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  • Un petit tour dans la boutique créative et féerique d’Amandine Labarre

    Un petit tour dans la boutique créative et féerique d’Amandine Labarre

    Depuis longtemps, j’apprécie les œuvres d’Amandine Labarre, artiste complète qui façonne de ses doigts de jolis petits esprits de la nature lorsqu’elle abandonne un temps ses crayons qui illuminent nombre de livres et albums de dessins enchanteurs. Deux petites questions en passant pour nous parler de sa petite boutique de merveilles…

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    Amandine, dans ta boutique, que nous propose-tu ?
    Je réalise divers petits objets liés aux univers que j’affectionne en illustration : la nature, sauvage et mystérieuse, qui recèle sa propre magie et son pouvoir de guérison…On peut donc y trouver des colliers peints par mes petites mimines (arbre de vie, corbeau…), des broches, des talismans, mais aussi des tampons encreurs gravés à la main (feuille d’aubépine, renard, belette, hérisson…), des « esprits gardiens du foyer »(petites figurines à suspendre pour protéger et enchanter sa maison), mais aussi des cartes postales et quelques illustrations originales.Cette boutique en ligne me tient particulièrement à cœur car elle me permet de créer en toute liberté, sans délais ni contraintes de style…Une liberté précieuse car elle est bien plus rare dans le domaine de illustration.Bien souvent elle m’a aussi permis de faire de belles rencontres, parmi les créateurs mais aussi parmi les « clients » qui reviennent et entament la discussion 🙂 C’est l’aspect de mon travail que j’aimerais le plus développer à l’avenir, avec peut-être aussi des carnets de croquis ou autres réalisations « papier » que j’y vendrait directement.
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    Ces objets faits mains sont très liés aux esprits de la nature. Qu’est-ce qui t’inspire dans tes créas ?

    Je suis passionnée par les histoires depuis toute petite (livres pour enfants, mythes et légendes, mais aussi romans que je dévore), et j’aime que mes créations laissent une part à l’imagination, que celui qui les adopte puisse tisser lui même l’histoire de son objet… C’est le cas pour les Esprits Gardiens, des petites créatures magiques que j’avais envie de confectionner depuis plusieurs années… En plus de ce coté narratif, revient aussi toujours la présence de la Nature, généreuse, fascinante, qui représente beaucoup pour moi, et envahit tous mes dessins.
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    Bonne nouvelle ! C’est cette merveilleuse artiste féerique qui ouvre le bal de nos concours. Surveillez bien ce blog la semaine prochaine. LA ou LE plus rapide remportera un joli cadeau ! Pour augmenter vos chances, vous pouvez aussi vous abonner à notre newsletter envoyée automatiquement à la parution de chaque article.
  • Rencontre avec Aude Berger, auteure de "Art Figuratif et Poupées Contemporaines de Collection"

    Figuration de l’impossible, surréalité, visages de rêve, personnages figés dans l’instant… Les poupées et marionnettes nous fascinent, nous intriguent. Aude Berger a pu approcher ces artistes qui donnent la vie à des créatures hypnotisantes. Elle les présente dans un livre où passion rime avec création. Petites questions posées du bout des lèvres…


    Comment vous est venue l’idée de ce livre ?

    Depuis toujours les figurines font partie de mon univers, de ma vie. Très proche de la nature, j’ai  grandi bercée par les contes qu’inventait mon père tandis que mes frères me confectionnaient des  personnages en pâte à modeler, en bois, en cire, je me contentais largement de tous ces instants, je n’avais que très peu de livres.

    C’est certainement le spectacle «Anaïs Pompon» qui a déterminé ma passion pour la marionnette,  j’avais sept ans. Je passais mon temps dans les bois, mon école était une classe unique où nous ne travaillions pas vraiment, nous contemplions la nature, montions des spectacles… le jeu, la création permanente loin de tout stéréotype… disons que les mots «travail», «devoir» avaient étaient bannis de nos vocabulaires…la  «passion» oui, c’est le maître-mot qui me guide …

    J’ai découvert en 2002 la poupée d’artiste grâce aux incroyables créations de Julien Martinez satisfaite de me dire que «oui» cet univers existe. En réalité, je m’ennuyais dans un monde que je croyais déjà centré sur tout autre chose que le divertissement créatif, le partage, voire  l’euphorie . Le long métrage «Camille Claudel» de Bruno Nuytten fut aussi un facteur déclenchant…

