtic, c’est déjà une trentaine de titres. Mais il faut y ajouter les autres collections donc Secrets du Vatican et Serial Killer.
    Pour 2010, je lance d’autres collections, des nouveaux titres.
    Non, je n’ai pas chômé.
    J’aime la b.d., c’est un fait. J’en lis depuis tout gamin et je continue à en acheter. Je ne sais plus où les ranger.
    Les coups de chance, véritablement, j’en ai eu un : MERLIN. Lorsque je l’ai écrit, j’étais naïf au point d’ignorer l’impact que ce titre aurait sur les lecteurs.

    Tu sembles être plus attiré par l’écriture que par le dessin? La raison serait-elle que le scénario te permet d’évacuer toutes tes envies d’histoires plus rapidement ?
    Quand tu dis évacuer, ça me fait peur. HA ! HA ! HA !HA !. Des images de tuyauteries organiques me viennent à l’esprit.
    Mais dans le fond, c’est sans doute vrai. Dessiner est plus long. Néanmoins, j’adore dessiner. Et j’ai d’autres projets dans ce sens.
    Dessiner, écrire, ce n’est pas le même travail.

    Soleil Celtic, c’est aussi une belle aventure d’amitiés, de copains de toujours, de rencontres… C’est comme ça que tu aimes fonctionner. En « famille » ?
    Fonctionner en famille ? Oui et non. Plus je vieillis et moins j’aime l’idée de famille dans le travail. D’abord parce que la b.d. est avant tout un travail. Un travail de passion oui, mais un travail tout de même. Ensuite, parce que j’aime aussi l’idée d’avoir une vie en dehors de la bd. Et si tous mes amis sont de la profession, lors d’une journée barbecue, on ne parle que de bd. Bref, on n’en sort plus.
    Ceci étant, c’est un fait, soleil celtic se conçoit comme ça. Et lorsque j’échange avec un autre scénariste, je ne peux m’empêcher d’avoir de la sympathie pour lui ce qui finit par faire naître des amitiés. Ce qui fait que 80 % des scénaristes avec qui je bosse sont effectivement des copains et des amis. Tans pis pour les barbecues sans bd.
    Par ailleurs, il y a 2 générations soleil celtic. Mais je vois aussi un aspect générationnel. Il y a eu les auteurs fondateurs, ceux là continuent mais font de la bd en dehors du celtic aussi, et les nouveaux qui viennent s’ajouter dernièrement. Ces deux générations ne se connaissent pas forcément.

    Quel a été le plus beau succès commercial de Soleil celtic? Et le plus beau succès à tes yeux ?
    Merlin. Encore Merlin. Parce que cette série réunie aujourd’hui 10 tomes pour le cycle initiation dessiné par Lambert et 3 tomes pour Merlin la quête de l’épée, dessinée par Demare. 13 tomes en tout, du coup, les ventes sont assez costauds. Rien que le tome 1 fait 70 000 albums vendus en juillet dernier (nuclea+soleil) et le tome 2 n’est qu’à 4000 exemplaires en dessous. Ceci étant les succès commerciaux du Sang du dragon et de Lancelot sont similaires à raison du nombre de tomes terminés. Les druides en revanche ont démarré plus vite que Merlin à l’époque et en comparant avec Merlin au même niveau de tome, les druides sont plus hauts.
    A mes yeux, le plus beau succès ? Je ne vais pas le dire… je ne veux blesser personne.
    Mais par contre, j’ai envie d’ajouter qu’il y a eu succès dans ma caboche le jour où je me suis dit : « Tiens celui là, j’en ai pas honte, si j’étais lecteur, je l’aurais acheter »

    Lis-tu beaucoup les grands folkloristes bretons ? Quelles sont les sources que tu recommandes ?
    Anatole Le Braz, forcément. Ensuite, je recommande tout simplement aux lecteurs de se jeter sur les éditions « terres des brumes », c’est génial ! Tout y est.

    Dix ans plus tard…

    Aujourd’hui, Soleil Celtic est une collection phare des éditions Soleil. Elle affiche de beaux succès. Elle a signé un sacré coup de maître avec les Contes du Korrigan en réussissant là où beaucoup se sont plantés (un collectif d’histoires aux dessins multiples). Penses-tu que la thématique est un peu essouflée maintenant, qu’il faudra l’élargir ou qu’il reste encore de nombreux territoires celtiques à parcourir ?
    Au contraire, il reste tout à faire. Les contes du korrigan dans le domaine du petit peuple, c’est un démarrage, une esquisse, n’oublions pas que nous étions tous débutant. Maintenant, il faut peaufiner, maîtriser et tenter de nouvelles expériences dans le genre. Ça va venir…
    Quant aux territoires celtiques, oui, il en reste. Considérez que finalement nous n’avons même pas un CUCHULAINN dans cette collection. C’est presque un comble. Bien sûr, il y a eu des tentatives mais aucune pour le moment ne m’a séduite.

