Catégorie : Coup de cœur

Les choses qu’il ne faut jamais manquer !

  • Le Fairybread made in Australia

    Le Fairybread made in Australia

    Il fait fureur dans les goûters féeriques en Australie, voici le Fairy Bread ou « pain des fées » comme on en retrouve un peu partout de l’autre côté de la terre et pas que… Car après les Fairy Cakes, Fairy pops, voici une déclinaison bien plus simple à réaliser et qui mettra plein d’étincelles dans les yeux des petits gourmands !

    La recette est facile. Prenez un pain de mie carré, coupez une tranche en deux pour former des triangles. Badigeonnez les tranches de margarine et saupoudrez de nonpareille. La nonpareille, ce sont ces perles de sucres de toutes les couleurs que l’on trouve en petits paquets ou en petits bocaux pour décorer les gâteaux. Vu leur succès, il s’en vend en différents gabarits, des plus petites aux plus plus grosses. Et pour ceux qui aimeraient y ajouter un goût particulier, il en existe des parfumées à l’orange, au citron, à la violette… Sûr que ce Fairy Bread est un peu éloigné du bon vieux pain des fées gourmandement enrobé de miel, mais le plaisir visuel est bel et bien de la partie !

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  • Coup de Soleil sur les Fées de Cottingley !

    Coup de Soleil sur les Fées de Cottingley !

    Les Fées de Cottingley

    Texte : Sébastien Perez
    Illustrations : Sophie de la Villefromoit
    Collection Métamorphose
    Éditions Soleil

    Les éditions Soleil nous ont offert fin 2016 ce très bel ouvrage qui revient sur l’affaire des Fées de Cottingley. En 1917, deux jeunes filles du Yorkshire prenaient en photo des fées dansant autour d’elles. Une affaire qui allait conduire l’auteur des aventures de Sherlock Holmes, Arthur Conan Doyle, par ailleurs un grand passionné d’occulte, à mener sa propre enquête et sortir en 1921 un livre « The coming of the Fairies » qui allait encore donner une toute autre dimension à ces photographies féeriques. Cette histoire traînera jusque dans les années 1980 où, peu avant leur disparition, les filles avoueront la supercherie : de simples fées découpées dans du papier. Toutes les photographies étaient donc fausses. Toutes ? Peut-être pas… Pour la dernière d’entre elles, les jeunes filles devenues de respectueuses dames déclarèrent qu’elle était vraie.

    C’est de cette fabuleuse histoire que Sébastien Perez et Sophie de la Villefromoit ont tiré leur propre version. Car il ne s’agit pas ici de relater simplement les faits, mais bien de broder une merveilleuse histoire autour de cette réalité.

    Premières impressions…

    En recevant l’ouvrage, mes yeux pétillèrent. La couverture est parfaite. L’illustration intrigante, la dorure alléchante, le jeu entre le dessin et cette dorure excellent. L’intérieur me laisse plus perplexe. Écriture petite, dessins évoquant l’univers jeunesse… Serait-ce un conte pour enfants ? Puis, je commence à y entrer par l’image… Douceur, enluminures magnifiques et certaines illustrations à l’aspect plus sombre m’interrogent…

    Et commença la lecture…

    Mes yeux accrochés par les premiers mots, je me plonge dans le récit. L’histoire commence au Cap. Premier sursaut d’étonnement pour celui qui situe Cottingley au nord de Londres… Je replonge et là, de suite accroché par cette jeune Francès à l’esprit complexe et à la sensibilité étonnante, je ne lâcherai plus le livre.

    Notre avis

    Faire revivre l’affaire qui mit tant en lumière les fées au début du XXe siècle était déjà une excellente idée. Coïncidence, un livre sur la République invisible du Révérend Kirk, autre grand moment féerique, est également sorti récemment. De là à y voir le signe du grand retour des fées en ce début de XXI siècle, on ne peut que l’espérer car déjà un tel engouement serait une bénédiction pour tous les passionnés de féerie que nous sommes et ensuite, cela devrait donner de grands et beaux livres sur le sujet, de quoi réellement nous enchanter car depuis les années 90 et leur déferlante féerique, force est d’avouer qu’il n’y a pas eu grand-chose à se mettre sous les mirettes.