    Julien Martinez me disait vouloir «digérer» le film d’animation d’ Henri Sellick «the Nightmare Before Christmas» en modelant les personnages du film, j’ai fait de même avec mes mots pour apaiser mon obsession, celle de constamment chercher des personnages, lutins, sorcières, trolls, j’ignorais l’existence de la poupée d’artiste… J’ai d’abord rédigé un article, puis un autre et les créatrices, séduites,  m’ont immédiatement suggéré d’en faire «quelque chose»… c ‘est de cette passion qu’est né mon ouvrage, émaillée de très belles rencontres, comme le  jour où Ciruelo Cabral a découvert «A la Recherche de Faerie»de Jean -Baptiste Monge  que je lui révélais comme un livre fétiche, je vivais en Espagne en effet … Barcelone fourmille de gnomes, de sorcières,de lutins. De fort agréables compagnons. Son propos sur la nature m’avait profondément émue, le petit peuple n’est-il pas issu d’elle? Je parle d’ un tout unifié et j’ai pensé mon ouvrage de la même façon: une ronde à l’unisson,le respect de chacun, depuis la nature jusqu’aux êtres qu’elle abrite, blancs, noirs, ailés, démunis, richement parés  … sans distinction. Exaltation, emphase reviennent sur beaucoup de bouches pour qualifier  mes mots … une écriture «baroque» me dit-on !

     La Poupée figurative semble être une histoire de femmes. Vous ne présentez que es créatrices et la plupart de poupées sont des figures féminines…

    Il y a bien le visage de Brian Froud  ici divinement entouré, qui dit lui-même qu’il sculpte mais on ne le connait pas pour ses sculptures sinon pour  ses dessins, uniques ; j’étais gênée  de ne pas avoir de sculpteur dans cet ouvrage comme Julien Martinez,  John Wright aux Etats-Unis, Mark Dennis ; j’ai récemment découvert les personnages fantastiques de François Quesnel…J’espère que pour un second tome quelques-uns de  ces grands noms répondront  à mon appel, je constate moi-même que nous ne voyons pas suffisamment d’elfes, de lutins, de gnomes, pourtant je me suis appliquée à les représenter : sur les essais d’ Hannie Sarris, Tine Kamerbeek, Véronique Jacquelin, Virginie Ropars ; le monde de l’illustration fourmille davantage de personnages masculins … maintenant qu’internet a volé à mon secours je pourrai prendre ma revanche  et leur rendre hommage … très souvent les artistes répondent à une demande: la petite fille avec son ours. Les créateurs qui n’y adhèrent pas ont bien du mal à être appréciés des collectionneurs centrés sur la représentation enfantine et  féminine.

     La féerie est largement représentée dans ce domaine. Comment l’expliquez-vous ? Une façon de représenter ces êtres invisibles ?

    Mon ouvrage a surpris bien des collectionneurs … J ‘ai trouvé un lien entre l’écriture et la sculpture, une nouvelle façon de rendre hommage à la féerie, le livre est  loin d’être un de  ces ouvrages où chaque artiste est souvent répertorié dans un ordre alphabétique, tel un glossaire illustré d’images ! C’est la première fois que la féerie est largement abordée … le terme «poupée» ne convient pas à cet univers ; l’introduction des figures fantastiques permet de respirer et de prouver que la poupée d’artiste ne se limite pas à des représentations d‘enfants et de petites filles modèles… je respecte le travail de chacun mais la féerie amène une foule d ‘éléments supplémentaires enrichissants: les ailes des fées et des elfes rivalisent de beauté,  les rapaces  font partie de ce  folklore aussi: voyez l’essai consacré à Virginie Ropars ou à Diane Guelickx entre autre . L’univers féerique est infini, nous pouvons l’explorer sans jamais  nous lasser, il n’ y a qu’à voir la pléthore d’ouvrages que vous nous proposez chaque semaine . C’est la première fois qu’un texte sert la féerie … mais avec des illustrations en trois dimensions…

    Avec les nouvelles matières rendues plus facilement accessible, on connaît un très large engouement pour le modelage, la sculpture de figurines. Les gens semblent vouloir exprimer leur amour au travers de ces créations…