    Soleil celtic a en son catalogue des séries moins celtiques… Je pense au Crépuscule des dieux par exemple ou La Rose et la Croix… Comment expliques-tu cette présence a priori hors thème?
    Pour la rose et la croix, il est effectivement passé dans « Secrets du vatican ». Il n’était pas à sa place mais comme je voulais m’occuper de cet album, à l’époque, c’était plus pratique.
    Le crépuscule des dieux et bientôt Odin en revanche, c’est de l’extension aux légendes nordiques. J’aurais pu créer une nouvelle collection mais bon… Soleil Nordic ? Pas classe, hein ?
    Finalement ces légendes sont proches de leurs parents celtiques, du coup, je les ai casées dans soleil celtic.

    Tu as été au four et au moulin sur quasiment tous les albums. Tu as la réputation d’être quelqu’un de très présent, très impliqué. Maintenant que la collection est bien en place, vas-tu plus déléguer les choses ?
    Sans soucis. Avec la nouvelle génération de scénaristes, je suis en confiance. Nous discutons beaucoup et même si je regarde l’ensemble, je les vois aussi corriger en direct et ils ne se plantent pas. L’avenir est donc bien plus détendu de ce côté.

    Parlons également des deux autres collections que tu as lancées, Secrets du Vatican et Serial Killer. Des thèmes très en vogue… Elles se portent bien ? Qu’est-ce qui t’attire personnellement dans ces deux thématiques, assez éloignées du monde celtique… ?
    Serial Killer, c’est tout simplement une fascination morbide de l’ado que je fus pour ce genre.
    Cette collection a beaucoup de difficultés. Les titres ont du mal à percer et pourtant tout le monde y met de l’énergie et les lecteurs sont très très positifs. Prenez le Ed gein, c’est un petit bijoux et pour une fois qu’on est pas obligé d’attendre X tomes pour avoir la fin, vu que ce sont des one-shot, eh bien, je m’attendais à plus d’enthousiasme. Mais non. Pourtant les serial killer sur le format ciné font un gros succès. En roman également. Mais en bd, nous n’avons pas encore fait de best seller.
    Nous venons de sortir une intégrale moyen format avec des commentaires d’une criminologue sur chacun des 4 tueurs mis en bd. C’est un très très bel objet et qui plus est peu coûteux puisqu’il réunit 4 titres. J’espère que cette formule fonctionnera.

    Secrets du vatican c’est tout l’inverse. Ça décolle. Le cinquième évangile, succubes et l’ordre des dragons sont des titres qui ont marqué. Le cinquième évangile t1 est entré dans les meilleures ventes en France dès sa sortie. Cette collection possède qui une maquette attirante élaboré par Laurent Arnaud, le directeur artistique de Soleil. Je dis souvent que Laurent est l’un des meilleurs. Une efficacité et une créativité qui fait la différence avec les autres éditeurs. D’ailleurs, il est de plus en plus copié ce qui prouve qu’il marque son temps.

    La BD grand spectacle, grand public, c’est quelque chose que tu assumes pleinement et revendiques ? Un genre qui te plaît au cinéma par exemple ? On peut dire que si sur grand écran les français ne sont pas les maîtres du genre, côté BD, ça assure plutôt pas mal…
    Oui en bd, nous n’avons pas de souci de budget. Nous pouvons tout nous permettre, de vastes épopées etc… Et, je n’ai pas peur de le dire, nos scénaristes sont bien souvent meilleurs que la plupart de ceux du cinéma français.
    Le cinéma français ; même si il évolue dans le bon sens (une nouvelle génération est en train d’apparaître), manque tout de même de « couilles ». N’ayons pas peur des mots. Nous avons un passé épique mais personne ne l’exploite. Qu’est ce que fichent les producteurs ? Il n’y a guère que Jeanne d’arc de Luc Besson qui va dans le sens du mélange genre et historique, alors que les pays de l’est sortent Nomad et Mongol, alors que les chinois mettent leur histoire sur grand écran de façon épique, nous, on n’est pas foutu de faire la même chose. Kingdom of heaven, c’est nous qui aurions du le faire, pas Ridley scott. C’est le monde à l’envers.
    Mais qu’on arrête d’engager des rigolos pour faire les scénario de films, qu’on s’adresse à des gars qui ont le sens du rythme, de la narration, ça facilitera le travail des comédiens qui n’en peuvent plus (les pauvres !) de devoir déballer des niaiseries à tour de bras.
    Et commençons déjà par les séries T.V.
    A quand un PSYCHOVILLE français ???