    Bref, en voici un qui ne vous échappera pas, j’en suis certain.

    Si l’idée du sujet est intéressante, elle n’en demeurait pas moins risquée. Une simple redite aurait été bien dommage et Sébastien Perez évite avec brio l’écueil. Excellent scénariste, il a ajouté à l’histoire d’origine un élément majeur qui la transforme complétement. Bref, une belle réussite de ce côté également. Reste les visuels de Sophie  de la Villefromoit. De prime abord, ils nous emmènent du côté des albums jeunesse. Le style, renforcé par l’âge des héroïnes, nous prend vraiment par la main dans ce sens. Et puis, ça bascule… L’histoire est définitivement conçue pour un public ado-adultes, ce que la collection Métamorphose sous-entendait bien sûr. En refermant le livre, je me suis posé la question de quel autre style de dessins aurait pu bénéficier le livre et ce que cela aurait changé. C’est à ce moment-là que j’ai été pleinement convaincu du choix de ce duo. Un dessin fait pour le texte, un texte fait pour le dessin. Certes, il demeure quelques brisures ci et là, tout n’est pas entièrement fluide, mais c’est bel et bien un ensemble gracieux. Une histoire dont les auteurs ont su conserver toute la magie en y apportant même quelques gouttes de mystère en plus.

    En résumé, un très beau livre à ranger dans sa bibliothèque féerique et une belle occasion de replonger dans l’affaire Cottingley !

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  • L’Elfémeride : Un petit goût de printemps aux portes de l’hiver…

    L’Elfémeride : Un petit goût de printemps aux portes de l’hiver…

    elfemerideprintemps

    L’Elféméride

    Le grand légendaire des saisons

    PRINTEMPS

    Pierre Dubois & René Hausman

    Aux éditions Hoëbeke

    Voir arriver un tome sur le printemps au début de l’hiver, c’est comme une note d’espoir au cœur des ténèbres… Une dose de rêve pour clore cette année 2016 bien morose, sanglante et remplie de haine. Ce livre arrive comme si nous voulions tourner la page, être au plus vite au cœur de la flore rieuse du printemps, voir bondir les grenouilles, voler les libellules, se chauffer aux premiers rayons d’un soleil vainqueur… Et on se met à feuilleter les pages, glisser sur les douces illustrations, aquarelles charmantes, lutins malicieux… Une nature, des êtres naïfs, de cette parfaite naïveté qui nous enivre de beauté. Et voilà que les mots de l’Elficologue nous secouent, nous barbotent, nous plongent dans un temps hors temps. Ni hiver, ni printemps… Juste la vie qui s’écoule, tendrement, avec son lot de lunes, de corolles et de lapins charmants. Voilà donc un printemps enchanteur et enchanté, un printemps avec une pointe d’hiver, une pique glacée qui ouvre son bal… Le grand, l’immense René nous a quitté. Il travaillait sur ce livre lorsque son âme s’est élevée un peu avant l’été qu’il laissera donc à un autre. Lui, il a choisi la plus belle des saisons pour s’envoler, celle des naissances, de l’espoir et de ce message que porte la nature :  » Vous voyez bien, je suis de retour ! ». Et nos cœurs endeuillés sourient à nouveau, les fées se mettent à danser dans les clairières sous les gazouillis des oiseaux. Nos cœurs sont lourds d’avoir aimé et légers d’aimer à nouveau. Quel livre, quel symbole ! Amis, ne passez pas à côté de cet ouvrage. Peut-être un des derniers qui vous fera toucher ce temps hors temps, trésor inestimable dont l’homme, ce fou, a oublié la valeur.  Merci René et Pierre de nous avoir offert ce cadeau !

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