    Je ne dévoile que peu de choses sur la technique, d’abord pour laisser le lecteur se concentrer  sur le rêve, la contemplation … ensuite parce que de plus en plus de personnes s’essayent au modelage , chose qui peut rassurer l’univers de la poupée d’artiste car la nouvelle génération est là … Les artistes  expriment certes  leur amour par cette démarche mais  s’expriment tout court  … dans un monde où – je le répète – on ne rit pas tous les jours … Vivre de l’art n’est pas chose aisée- c’est un euphémisme -;  mes amies ont été confrontées aux moqueries et sarcasmes des gens dits dans la «norme», par pure envie et jalousie … et si la norme c ‘était cet  univers créatif ? Il est temps de prendre au sérieux ce qui devrait l’être et rire de nos carcans ,nos systèmes , nos «rails» …

    La créativité est en chacun de nous, à nous de ne pas nous en éloigner, les fées, les elfes  ne sont pas que le fruit de notre imagination et si les artistes donnent des cours pour divulguer leurs techniques c’est bien pour faire vivre cet art, pour ensemble partager encore une fois, perpétuer la magie  .

    Pourquoi y a-t-il si peu de françaises dans votre livre ? Comment expliquer le succès de cet Art aux Pays-bas et en Belgique flamande et moins dans les pays francophones ?

    Parler de cet univers exige de connaître un minimum les artistes ce qui n’est pas un exercice simple surtout lorsque vous portez seule le projet. J’avais besoin de proximité avec les créateurs pour mieux décrire …les coulisses, la démarche artistique … parfois les images  m’inspiraient suffisamment et les mots s’envolaient comme par enchantement … il y a deux artistes dans le livre que je n‘ai pas encore rencontrées, certaines que je méconnais en France … il fallait absolument éviter de me répéter d’un univers à l’autre tout à fait ressemblant ; dans ce premier opus, chaque article se démarque de l’autre par le propos, la matière, l’originalité… Si j’avais parlé de tous les créateurs français je n’en serais pas au quart, tout a un commencement; les trois artistes françaises  n’ont  jamais figuré dans un livre d’art à l’exception d’ Héloise… plus j’écrivais, plus il fallait  illustrer et cet ouvrage a été imprimé en offset,  non pas en numérique … un ingénieur  a supervisé les photos et utilisé une nouvelle machine perfectionnée , pour la première fois en France. J’ai bien été obligée de faire des choix mais d’autres essais sont d’ores et déjà prêts et attendent de voir le jour .

    Les artistes se battent un peu partout, que ce soit en Allemagne, en Belgique, en Russie, en France. Le seul souci en France c’est  la qualité des salons qui laisse à désirer , bien souvent les pièces des artistes sont mélangées avec le reborn, la BJD ( ball jointed doll ), la miniature … la poupée d’artiste ne s’y retrouve pas ; le français est peut-être frileux et beaucoup moins ouvert sur cet univers qu’en Belgique ou aux Pays-Bas … il faudrait fédérer, ouvrir des blogs de discussion, créer des regroupements d’artistes mais c’est l’immobilisme… l’artiste a besoin d’être porté, défendu , reconnu … en France le découragement l’emporte bien souvent au détriment de la solidarité, nos voisins Belges, les Pays-Bas aussi sont pour moi un bel exemple …

    Quelle a été votre plus belle rencontre en faisant ce livre ?

    Toutes les rencontres ont compté pour moi( et celles à venir tant attendues ): j’ai réalisé cet ouvrage sans esprit de compétition aucun ,en rendant hommage à chacune, c ‘est un ouvrage collectif conçu comme une ronde, chaque univers m’ a enrichie, tant sur le plan humain que sur le plan créatif . Voyez la belle allégorie: la couverture représente un enfant : le livre, porté par une mère: les 13 artistes . Toutes  sont sur le même pied d ‘égalité … même si je n’ai pas illustré les 13 essais de 13 poèmes , il n’ y a aucune comparaison à faire d’un univers à l’autre … j’ai tenté de gratifier les jeunes talents comme les artistes connues.