    La féerie a évidemment une place de choix dans ta vie et ton oeuvre. Quelle est d’ailleurs ta créature féerique préférée et pourquoi ?
    Mes enfants ! Quand ils sont nés, ils ressemblaient tous à des korrigans. C’est chou, un korrigan, c’est poilu !
    Plus sérieusement, je ne suis pas spécialement accroc à un personnage en particulier. J’aime les fées, les poulpiquets, les anglais, les bretons, les petits, les gros, les pas-beaux, les mignons… Ils ont tous leur raison d’être, je les aime tous.

    On imagine aussi qu’en dix années, il y a eu des rendez-vous manqués… Quel est ton plus grand regret ?
    Ne pas avoir fait ne serait-ce qu’un album avec Didier Convart. C’est la seule chose… Pour le reste, l’avenir me permettra sans doute de réaliser mes autres rêves.

    Dans 10 ans…

    Des envies en-dehors des collections suivies ?
    En tant que dessinateur, oui. Mais c’est trop tôt. Je ne peux en dire plus, j’hésite actuellement entre trois possibilités dont un space-opéra, un celtic et une fantasy en rapport avec un film bien connu.
    L’année prochaine, je sors de nouvelles collections.
    1800 – des récits basés sur des personnages et des romans du 19ème siècle tels que Sherlock Holmes, docteur Hide, Nemo , le tout mâtiné d’un zest de fantastique.
    Space-Opera – Tout est dans l’intitulé. Cette collection présentera ce qui s’approche le plus de Dune, Hypérion ou les chroniques de Riddick.
    Anticipation – une collection qui se situe dans notre futur proche. Soit après une catastrophe sans nom, soit après une performance technologique qui parque notre univers.

    Où sera Jean-Luc Istin et qu’aura-t-il accompli de plus ?
    Dans 10 ans,Oulaaaaa. Un film ? Une comédie bien niaise ? Un drame social avec une héroïne qui meurt avant la fin… ?
    60 séries soleil celtic ? 30 série secrets du vatican ? Nous verrons bien…

    Propos recueillis par le Peuple féerique en novembre 2009

  • Comment vivre avec une licorne ? – Jane Moseley, éditions Plume de Carotte

    COMMENT VIVRE AVEC UNE LICORNE
    Le guide indispensable pour élever un animal de compagnie fantastique.
    Par Jane Moseley
    Editions Plume de Carotte
    Format : 14,5×19,5 cm
    132 pages couleur
    couverture souple avec rabats
    Prix: 14€

    Présentation de l’éditeur:
    Vous avez envie d’avoir un animal de compagnie, mais surtout pas un chien ou un chat ? Ce livre est fait pour vous !
    Comment vivre avec une Licorne va vous aider à choisir un compagnon original et vous saurez tout sur son comportement et ses habitudes alimentaires. Vous apprendrez à nourrir votre Phénix, à partager les ébats aquatiques de votre Sirène, à supporter l’haleine fétide de votre Hydre à neuf têtes et bien d’autres choses encore.

    Ce répertoire des animaux mythologiques est indispensable à tous ceux qui ont décidé, non sans une certaine appréhension, d’accueillir un animal fantastique chez eux.
    – Choisir le bon animal de compagnie
    – Découvrir son histoire mystérieuse
    – Le nourrir et le soigner
    – Les plaisirs à partager avec votre nouveau compagnon
    – Les animaux fantastiques en bref (si vous manquez de temps)

    Notre avis:
    Voilà un petit livre qui donnera le sourire aux passionnés de créatures de légendes ! L’idée de présenter licornes, satyres, fées, selkies, kraken, orgres, etc. sous la forme d’animaux de compagnie pourrait choquer si cela n’était fait avec un humour fin et beaucoup de délicatesse. Pour chaque créature, l’auteure vous indique les soins à lui apporter, comment la nourrir et quel compagnie lui sera des plus agréables. Des conseils précieux pour éviter toute erreur comme d’adopter une selkie si vous habitez le désert ou un Yéti si vous habitez en studio. Si vous optez pour Lamia, vous vous empresserez de proposez le scénario du nouveau Hannibal Lecter: Quand Hanny rencontre Lamie… Vous partagerez avec votre fée ou votre sphinx de grands moments culturels alors qu’un ogre vous procurera des plaisirs plus terre-à-terre… Un petit livre original que l’on feuillettera avec beaucoup de plaisir!

  • La Fée Clochette nommée ambassadrice honoraire pour l'environnement !

    Figure emblématique de la petite jeunesse, la Fée Clochette de Disney se voit investir d’une mission de la plus haute importance pour notre Terre. Le Peuple féerique salue l’inititative !
    La Fée clochette de Walt Disney a été nommée ce dimanche 25 octobre, Ambassadrice honoraire pour l’environnement par l’UNEP (programme des nations unies pour l’environnement). Son rôle sera d’« encourager les enfants et leurs parents à prendre soin de la nature et de faire de leur mieux pour entretenir l’environnement », selon Kiyo Akasaka qui est Secrétaire général adjoint à la communication et à l’information de l’UNEP. 

     

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