    Mon plus beau souvenir reste quand même Sèvres : le premier salon international de la poupée d’artiste, en juin 2006 : des créateurs du monde entier s ‘étaient déplacés  pour l’événement mais nous n’avons pu en faire un second , je crois que c ‘est à ce moment-là que je me suis dit «je vais faire quelque chose», l’organisateur Michel Voinier m’a inconsciemment donné l’envie de gommer la déception, l’échec d ‘avoir annulé cet autre   salon, très attendu …

    La chose dont je suis le plus fière est que l’ouvrage s’ouvre sur les enfants du monde et se clot sur les enfants d’Afrique … Les poèmes ont été pensés de façon à rendre hommage à au moins trois saisons, à notre Planète Terre et si je reviens souvent sur les fées et les elfes c’est pour crier des messages qui me tiennent à coeur; un de mes livres féeriques préférés est celui d’ Amandine Labarre : «Arcanes féeriques» qu’elle a réalisé par amour pour la nature que nous devons préserver, c’était courageux de sa part car les gens refusent d’admettre la réalité … «Forest » le poème pour Hannie Sarris est un des plus poignants car c’est de l’Amazonie dont je parle, de la déforestation, tout comme « L’enfant d’ailleurs » dans lequel je prône l’abolition des frontières  créees par l’homme et dont la nature ne veut pas , pas plus que ses lois dont le petit peuple a horreur … si nous pouvions voler verrait-on d’en haut les détails infimes qui gâchent nos idéaux ? J’ai pensé mon livre de cette façon-là …

    Possédez-vous des poupées de collection chez vous? En créez-vous vous-même ?

    J’avais organisé  un petit concours de modelage il y a quelques temps  en Espagne… la chaleur n’aidant pas, la pâte glissait comme un spaghetti mais là où je me suis fait taper sur les doigts  c’est quand j’ai demandé s’il n’y avait pas de risque à cuire la pâte avec la dinde déjà dans le four  ( heu là nous étions au mois de décembre !) :« la pâte fimo est toxique» m ‘a- t-on dit ! … J’ai laissé la sculpture aux bons soins de mes amies, j’ai bien essayé de customiser une BJD – je ne manque pas d’idées – mais  le résultat fut désastreux: «ci -gît qui , pour avoir trop aimé les gaupes /Descendit jeune encore  au royaume des taupes» : ma poupée est affublée d’un léger strabisme … Créer des poupées n’est pas chose aisée vous voyez ! C ‘est un Art à part entière ! Effectivement,  je préfère  m’offrir des pièces de collection quand j’en ai la chance !

    Avez-vous une suite à ce livre en tête ?

    La version anglophone est pratiquement bouclée, nombre de mes lecteurs ont accueilli avec joie les premières traductions mais le livre n’a pas encore vu le jour en anglais or le succès à l’étranger est important … le second ouvrage est attendu et le challenge encore plus grand avec des artistes d’Outre Atlantique qui m’ont dit l’immense plaisir de découvrir des créatrices européennes, la  gratification qu’elles-mêmes auraient aimé avoir  avec ma «peinture de mots » ; ma traductrice Krystyna Poray Goddu aux éditions Reverie Publishing  a fait un excellent travail …   mes lecteurs sont très enthousiastes aussi, cette reconnaissance est une motivation nécessaire, évidente, le moteur de toute création, je saurai les remercier, les contenter, en reprenant ma plume qui s’agite à nouveau !

    Propos recueillis par le Peuple féerique en octobre 2009

  • Le Monde de Faerie – Brian Froud (éditions Fetjaine)

    Le Monde de Faerie
    Brian Froud
    Editions Fetjaine
    240 x 330mm
    Sortie: 1er octobre 2009
    Prix: 29,90€

    Présentation éditeur:

    Un événement : un beau livre exceptionnel, par le grand maître de la peinture et de l’illustration féérique. La somme de toute son oeuvre, avec de nombreux « bonus ».

    Il y a 25 ans, Brian Froud publiait avec Alan Lee le livre Fairies (Les fées), qui marqua une génération entière d’illustrateurs et définit les canons de la peinture « féérique ». Cet album en est la suite longtemps attendue et montre l’évolution exceptionnelle du travail de Froud. Explorant tous les thèmes de l’imaginaire et du fantastique, de Peter Pan au « Green man » en passant par tout un univers de fées, de gnomes et de gobelins, ce livre est un événement qui enthousiasmera tous les amateurs du Seigneur des Anneaux ou de Narnia. Chacune de ses oeuvres reflète une maîtrise, un humour, une sensualité et une créativité extraordinaires. Un beau livre à moins de 30 euros qui marquera la fin d’année.

    Notre avis:

    Deux jours. Cela nous a pris deux jours pour feuilleter, admirer, lire et relire ce magnifique livre ! Un ouvrage parfaitement réalisé (si ce n’est quelques coquilles malheureuses dont la pire est certainement « Alan Leen » comme co-auteur de Les Fées…). Mise en page efficace, une atmosphère unique pour une valorisation des oeuvres de Maître Froud. Le texte très personnel de l’artiste nous invite à pénétrer l’intimité de son monde, de ses pensées, de ses croyances… Une intimité que nous avions déjà eu le plaisir d’effleurer lors de son interview. Une fois le livre refermé, on arrive enfin à comprendre en partie pourquoi Brian Froud dégage autant de force dans ses dessins et tableaux. Il est alchimiste. Il a réussi, dans son domaine, à mélanger avec précision l’Art, la Vérité et l’Amour. L’amour qu’il porte aux siens et à la Nature. La vérité au sujet du Petit Peuple en leur laissant leur liberté, leur façon d’être, leur place sur nos seuils… L’art au travers de sa maîrise et de cette insatisfaction continue, gage de perfectionnisme. Brian Froud est un grand, un très grand Monsieur et il nous le prouve par ses actes, de ses oeuvres et de ses dires. Il est un Passeur, un ami des fées, un humain autorisé à nous offrir leurs portraits… Voilà plus de 30 ans qu’il s’y consacre entiérement et avec un sucès amplement mérité. Oh oui, il est le digne héritier d’Arthur Rackham qu’il admire et considère comme son modèle. Mais ce live recèle encore d’autres trésors, de petits livrets autour de certains projets de Brian Froud et un mode d’emploi signé Neil Gaiman caché dans un recoin. Bref, il nous surprend, nous émerveille et nous fait réfléchir. Et tout cela pour moins de 30 €, alors, pourquoi s’en priver ?

  • Carnet de croquis – La Forêt magique de Séverine Pineaux aux éditions Au Bord des Continents

    Carnet de croquis
    La Forêt magique
    Séverine Pineaux
    Au Bord des Continents
    72 pages
    Format: 24,5 x 33 cm
    Sortie: 25 juin
    Prix: 25 euros

    Notre avis:
    On apprécie toujours cette excellente initiative des éditions Au Bord des Continents que de sortir des carnets de croquis de ses principaux illustrateurs. Les amateurs de dessin et illustrateurs en herbe adorent !
    C’est au tour de Séverine Pineaux de se dévoiler dans le présent carnet. Un carnet plus pauvre en secrets que ceux de Sandrine Gestin ou Jean-Baptiste Monge à part un dessin jeunesse qui révèle déjà le goût de l’artiste pour des hommes-arbres et quelques illustrations pour des couvertures de roman et des magazines. On y découvre alors une Séverine Pineaux un peu différente de celle dont on a l’habitude, avec des projets plus guerriers ou plus « créatures féeriques ». Mais la majeure partie du livre rassemble des croquis de ses images connues et de ses principaux ouvrages que sont le cycle d’Ysambre et le Grand Bestiaire des Légendes avec ce goût très prononcé pour l’hybride et le monstre dans sa version poétique du terme.
    Si les croquis sont bien intéressants, peut-être aurait-il fallu dépasser les limites qu’imposent le « carnet de croquis » pour montrer un ou deux tableaux par étapes successives et en apprendre un peu plus sur la technique créative de l’artiste. Petit regret donc pour ce carnet, petit sentiment d’incomplétude même si, bien entendu, le travail de Séverine Pineaux reste fabuleux et que découvrir ces étapes préliminaires à ses tableaux est une richesse partagée qu’on apprécie pleinement.

  • L’art mythique de Howard David Johnson

    Howard David Johnson débuta sa carrière professionelle en travaillant dans le domaine des sciences naturelles et de l’Histoire. Des domaines auxquels sa passion pour les mythologies antiques s’ajouta au fil du temps pour prendre la direction de Féerie. Il combine aujourd’hui plusieurs techniques dont l’art numérique mais ses tableaux continuent de mettre en scène de belles jeunes femmes dans des attitudes et des décors rappelant les compositions classiques. L’inspiration de l’artiste et photographe Howard David Johnson demeure l’Histoire, les mythologies classiques, les grandes dames de la mythologie et les légendes celtiques ou asiatiques.

    Le Peuple féerique vous invite aujourd’hui à voyager en sa compagnie…

    Découvrir toutes les oeuvres de Howard David Johnson sur son site web.

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